Avis sur Carnosaur 3

Ce film est un chef d’œuvre dans son genre, nul ne peut nier le talent incommensurable de l'équipe de Carnosaur 3!
Des effets spéciaux bluffants! Des acteurs géniaux! Un scénario EXCEPTIONNEL pour un concentré d'action et de suspense!
Enfin non je rigole ce film est aussi nul que les précédents opus mais il en est tellement drôle que je ne peux m’empêcher de lui donner 5/5 car j'ai rigolé des heures entières grâce à lui.

In Nomine Carnosaurus!

Le synopsis a lui seul peut vous faire vous pisser dessus de rire, alors le film...

Un convoi militaire est attaqué par des terroristes, ces derniers pensaient avoir affaire à de l’uranium, en réalité, ils ont mis la main sur des dinosaures cryogénisés. L’antiterrorisme est envoyé sur place, mais à leur arrivé, ils découvrent que les terroristes ont été sauvagement tués et qu’en lieu et place du matériel radioactif se trouve des dinosaures.

3ème et dernier opus de la saga, avant de voir arriver quelques années plus tard, deux spin-off (2001 & 2006). Pour cet ultime opus, point de surprise à l’horizon. Ce qu’il y a de bien (ou pas) avec cette franchise, c’est que l’on sait à quoi s’attendre, il y a cette même constance, cette même rigueur à vouloir faire de la merde et ce, quel que soit le tâcheron qui se trouvera derrière la caméra. Handicapé sur plusieurs points, en dehors du fait que Jonathan Winfrey a dû jongler avec un budget anémique, ajouter à cela des acteurs de seconde zone épouvantable, en pareille circonstance, il ne fallait donc pas s’attendre à des merveilles avec cette énième production low-cost signée Roger Corman. D’autant plus que cette saga sentait la rance depuis le premier film et n‘aura cesser depuis de péricliter.

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On pourrait croire à une mauvaise blague mais les faits sont là : malgré un manque certain de qualité et aucune sortie en salles, la franchise Carnosaur continue de faire les beaux jours de son producteur Roger Corman depuis son commencement en 1993 grâce au succès de chacun des opus lors de leur exploitation en vidéo, attirant la curiosité des adeptes des nanars de série B. Une rentabilité qui se confirme avec la venue d’un troisième opus qui vient ainsi remplir les rangs d’une saga qui, pour la majorité des spectateurs, n’aurait jamais dû voir le jour. Et ce nouvel épisode ne dira pas le contraire !

Pourtant, dès les premières minutes de Carnosaur 3, on avait de quoi espérer du très lourd niveau ringardise assumée. Rien que voir un générique démarrer sur un convoi militaire sous des airs qui rappelleraient presque le thème principal de L’Agence Tous Risques vaut son pesant de cacahuètes. Mais voir aussitôt spoiler: un soldat demander à son supérieur s’il peut pisser et que celui-ci lui ordonne de le faire en marche, limite sur ses camarades
, cela en devient juste hilarant tellement l’ensemble ne se prend jamais au sérieux et se permet d’oser ce genre de situations grotesques. Et la suite du film ne sera pas en reste, allant à des personnages bêtes à manger du foin ( spoiler: hurlant juste à côté de dinos endormis sans penser un seul instant les réveiller
) jusqu’au détail scénaristique le plus invraisemblable qui puisse exister (une remorque de camion renfermant un labo, des Raptors et – bien entendu – un T-Rex qui, de base, ne peut même pas y entrer), en passant par des morceaux de steaks jonchant le sol en guise de cadavres. Ajoutez à cela les éternels effets spéciaux (costumes et marionnettes) de mauvaise qualité, des comédiens surjouant comme pas possible, une mise en scène catastrophique et des répliques qui tuent littéralement par leur monumentale connerie, et vous obtenez ce qui aurait pu être le nanar absolu !

