Derniers Avis : L'Affaire Farewell - Page 3

Un bon film d'espionnage intéressant et accrocheur de par son scénario original (en comparaison avec d'autres films du même genre). La prestation d'Emir Kusturica est surprenante et on pourrait même se poser la question de savoir s'il a bel et bien fait d'opter pour une carrière de réalisateur et non pas d'acteur... Quant à Guillaume Canet, bien qu'il soit loin d'égaler le jeu presque sublime de son compère, il signe tout de même ici une prestation plutôt correcte et authentique. L'ambiance générale du film est particulièrement accrocheuse: on s'imprègne très vite de cet univers "vintage" où l'on voit avec plaisir à l'écran le retour de stars de l'époque tels que le tennisman Björn Borg ou encore le chanteur Freddie Mercury. Ce film nous plonge véritablement au cœur de la guerre froide et on assiste avec intérêt à la chute du bloc soviétique et à ses principales causes: démoralisation de la vie politique, corruption, renforcement de l'opposition, etc... Bref, un film à voir que l'on soit un fan des films d'espionnage ou tout simplement un amoureux du septième art. A noter pour les historiens spécialistes de la seconde moitié du XXème siècle l'apparition de certains hommes politiques à l'écran comme le président "pseudo-socialiste" François Mitterrand (incarnation suprême de la gauche bobo libertaire), l'ambigu dirigeant américain aux multiples casquettes Ronald Reagan (acteur mais aussi président à ses heures perdues) ou encore le dernier Président du Soviet suprême Mikhaïl Gorbatchev (le réformateur pro-libéral).

Tiré de faits réels, on se croit réellement au coeur de la guerre froide ; la mise en scène est surprenante ! Guillaume Canet et Emir Kusturica,cet amoureux de Léo Ferré nous emmènent avec justesse dans le suspense de l'enquête...

au début je n'étais pas très emballé par ce film, le titre déjà n'est pas attrayant, encore une histoire d'espionnage est/ouest sur fond de guerre froide, puis je me dis bon on y va, et là j'ai été surpris, rien de tel comme ces poncifs du genre, espions se passant des secrets dans l'obscurité, course-poursuite en automobiles à tout-va ! non rien de tout cela, j'ai particulièrement apprécié le jeu sobre d'émir kustruica, je le connaissais un peu comme metteur en scène, je ne suis pas fan de ses films, mais en tant qu'acteur, du moins dans ce film-ci, le pari est réussi, le scénario est tiré de faits réels, comment on a sacrifié un espion à la petite semaine, qui échangeait des secrets important contre quelques cassettes de rock et bouteilles de champagne ou livres de poèsie, pour garder intacte la véritable taupe que possédaient les américains au sein même du kgb, le ver était déjà, à l'epoque, dans la pomme communiste, qui quelques années plus tard ,ferait écroulé le géant communsite au pied d'argile....

C'est long, c'est très très lent, c'est chiant....

Voilà le prototype même du film « plan-plan ». Ca se laisse regarder mais bon, avec le même sujet, il y’avait vraiment moyen de mieux faire.

Un bon petit film d’espionnage français basé sur des fais réels où en 1981, un agent du KGB donnait des informations ultra confidentielles à un ingénieur français en poste à Moscou. Un excellent duo d’acteur pour mener ce film avec d’excellents seconds rôles dont deux acteurs très ressemblant pour interpréter Ronald Reagan et François Mitterrand. A noter la présence de Willem Dafoe et de David Soul au casting, le fameux inspecteur Hutchinson de « Starsky & Hutch ».

Alors intérèssant, c'est le genre de film que j'adore d'habitude pourtant mais là le rythme, m'a vraiment décroché du film.

Ces sur, il manque les grandes scènes d'actions qui font le film d'espionnage mais sa lenteur le rend tous simplement grandiose. Un grand classique du film d'espionnage.

En voyant ce film, je pense que certains buteront aussitôt sur sa lenteur, impression causée notamment pas un manque flagrant de mise en scène marquante. De plus, il est étonnant de voir un quelconque humour qui semble s'être infiltré dans les passages politiques (séquences avec les présidents américain et français). Mais malgré cela, L'Affaire Farewell reste un bon film. D'une part grâce à son casting, de bonne facture (surtout de la part d'Emir Kusturica), à son scénario qui s'intéresse bien plus au parallèle entre les actions de ces deux hommes et de leur vie de famille, et à sa bande-son, qui apporte beaucoup de puissance à certaines scènes alors que les musiques sont pourtant calmes et douces. Bref, L'Affaire Farewell est l'un de ces films qui se laissent regarder avec beaucoup de plaisir.

Intéressant, mais l'ennui n'est jamais loin... Il manque souvent ce petit quelque chose pour dynamiter un peu l'ensemble et emporter l'adhésion du public. Les acteurs s'en sortent pourtant honorablement, mais pour sure, ce film ne me laissera pas un souvenir impérissable. Ni un véritable thriller, ni un véritable film d'espionnage, un bon divertissement à tendance film historique, tout simplement

Farewell ou les prémisses des adieux au monde des soviets. Le système est encore bien en place mais commence à se fissurer. Les mailles du filet ne sont pas assez fines pour éviter les fuites d’informations et surtout lorsque c’est l’espionnage artisanal français qui tire les ficelles. Emir Kusturica dans le rôle d’un colonel du KGB, amoureux subliminal de Léo Ferré et d’Alfred de Vigny veut une autre vie pour son fils, l’avenir n’est pas dans la fuite à l’Ouest mais plutôt dans l’explosion du système. On retrouve avec nostalgie les must du début des années 80 comme la R 30 ou le walkman Sony, les idoles vintage comme Mac Enroe et Freddie Mercury, mais les plus surprenants sont certainement Mitterand, Reagan et Gorbatchev acteurs involontaires de cette ténébreuse affaire.

Film qui sous couvert d'une affaire (réelle semble t'il) d'espionage montre de façon réaliste l'URSS des années 80, c'est à dire sur le déclin. L'attrait du film rside aussi sur les relatios entre 2 hommes, un agent du KGB qui trahit son pays par idéalisme et un ingénieur français qui se trouve embarqué malgré lui comme passeur d'informations capitales. Tout cela se déroule sur fond d'amiité, d'amour, de famille. On est bien loin des films d'actions du genre. Les chefs d'Etats, Miterrand et Regan sont montrés avec tous les sous entendus et les ambiguités de leur relation. A la fin, on comprend que la vie d'un homme ne vait pas grand chose suan dles intérêts stratégiques sont en jeu. De belles images et des acteurs convaincants au service d'un film d'espionage décalé.

Un très bon film d'espionnage, j'ai était agréablement surpris par la prestation d'Emir Kusturica que je ne connaissais pas aussi bon acteur. Guillaume Canet lui réplique impeccablement mais lui ce n'est pas une surprise. La réalisation est rythmé, soutenu, et le film nous en apprend beaucoup sur une affaire réelle des années 80 des plus secrète, qui a emmenait a la chute du bloc soviétique.
Le scénario est bien construit est sans temps mort, on ne décroche jamais.
Le twist final est bien emmené est pour ma part totalement inattendue, ce qui est agréable.
Au final j'ai passé une très belle soiré devant L'affaire Farewell.

Très bon scénario, un contexte historique bien reconstitué dans une Russie froide et ennemie des États unis et de ses alliés. Les faits sont exposés avec cohérence et réalisme, et dénonce le système politique, toujours et encore pareil, voire injuste. Guillaume Canet est très crédible et parle bien russe, très impressionnant !

Les deux idéalistes font tourner le monde entourés par une bande de pourris épouventables. Décourageant !