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    Interstellar
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    4 274 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 526 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    Commençons par ce qui fâche : le principal reproche que l'on peut faire à "Interstellar", c'est son manque de surprises : si l'on connaît le sujet du film, on peut en effet très vite comprendre vers quoi se dirigera le dernier acte au bout de seulement quelques minutes, le film de Nolan n'étant pas le premier à nous faire le coup avec ce genre de "twist" (même si le tout demeure extrêmement bien construit par ailleurs). Idem quant à la sous-intrigue avec "l'invité-surprise" que l'on voit venir à des kilomètres et déjà présente dans tellement de films de SF.
    Mais hormis cela, "Interstellar" frise la perfection sur tous les plans : visuellement, Nolan est à son sommet (wow, le passage dans le trou de ver), pour une fois le montage est plutôt fluide à deux ou trois exceptions près (loin du hachoir humain qui montait les Batman), le casting parfait (on regrette même de voir des acteurs aussi talentueux que Casey Affleck ou Topher Grace dans de si petits rôles) avec une mention spéciale pour Anne Hathaway (la scène du choix de la destination,boulversante), le côté réaliste et scientifique qui donne l'impression de ne pas être trop pris pour un demeuré même si on n'échappe pas à quelques passages explicatifs (pas besoin d'être astrophysicien pour tout comprendre cependant), le sublime score de Hans Zimmer, le jeu sur les sons et le silence du vide spatiale, etc,...
    En guise de son "2001,...", Nolan livre sans doute son film le plus humain où le sort de ses personnages se marie le mieux à l'intrigue principale. Une odyssée interstellaire de presque trois heures (on ne les voit pas passer) absolument sublime, intelligente et pertinente dans ses propos (peut-être pas autant qu'elle ne voudrait l'être néanmoins). Un très grand film de SF qui n'a pas pas à rougir face aux classiques mais qu'un petit côté prévisible empêche de se hisser parmi eux.
    tony-76
    tony-76

    1 010 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    « Je reviendrai. » En sortant de la salle du cinéma, j'ai levé la tête, et j'ai regardé le ciel qui était complètement noir avec ses étoiles qui brillent. C'était merveilleux !! Christopher Nolan nous prouve une fois de plus qu'il est un génie dans sa réalisation. Franchement, on se prend une magnifique claque visuelle. Interstellar est un joyau cinématographique, une expérience à vivre absolument au cinéma car tout était brillamment orchestré. Le réalisateur nous plonge dans une aventure hors du commun qui allie à la perfection art et divertissement. Il n'a pas uniquement imaginé une histoire, il a imaginé une histoire fondée sur de vraies théories scientifiques, sur des idéaux de savants. Son scénario est bourré d'intelligence et d'efficacité. On reste scotcher sur notre siège pendant ses 2h49, et Interstellar nous coupe littéralement le souffle et la parole. Avec une bande sonore de Hans Zimmer, vraiment grandiose et excellente. La qualité des effets spéciaux est très plaisante, mais aussi sa photographie qui est sublime. Des plans éblouissants avec une mise en scène talentueuse. Nolan prend tout son temps et pourtant le rythme du récit suit convenablement. L'oeuvre ne baisse jamais en intensité. Il y a des rebondissements auquel on ne s'attend pas. Quelques touches d'humour de la part des protagonistes. On trouve beaucoup d'émotions présentes avec des phrases philosophiques. Je n'imaginais pas pleurer à ce point dans Interstellar que tellement c'est beau ! Un casting totalement impeccable, Matthew McConaughey est impressionnant dans sa tache et très émouvant. Anne Hathaway est bouleversante ainsi que Michael Caine. Jessica Chastain alias Murphy est très convaincante. Egalement, une star célèbre est de la partie mais je vous laisse percer le mystère. Pour ma part, il faudra que je le visionne plusieurs fois parce que cette production m'a émerveillée. Interstellar est une oeuvre de science-fiction très humaine. Un long-métrage qui marquera le genre pendant des années. Il ira sans aucun doute se présenter aux Oscars. Une odyssée spatiale époustouflante. A voir et même à revoir de toute urgence !! Nolan est un magicien. Vers l'infini et au-delà ?
    bolt
    bolt

    93 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2014
    Interstellar est une véritable claque. Un film monumental, qu'il est indispensable de voir sur grand écran tant le spectacle est impressionnant. Un mélange d'émotion et de tension traverse ce film du début à la fin. Christopher Nolan maîtrise son sujet de A à Z, en nous proposant l'un de ses film les plus aboutit.