Malheureusement, il ne faut pas attendre longtemps pour que ce qui s’annonçait comme le meilleur opus de la saga s’effondre totalement au bout d’un quart d’heure… allez, soyons gentils : une demi-heure ! Une fois le décor planté (l’entrepôt portuaire), le commando sur place et les premiers enjeux enfin dévoilés, Carnosaur 3 perd sa puissance comique (volontaire ?) pour s’enliser vers un final qui se veut de plus en plus sérieux. Il y a bien une séquence de bras de fer sortie de nulle part et qui occupe pas loin de cinq minutes du film pour faire rire, mais vu que l’ensemble ne possède plus sa force du début, ce genre de situations ne fait plus autant d’effet que le militaire se soulageant en pleine route. Du coup, le spectateur se détache et pas qu’un peu d’un nanar qui devient en un rien de temps une série B de très mauvaise facture et qui accumule sans mal lourdeurs, ennui et difficultés à fermer les yeux sur les différentes tares du film. Au moins, le scénario, tout aussi mauvais qu’il est, ne plagie pas à un autre titre cinématographique (Carnosaur 2 reprenait à la ligne près le script d’Aliens), c’est déjà ça !

Pourtant, en y réfléchissant bien, Carnosaur 3 aurait pu se sortir de cette impasse. Pour cela, le film pouvait garder sa bêtise assumée et ce jusqu’au générique de fin (ça, je pense que vous l’avez compris) en évitant de réellement s’intéresser au sort des personnages et en perdant ainsi du temps sur leur histoire alors qu’ils se présentent dès le départ comme des clichés ambulants. En proposant des situations encore plus rocambolesques qu’un T-Rex enfermé dans un camion plutôt que de faire tout un passage spoiler: à bord d’un bateau
pour un final explosif téléphoné et mal amené. En se risquant dans la surdose de gore comme l’avait fait le tout premier film de la saga. Bref, à défaut d’avoir un long-métrage pouvant rivaliser avec Jurassic Park (et la marge est énorme), vous devrez vous contenter d’une pauvre série B qui n’arrive pas à s’assumer pleinement.

Il faut bien admettre que l’ensemble se montre bien plus « regardable » que Carnosaur 2. Mais cela n’enlève en rien cette frustration que vous aurez après avoir vu ce troisième opus. Celle de ne pas avoir eu un délire fauché et conçu comme tel alors que la première partie du film laissait pourtant envisager ce constat. Carnosaur 3, comme ses congénères, n’est rien d’autres qu’une aberration cinématographique qui avait pourtant quelque chose d’intéressant à exploiter niveau humoristique, mais en vain…

Autant le dire tout de suite : "Carnosaur 3" est un nanar. Pour autant, ce statut n'est pas rébarbatif puisque, pour peu que vous vous y connaissiez un peu en cinéma et que vous sachiez distinguer entre un bon et un mauvais film, "Carnosaur 3" peut être le souvenir mémorable d'une soirée plus que sympathique avec des amis pour regarder cette daube et en énumérer les nombreux défauts : incohérences scénaristiques, effets spéciaux ridicules, réalisation digne d'un film de vacances... Fous rires garanties devant des dialogues pourris par un doublage français atroce (ou comment un "Haha!" en VO se transforme en "tu veux que je te prête un costume?" en VF), des effets numériques honteux (pixels dignes du jeu vidéo "Duke Nukem") et des costumes de dinosaures dans lesquels on peut aisément distinguer le comédien à l'intérieur (pour peu, on voit la fermeture-éclair).
En conclusion, un bon gros nanar qui donne foi en "Jurassic Park". A préciser toutefois qu'il n'est pas nécessaire pour comprendre le scénario hautement compliqué (ironique) de "Carnosaur 3" d'avoir vu les deux films précédents. Trouvable à 3€ dans certains magasins, le DVD prête lui aussi à rire dans les bonus qu'il propose.
Un bon gros nanar à réserver pour une soirée entre potes. Pas nécessaire d'avoir un bon film sous la main pour rigoler.

Les fonds de tiroir de l'usine à série B de R. Corman. Ça baigne dans un esprit militaro-héroïco-macho qui donne des dialogues et des mimiques d'une bêtise souvent fatigante, mais aussi par moment hilarante. Ce en quoi ça joue son rôle de nanar. Autrement la fin doit être une réplique fauchée de celle d'"Alien" de R. Scot. Bonne nuit les petits.

