Comme son nom l’indique, ce film traite des origines de Wolverine. On apprend ainsi comment le plus emblématiques des X-Men est devenu celui que l’on connait.
Le début est dynamique, en particulier le générique, qui montre Wolverine à travers les grands conflits du XIXème et du XXème siècle (de la guerre de sécession à celle du Vietnam). Puis, Wolverine a l’occasion de croiser d’autres mutants, plus ou moins connus. C’est là que l’on se rend compte qu’il y en a trop dans le film et que certains ne sont pas du tout respectés, sentiment qui sera confirmé plus tard : Deadpool, en dépit des efforts de Ryan Reynolds, son interprète, n’est pas Deadpool, le Colosse est maladroitement restitué (numériquement parlant), certains ne servent pas à grand-chose, etc.
Les scènes d’action sont parfois démesurées : ça pète de partout sans raison valable (un hélicoptère qui tire une roquette sur une grange génère une explosion comparable à celle d’un puits de pétrole, le fameux « cool guys don’t look at explosion », ou encore l’usage du ralenti). Parfois, c’est justifié, souvent, non.
Il y a également des lenteurs, en particulier lors de sa brève histoire d’amour. On peut également regretter la clémence, et même une certaine naïveté envers son ennemi, Stryker. En effet, Wolverine se laisse facilement embarquer dans ses combines.
Certains rebondissements sont poussifs et exagérés.
Souvent confus, ce film permet toutefois d’explorer avec plaisir les origines de Wolverine.