    Matthew McConaughey interprète avec beaucoup de justesse son rôle.
    J'attendais beaucoup de ce film. Résultat je n'ai pas été déçu.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Il faut vraiment s’appeler Christopher Nolan pour se permettre de réaliser un blockbuster au budget pharaonique traitant pêle-mêle de la fin du monde, de voyages interstellaires, de physique quantique, de la théorie des trous de ver de Kip Thorne et de philosophie, tout en réhabilitant la loi de Murphy… et d’en faire un grand film spectaculaire et abordable ! "Interstellar" est incontestablement le projet le plus fou et le plus ambitieux du génie anglais, qui, décidément, ne se repose pas sur ses lauriers et impressionne, une nouvelle fois, par sa volonté de proposer un cinéma épique et novateur, reposant sur des intrigues originales. Et, autant le dire tout de suite, le gigantisme du film ne manquera pas de déboussoler jusqu’à ses fans les plus fervents (dont je fais partie). Car, malgré un appréciable effort de vulgarisation scientifique, "Interstellar" reste le film le moins facile d’accès de Nolan… et pas seulement en raison du sujet traité. En effet, le spectacle dure 3 heures et force est de reconnaître que le réalisateur impose un rythme bien moins fluide qu’à son habitude (même si "The Dark Kinght rises" laissait déjà poindre ce défaut), notamment lors de la longue introduction au départ dans l’espace et lors de la conclusion qui parait d’autant plus longue qu’elle spoiler: se déroule dans un lieu des plus inattendus qui, là encore, prend le risque de perturber le spectateur
    . Certaines scènes sont, également étirées au-delà du raisonnable spoiler: (voir le double amarrage de vaisseau sur la station orbitale après le départ de la seconde planète explorée)
    . Pourtant, une fois le film achevé, on ne peut s’empêcher de penser que ce rythme volontairement lent par moment était indispensable pour faire ressentir au public les émotions des personnages. Ce souci de personnalisation de l’intrigue se retrouve, également, à travers certaines plans de la carlingue du vaisseau, qui n’est pas forcément la plus esthétique, mais qui parait plus crédible, vu du cockpit. Et puis, il fallait sans doute ce rythme et cette durée pour bien exposer les tenants et les aboutissants de cette intrigue où le voyage spatio-temporel n’est au final, qu’un prétexte. Car, "Interstellar" est avant tout un film sur l’amour entre un père et sa fille et, plus généralement, sur la transmission entre les générations. A ce titre, spoiler: la boucle temporelle de la chambre de la petite Murphy
    est une superbe allégorie de l’héritage paternel mais, également un superbe cri d’amour d’un père absent à sa fille. A croire que Nolan a voulu se servir de ce film pour faire passer un message à ses propres enfants… Tout père de famille sera forcément bouleversé par cette intrigue qui place les personnages au-dessus des évènements. Au-delà de ce symbolisme, le réalisateur a, bien évidemment, soigné la forme et nous réserve des séquences dantesques spoiler: (le passage sur la planète recouverte d’eau)
    , magnifiées par la fantastique musique d’Hans Zimmer (les morceaux à l’orgue sont époustouflants). Le scénario recèle, également, de coups de génies formidables, à commencer par les dilemmes qu’il ne cesse d’imposer à ses personnages spoiler: (sacrifier des années de vie, ne plus revoir ses enfants, ne plus revoir l’homme qu’on aime, abandonner son humanité… le tout pour un résultat incertain)
    , les terribles rebondissements proposés spoiler: (le sort des premiers explorateurs, la découverte du terrible mensonge à l’origine du départ du héros…)
    ou la grande idée des spoiler: enfants qui vieillissent alors que leur père reste jeune
    . Homme d’habitude, Nolan n’a pas oublié d’aérer son récit, particulièrement sombre, par ailleurs, avec l’intervention, tout d’abord perturbante puis finalement pertinente, des robots qui, plus que l’hommage à "2001 : l’odyssée de l’espace", apportent un humour salvateur spoiler: (ah la lumière qui s’allume quand le robot plaisante !)