Carnosaur 3 est un film qui comme le 2, offre peu de choses à retenir.
Le casting est très moyen. Les acteurs ne sont pas excellents c’est certain, et on ne peu pas dire que Scott Valentine est la carrure pour porter un film. Mais le vrai souci c’est surtout qu’ils manquent de charisme, sont très fades à l’écran, et sont dotés de personnages sans intérêt dont on a très rapidement rien à faire. Franchement c’est triste pour Anthony Peck que ce soit là son dernier rôle. De ce point de vue Carnosaur 3 est dans la veine de Carnosaur 2, avec une équipée de militaires là encore, et c’est un franc ratage.
Coté scénario, ce n’est pas mieux. L’histoire est profondément médiocre, mais elle est en plus parsemée de poncifs et de lieux communs vu un bon milliard de fois. Le coup par exemple des créatures qu’il faut capturer vivantes c’est d’un basique. En plus Carnosaur 3 ne propose rien de différent des précédents films, avec encore la conclusion téléphonée face au T-rex. Peu intéressante donc, elle se rapproche en plus beaucoup du 2, en manquant vraiment de folie et d’idées « nanardes ». Ca sent la série Z fauchée qui essaye avec rien d’imiter les grosses productions, et malheureusement, plutôt que d’être conscient de ses limites et de proposer un film roublard au second degré assumé, non le réalisateur se prend très au sérieux et livre un truc indigeste. Quelques moments font sourire, mais c’est peu, et surtout c’est jamais voulu, alors, je ne peux guère mettre de points pour cela. Le rythme n’est pas trop mauvais certes, mais enfin le film est très court aussi.
Sur la forme, que dire ! La mise en scène est très très moyenne. Ca manque de punch, les angles sont pas très bien trouvés, le final avec le T-rex est nettement inférieur en matière de nervosité et de vigueur de la caméra que dans les deux précédents épisodes. La photographie est un peu meilleure par contre. Non pas qu’il y a beaucoup plus de recherche, mais ca apparait un peu moins téléfilm du pauvre, et c’est déjà pas mal. Quant aux décors, bon, c’est malheureusement encore une fois trop faible. On est dans le même esprit que le 2, et ce n’est pas très en faveur du film. Certes le budget ne devait pas être transcendant là encore, mais bon, quand même. Coté fx, c’est assez lamentable. Là on a atteint le point de non retour. Il y a notamment un vélociraptor vu dans un couloir qui là par contre est hilarant. Dodu à souhait, on dirait Casimir ! Malheureusement il est censé être très effrayant. Le T-rex à la fin est encore moins bon que dans les deux précédents opus. En revanche, il faut quand même reconnaitre à Carnosaur 3 quelques effets pyrotechniques pas mauvais, en tenant compte évidemment du budget. Si ca sent le stock-shot, notamment sur la fin, quelques scènes sont honnêtes. Niveau musique par contre, c’est la débandade.
Pour conclure Carnosaur 3 est malheureusement plus à l’image du 2 que du 1. Pas très fun, pas assez décontracté, il est très mauvais sur le fond, et très mauvais sur la forme. Il faut gratter les fonds de tiroirs pour trouver un ou deux éléments à sauver, c’est trop peu pour sauver le film du désastre. Hautement dispensable, sauf pour les amateurs de ce style de film, les archéologues du cinéma Z.

On pourrait croire à une mauvaise blague mais les faits sont là : malgré un manque certain de qualité et aucune sortie en salles, la franchise Carnosaur continue de faire les beaux jours de son producteur Roger Corman depuis son commencement en 1993 grâce au succès de chacun des opus lors de leur exploitation en vidéo, attirant la curiosité des adeptes des nanars de série B. Une rentabilité qui se confirme avec la venue d’un troisième opus qui vient ainsi remplir les rangs d’une saga qui, pour la majorité des spectateurs, n’aurait jamais dû voir le jour. Et ce nouvel épisode ne dira pas le contraire !