    . Nolan parvient même à justifier quelques grosses ficelles scénaristiques ( spoiler: Cooper qui découvre la base secrète de la NASA, la solution qui se trouve dans la chambre de Murphy dès le début…)
    grâce aux fameux trous de ver et au symbolisme de son intrigue. On lui pardonne même quelques poncifs inhérents au genre spoiler: (le héros américain cloué au sol suite à un accident qui a des envies d’ailleurs, le voyage dans l’espace sans véritable préparation préalable, la gamine atypique et forcément géniale…)
    qui ne viennent franchement pas attenter à la qualité du récit. Je serai un peu moins tolérant envers son habituel tic de mise en scène, certes payant mais un peu trop surexploité ici, qui veut que deux scènes concomitantes soit présentées selon un montage une alternance avec une tension qui monte crescendo. Ce genre de scènes fait plaisir mais il faudrait que Nolan pense à se renouveler un peu sur ce point. Quant au casting, "Interstellar" confirme que Matthew McConaughey est devenu un grand acteur depuis quelques années et qu’il multiplie les choix payants. Son interprétation tout en nuance est au diapason de celle de ses partenaires (Anne Hathaway, Jessica Chastain, Casey Affleck, Michael Caine ou encore spoiler: (voir le double amarrage de vaisseau sur la station orbitale après le départ de la seconde planète explorée) 0
    ) tout en retenue mais terriblement efficace. J’ai, néanmoins, une préférence pour l’interprétation de la formidable MacKenzie Foy (entraperçue et sous-exploitée dans le dernier "Twilight"), qui campe une gamine espiègle pleine de maturité et qui devrait refaire parler d’elle très rapidement. Ainsi, "Interstellar" est incontestablement un grand film mais son ambition démesurée et ses longueurs m’empêchent de l’apprécier autant que la trilogie "Dark Kinght" ou que son chef d’œuvre "Inception". Il n’empêche que Nolan a, une fois de plus, réussit haut la main son pari, ce qui devrait asseoir, un peu plus encore, son statut de plus grand réalisateur du moment… voir plus.
    UnitedArtists
    UnitedArtists

    63 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Vu en avant première, Interstellar était le film que j'attendais le plus cette année et pour plusieurs raisons: tout d'abord le fait que ce soit Nolan, réalisateur que j'admire notamment grâce a sa fabuleuse trilogie The Dark Knight mais aussi pour son bijou de SF qu'était Inception. Deux ans après la superbe conclusion du chevalier noir, le cinéaste britannique retourne a la science fiction afin de nous offrir une véritable odyssée spatiale de près de trois heures. Verdict ? Grandiose. Voilà le mot qui me viens a l'esprit, Interstellar est tout bonnement grandiose que ce soit par son ambition, son scénario, ses acteurs.. Nolan fait un (casi) sans faute. Sachez que malgré toutes les bandes annonces ainsi que les spot Tv sortis vous ne saurez rien de l'intrigue, même pas 10% et ça c'est bien d'arriver dans une salle de cinéma sachant uniquement que le thème sera sur le voyage interstellaire. La suite n'est qu'un gros cadeau de Noël avant l'heure. Je ne dirai rien sur l'histoire afin que vous ayez la surprise vous aussi. Tout ce que je peux dire c'est que Interstellar est incontestablement le film le plus intimiste de Nolan du fait notamment qu'il y ai très peu (voir pas) d'action et malgré cela les trois heures de projections passent a très vive allure, Nolan est un pro au niveau du rythme mais aussi en matière d'écriture (tout comme son frère car ils ont été deux a la conception du scénario). C'est fluide, sans aucuns temps morts, admirablement écrit (même si pour ma part j'ai préféré le scénario d'Inception) et aussi et c'est une première chez Nolan: émouvant. Il faut se le dire aucuns de ses précédents films portaient la trace d'émotion, d'histoire profondément humaine sauf pour quelques uns lors du final de TDKR mais c'est une tout autre chose, si on était ému ce n'est pas parce que le film essayait de nous émouvoir, c'est simplement parce que c'est la fin d'une trilogie qui aura marqué les esprits surtout avec TDK pour la majorité. Or ici c'est tout le contraire, Nolan veux nous émouvoir et il y arrive sans aucun problème avec quelques belles scènes notamment une située au milieu du film extrêmement forte mais je n'en dit pas plus, simplement que je l'ai trouvé bouleversante grâce en particulier a une magnifique interprétation de Matthew McConaughey, mais quel acteur talentueux ! Rien que pour une scène il mériterai un second oscar ! Anne Hathaway est elle aussi très convaincante. Quand au reste du casting (Jessica Chastain, Casey Affleck, Michael Caine...) ils sont bons sans pour autant casser la baraque. Concernant l'immersion, Nolan frappe la encore fort avec un visuel renversant criant de réalisme (on sent l'inspiration de Gravity en matière de réalisme) le tout embelli par les orgues de Hans Zimmer nous livrant sans doute l'une de ses meilleures partitions depuis longtemps. Attendez vous a en avoir des frissons ! Mais avec tout ça pourquoi n'ai je pas mis 5 étoiles afin de le considérer comme un chef d'œuvre ? Sûrement "a cause" de son troisième acte. Ne vous inquiétez pas je ne spoilerai pas le film, tout ce que je peux dire c'est que cette dernière partie est déboussolante ! Certains dirons que c'est tiré par les cheveux d'autres crierons au génie (je penche vers cette deuxième catégorie), ce troisième acte en repoussera certains du fait que ce soit complètement déjanté mais qu'est ce que c'est audacieux ! De toute façon on ne peut pas dire si c'est crédible ou non vu que tant de faits scientifiques restent encore a explorer. On ressent aussi une forte influence du 2001 de Kubrick donc on pourrait bien dire qu'Interstellar est le 2001 de Nolan, ça c'est incontestable. Rarement un film m'est autant resté en tête après sa projection que ce soit grâce a sa mise en scène, sa musique (Hans Zimmer est un génie sur ce coup la !), les acteurs mais aussi et surtout son troisième acte terriblement audacieux et farfelu a la fois. Donc oui Interstellar tiens toutes ses promesses, Nolan nous régale et nous met la tête dans les étoiles pendant trois heures de pur cinéma. Incontestablement l'un des meilleurs films de l'année ! Préparez vous au décollage vous ne serez pas déçus. Honnêtement, quel metteur en scène aujourd'hui peut partir dans un délire totalement maîtrisé ? Seul Christopher Nolan peux le faire car sans être exempt de petits défauts, Interstellar recadre complètement les blockbusters holywoodiens et s'impose désormais comme un des piliers de la science-fiction.