Pourtant, dès les premières minutes de Carnosaur 3, on avait de quoi espérer du très lourd niveau ringardise assumée. Rien que voir un générique démarrer sur un convoi militaire sous des airs qui rappelleraient presque le thème principal de L’Agence Tous Risques vaut son pesant de cacahuètes. Mais voir aussitôt un soldat demander à son supérieur s’il peut pisser et que celui-ci lui ordonne de le faire en marche, limite sur ses camarades, cela en devient juste hilarant tellement l’ensemble ne se prend jamais au sérieux et se permet d’oser ce genre de situations grotesques. Et la suite du film ne sera pas en reste, allant à des personnages bêtes à manger du foin (hurlant juste à côté de dinos endormis sans penser un seul instant les réveiller) jusqu’au détail scénaristique le plus invraisemblable qui puisse exister (une remorque de camion renfermant un labo, des Raptors et – bien entendu – un T-Rex qui, de base, ne peut même pas y entrer), en passant par des morceaux de steaks jonchant le sol en guise de cadavres. Ajoutez à cela les éternels effets spéciaux (costumes et marionnettes) de mauvaise qualité, des comédiens surjouant comme pas possible, une mise en scène catastrophique et des répliques qui tuent littéralement par leur monumentale connerie, et vous obtenez ce qui aurait pu être le nanar absolu !

Malheureusement, il ne faut pas attendre longtemps pour que ce qui s’annonçait comme le meilleur opus de la saga s’effondre totalement au bout d’un quart d’heure… allez, soyons gentils : une demi-heure ! Une fois le décor planté (l’entrepôt portuaire), le commando sur place et les premiers enjeux enfin dévoilés, Carnosaur 3 perd sa puissance comique (volontaire ?) pour s’enliser vers un final qui se veut de plus en plus sérieux. Il y a bien une séquence de bras de fer sortie de nulle part et qui occupe pas loin de cinq minutes du film pour faire rire, mais vu que l’ensemble ne possède plus sa force du début, ce genre de situations ne fait plus autant d’effet que le militaire se soulageant en pleine route. Du coup, le spectateur se détache et pas qu’un peu d’un nanar qui devient en un rien de temps une série B de très mauvaise facture et qui accumule sans mal lourdeurs, ennui et difficultés à fermer les yeux sur les différentes tares du film. Au moins, le scénario, tout aussi mauvais qu’il est, ne plagie pas à un autre titre cinématographique (Carnosaur 2 reprenait à la ligne près le script d’Aliens), c’est déjà ça !

Pourtant, en y réfléchissant bien, Carnosaur 3 aurait pu se sortir de cette impasse. Pour cela, le film pouvait garder sa bêtise assumée et ce jusqu’au générique de fin (ça, je pense que vous l’avez compris) en évitant de réellement s’intéresser au sort des personnages et en perdant ainsi du temps sur leur histoire alors qu’ils se présentent dès le départ comme des clichés ambulants. En proposant des situations encore plus rocambolesques qu’un T-Rex enfermé dans un camion plutôt que de faire tout un passage à bord d’un bateau pour un final explosif téléphoné et mal amené. En se risquant dans la surdose de gore comme l’avait fait le tout premier film de la saga. Bref, à défaut d’avoir un long-métrage pouvant rivaliser avec Jurassic Park (et la marge est énorme), vous devrez vous contenter d’une pauvre série B qui n’arrive pas à s’assumer pleinement.

Il faut bien admettre que l’ensemble se montre bien plus « regardable » que Carnosaur 2. Mais cela n’enlève en rien cette frustration que vous aurez après avoir vu ce troisième opus. Celle de ne pas avoir eu un délire fauché et conçu comme tel alors que la première partie du film laissait pourtant envisager ce constat. Carnosaur 3, comme ses congénères, n’est rien d’autres qu’une aberration cinématographique qui avait pourtant quelque chose d’intéressant à exploiter niveau humoristique, mais en vain…

Je plains ceux qui lui donnent moins de 4 étoiles.
Le 3ème Carnosaur est assez bien, que dire comme suppléments ?

Tout à fait d'accord avec le précédent commentaire avec 5 étoiles...ce film est à mourrir de rire et, dans son genre, c'est un génialissime nanar animalier !!! Bon, bien sûr il y en a d'autres... mais bon celui-là fait partie des chefs d'oeuvres !

Juste un détail : le T-Rex qui met un coup de boule dans la caisse,
je sais pas pourquoi mais il me rappellait Bayrou dans les Guignols...

LOOOOOOOOOOOL

Un très grand classique du cinéma d'action avec des effets spéciaux bluffants! A noter la grande performance de Polchek, hilarant de bout en bout. Malheureusement la fin est un peu en dessous de la 1ère heure qui nous scotche littéralement au fauteuil!