    Marvin Z
    Marvin Z

    92 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2017
    Christopher Nolan est incontestablement un réalisateur hors du commun et l'un des meilleurs de notre époque. Ses films aux scénarios ambitieux et intelligents s'inspirent avec brio des classiques de l'histoire du cinéma. Ils sont d'une complexité rare et d'un réalisme absolu. C'est pourquoi, ils sont toujours attendus tel le Messi. Interstellar était numéro 1 dans ma liste pour cette année 2014 (qui s'avère catastrophique tant elle est décevante cinématographiquement parlant). Après 3 longues heures de film, j'en ressors très mitigé. La première heure sur terre nous présente magnifiquement les personnages clés de l'histoire. La relation père-fille est racontée aussi bien que l'aurai fait un certain Spielberg. On s'attache très rapidement au personnage de Mathew Mcconaughey, qui soit-dit en passant confirme son talent d'acteur, mais aussi énormément à sa fille qui sera un personnage phare du scénario. La période d'exposition est assez longue mais suffisamment intéressante pour qu'on ne s'y ennuie pas. On a cependant hâte d'entrer dans le vif du sujet et débuter ce voyage à travers la galaxie. C'est malheureusement dans la suite que la déception opère. Après une scène sublime sur une planète spoiler: secouée par des tsunamis de la taille du mont Everest et un passage étonnant avec Matt Damon (qui joue un petit rôle et, qui plus est, dévalorisant)
    le film perd en rythme pendant près d'une heure.. jusqu'à cette fin incroyable et imprévisible. On reconnait bien là l'écriture de Nolan et de son frère.
    Une chose est sure, Interstellar est émotionnellement lourd et puissant (notamment quand Cooper et Brand reviennent de la première planète et visionnent les 24 années de messages). Mais malheureusement il manque de charme. Nolan sait écrire une histoire interessante, il sait la raconter, mais sa mise en scène est loin d'être à la hauteur de sa réputation. De plus, les dialogues se veulent tellement réalistes qu'il faut avoir un doctorat en science pour comprendre la majeure partie des termes employés. Le réalisateur, se voulant trop réaliste, oublies que le cinéma est un divertissement et, en se prenant trop au sérieux, néglige la partie fun dont le film aurait pu faire preuve ! Interstellar manque d'aventures, de découvertes, de planètes et de ce petit quelque chose qui l'aurait rendu beaucoup mieux. Pour un film sur les voyages spatiaux, les décors sont trop peu variés. On reste sur notre faim. C'est certes un film ambitieux et marquant mais il n'en est pas moins dépourvu de ce charme dont les films SF de Spielberg sont emplis. 16/20
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    Grosse déception pour ce film durant une éternité, ultra bavard, moralisateur et larmoyant. Le sujet est un gloubi boulga de thèses métaphysiques spatio temporelles sur fond de sauvegarde de l'humanité. On assiste à un déroulé de scènes mêlant bravoure, trahison, folie, amour aboutissant à un final grotesque et l'on ne comprend pas où Christopher Nolan a voulu nous mener (si en fait, mais c'est mal mis en scène). Les effets spéciaux sont aussi à minima. Seuls les acteurs tiennent la route où Mathew Mc Connaughay est épatant.
    Pas indispensable...
    FaRem
    FaRem

    7 387 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2015
    Un chef-d'oeuvre !!!! Je me méfie toujours des notes, mais là, j'ai pris une claque monumentale, c'est sans aucun doute l'un voir le plus grand film que j'ai pu voir et j'en ai vu énormément. Un film qui repousse les limites autant sur le plan visuel que sur le scénario, un voyage unique qui dure 3h et pourtant, on ne s'ennuie jamais même pas une seconde, c'est une vraie prouesse d'arriver à captiver autant le spectateur et de nous faire ressentir autant d'émotion, il n'y a aucune fausse note, c'est parfait du début à la fin. Le scénario est superbement bien écrit, il aborde beaucoup de choses que je trouve très intéressantes comme les trous noirs, l'immensité de l'univers ect. Voilà pourquoi j'aime autant les films de SF, car ils nous permettent de voyager, rêver, voir même espérer... Il y a encore beaucoup à dire, mais parfois les mots ne sont pas suffisants pour exprimer ce qu'on ressent. Je le conseille vraiment.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 166 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Si vous vous demandez si Interstellar est une expérience digne du septième art. Ne vous posez pas la question, le spectacle est grandiose. Mais arrêtons de sans cesse comparer les films d’espace avec 2001 : l’odyssée de l’espace, le chef d’œuvre de Stanley Kubrick. Près de cinquante ans plus tard, il est certain que nous trouverons des films qui s’y référencent. Concentrons-nous sur ce dernier Nolan à ne vivre que sur grand écran. Si presque trois heures peuvent sembler longues, on a pourtant l’impression que tout va trop vite. Les personnages tentent en vain des explications presque incompréhensibles pour un spectateur non scientifique. On arrivera cependant à trouver la voie du film et on s’y plait. Mais le réalisateur a préféré de nombreux plans rapprochés de ses vaisseaux plutôt que de nous laisser planer dans l’espace, dommage. Ensuite les musiques omniprésentes ne sont pas toujours bien choisies. On sent parfois l’apocalypse devant nous, alors qu’un long silence aurait été davantage perturbant. Les acteurs eux sont épatants, on se sent auprès d’eux. C’est grâce à la direction d’acteurs de Christopher Nolan qui accorde toujours une importance à la sincérité de ses personnages. Pour conclure, on aurait aucune surprise à se retrouver devant une fin ouverte propre au cinéaste. Non, les trois heures sont bâclées au nom de l’amour ! Interstellar est une expérience visuelle et scénaristique à voir malgré ses défauts pardonnables, mais la fin elle, annule tout crédit en ce que l’on attendait.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    Magnifique semble tout à fait convenir à la description d’un chef-d’œuvre accompli ! On a beau connaître la saga de succès qu’enchaine Christopher Nolan, mais son efficacité, intacte, nous surprendra toujours.
    Interstellar illustre le prolongement du travail de Stanley Kubrick avec 2001 : l’Odyssée de l’Espace. Cependant, contrairement à ce dernier, une touche de fraicheur y est ajoutée. Ce film est tout bonnement le conte des limites scientifiques de l’humanité, dans le domaine de la physique en tout genre. Le paradoxe que l’on rencontre et que l’on discute constamment est d’une incroyable perception de l’inconnu. Il ne suffisait pas d’aborder des hypothèses mal exploités, sous la forme de débat sans valeur et sans « intérêt ». L’enjeu est de rendre crédible la catastrophe et les « solutions », ce que les frères Nolan ont bien acquis.
    Cette inspiration scientifique est d’une insoutenable épreuve visuellement dans des mains de maîtres. Combiné avec les valeurs philosophiques de l’homme et de sa survie, il en résulte des rappels sévères et convaincants. Tout d’abord, que le temps est l’unique ennemi de l’humanité face à son extinction. Un monstre impartial, la notion de relativité vient nous interroger sur la vérité et le contrôle de l’espace-temps. Une dimension multiple qui cumule la vie du monde en un ensemble. C’est cette notion abstraite qui fera office d’enjeu réel pour les terriens.
    D’autre part, la faiblesse humaine est de nouveau retrouvée en échange de moments extrêmement sentimentaux partagés entre la peur et l’espoir. On soutiendra l’instinct paternel de Cooper (Matthew McConaughey), qui entrainera avec lui toute l’objectivité de la mission assignée. Un homme d’expérience qui tentera bien que mal d’identifier le but réel de cette épopée.
    A ses côtés, le professeur Brand (Michael Caine) est le moteur de la philosophie de l’espoir. Un mal pour un bien qu’il compte mettre au profit de la science. Caine ne démontre plus rien de surprenant, sa qualité est restée intacte, mais bluffe toujours autant. Anne Hathaway quant à elle, incarne sa fille. Un autre point que soulèvent la nature humaine et son amour pour la science. Ce même aveuglement qui rend fragile l’être humain dans un combat qui semble le dépasser. On peut alors placer l’intelligence artificielle qu’est TARS, porté par la voix de Bill Irwin, comme la touche d’humour et le réalisme du parcours.
    Tout tend vers le bon jugement que l’on porterait entre avancer vers un inconnu féroce et imprévisible, ou bien se retrancher sur nos pas, en attendant une issue plus qu’incertaine. C’est là tout la maîtrise de cet univers, remplit de décor vaste au silence, presque de la même résonnance de Gravity. L’adrénaline ne manquera pas de nous enfermer, sensoriellement, dans le même univers chaotique que les protagonistes. On Se confronte davantage à du spectaculaire défiant les lois physiques et chimiques telles que nous les connaissons. Les effets spéciaux seront toujours là pour nous illustrer l’interprétation d’une théorie, crédible ou non.
    Et si la futilité de Nolan ne suffisait pas à convaincre la foule perplexe, Hans Zimmer est présent pour secouer nos sens et rendre l’aventure plus attrayante. Il imprègne une fois encore la meilleure perception de l’œuvre. La teneur émotionnelle est aussi bien gérée que ce scénario implacable, pour une durée conséquente mais nécessaire pour tendre le fil conducteur ainsi que tout lé réflexion sur la métaphysique qui en découle.
    Il serait sage d’accepter cette marche et d’en comprendre la lucidité que présentent les étoiles !
    Bastian S.
    Bastian S.

    34 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    Interprétation d’Interstellar

    spoiler: Jusqu’à présent, deux interprétations d’Interstellar semblent avoir été émises : 1.Lorsque Cooper tombe dans le trou noir, il meurt instantanément ; les scènes représentées par la suite n’étant alors plus que le fruit de l’imagination de Cooper qui, comme cela lui avait été expliqué par le docteur Mann, revoit ses enfants au moment de sa mort – cette théorie s’apparente donc à une expérience de mort imminente. Si cette théorie est acceptée, il faut alors accepter que seul la plan B ait marché (le docteur Brand a tout de même, espérons-le, réussi à atteindre la planète Edmund). En effet, la communication avec sa fille n’étant alors qu’un rêve, les données quantiques du trou noir n’ont alors pas pu être transmises aux humains. 2.Lorsque Cooper tombe dans le trou noir, il réussit à parler à sa fille ; cette dernière parvient à résoudre l’équation de la gravité ; et le plan A peut fonctionner, tout comme le plan B. Ces deux théories me paraissent, et c’est bien là le problème, très bonnes l’une comme l’autre. Cependant, il faut avouer que chacune d’elles présentent des contradictions claires. Concentrons-nous tout d’abord sur les contradictions de la première théorie : a.Si l’humanité terrestre n’a pas survécu, pourquoi la seconde scène du film est-ce un témoignage d’une vielle femme contant ses souvenirs sur terre. Témoignage qui, disons-le, est le même que celui présent sur les écrans de la ferme reconstituée dans la station Cooper ? Rappelons que le début du film est très pragmatique : rien de transcendant ne s’est alors passé. Pourquoi donc brouiller les esprits avec une vidéo qui est, selon les partisans de la première théorie, uniquement rêvée par Cooper au moment de sa mort ? Cela n’a aucun sens ! b.Comment est-ce que Cooper, au moment de sa mort, parvient-il à transcender l’espace-temps en donnant une poignée de main au docteur Brand (femme) lorsque les cosmonautes traversent le trou de verre au début du film ? Si cet événement est bien rêvé par Cooper, comment est-ce que Brand et les autres cosmonautes peuvent-ils voir l’espace-temps déformé ? Cela n’a encore une fois aucun sens ! c.Le poème établit à lui seul une opposition claire : N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit, Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ; Rager, s’enrager contre la mort de la lumière. Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité, Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Dylan Thomas Le poème récité trois fois par le professeur Brand (homme), et une fois par le docteur Mann avance ici le thème de la mort. En somme, et de manière simplifiée, il interdit à quiconque se trouvant en situation de mourir, peu importe son passé, d’accepter cette dernière, d’accepter cette « bonne nuit ». Il met l’accent sur la force mentale de l’homme qui, par sa volonté et sa rage de vivre, peut déjouer le piège mortel. Dire que Cooper meurt donc instantanément lorsqu’il arrive dans le trou noir revient donc à ne donner que très peu d’importance à ce poème récité 4 fois dans le film, dont une fois au moment de la mort du professeur Mann. Passons maintenant aux oppositions de la théorie 2. Ces dernières sont quelque peu plus compliquées à déceler pour la simple et bonne raison qu’elles contredisent la logique dénotée par le film. En effet, il importe de connoter les événements du film pour les comprendre, c’est-à-dire chercher le sens profond du film, la symbolique, les indices : a.Le thème de la mort récurrent dans le film. Du début à la fin, les personnages en parle : « nous allons à l’encontre de la mort » (Brand, femme) ; « on aime nos morts, qu’y a-t-il de social là-dedans ? » (Brand, femme) ; « Ta mère m’a dit, après votre naissance, que notre rôle était alors d’être des souvenirs pour vous. Je ne veux pas encore être un fantôme pour toi. » (Cooper) ; le thème du fantôme dans la bibliothèque ; la mort du bébé du fils de Cooper, celle du grand-père des enfants, celle du Professeur Brand, de quatre cosmonautes, etc. b. Le discours du docteur Mann constitue une deuxième objection à cette théorie. Pourquoi ce dernier parlerait d’expérience de mort imminente s’il n’y en avait aucun signe dans le film. Non, ce discours est central, il doit avoir une importance majeure dans le long-métrage. Lorsque Cooper se trouve dans l’un des endroits les plus hostiles de l’univers, et qu’il voit sa fille sous une forme aussi peu commune que dans un tesseract, il est impossible que ce qu’il voit n’ait aucun lien avec ce qui a été dit antérieurement sur la mort. c. La géométrie du trou noir. Lorsque Cooper tombe dans le trou noir, la forme de celui-ci s’apparente à celle d’un tunnel. En effet, l’effet donné à la lumière au sommet du trou noir donne d’impression que sa chute ne se passe pas dans une sphère, mais dans un tube. De plus, au bout de ce tube, il n’est pas anodin qu’il y ait une lumière aveuglante. Ce tunnel terminé par une lumière aveuglante renvoie indéniablement aux expériences de mort imminente qui, racontée après coup, représentaient effectivement un tunnel terminé d’une lumière blanche. Le symbole est ici bien présent, et ne doit en aucun cas être mis de côté. Nous voilà donc devant une contradiction bien difficile à surmonter : selon les lois physiques, Cooper ne peut être mort ; cependant, la symbolique du film nous pousse à croire que c’est le cas. Que croire ? Les faits où les indices de Nolan ? La réponse est : les deux. En effet, jusqu’à maintenant, nous n’avons réfléchi au film que selon nos quatre dimensions perceptibles (largeur, hauteur, profondeur, et temps), mais le film parle bien d’une cinquième dimension : le trou de verre, les êtres du futur qui réussissent à agir sur l’espace-temps pour envoyer Cooper au sein du trou noir en créant une faille temporel sous la forme dudit trou de verre. Prenons alors un peu de distance face aux faits et tentons de penser non seulement en quatre dimensions, mais en cinq ; comme le fait d’ailleurs Cooper en étant dans le trou noir. Nolan nous donne un indice précieux sur cette cinquième dimension : l’amour. Avant de continuer la lecture, je vous conseille de regarder une vidéo bonus de l'interview de Nolan présente sur la page Allocine d'Interstellar s'intitulant "Interstellar : de quoi ça parle ?" Comme le dit Nolan, la science du futur devra, selon lui, davantage se considérer comme relative, c’est-à-dire en établissant un lien entre la perception de l’homme et son environnement ; que comme un concept absolu, totalement détachée de son observateur (l’homme). Selon Nolan, il importera alors de considérer également les sentiments humains qui peuvent, selon lui, influencer la science par le biais de l’observation et donc, de changer notre rapport au monde, de changer notre regard jusqu’à présent quatri-dimensionnel pour nous faire découvrir d’autres choses. L’élément important ici est que selon Nolan, l’amour est susceptible de nous faire découvrir autre chose car il possède une force allant au-delà de ce que la science considère. Le docteur Brand (femme) le dit d’ailleurs lorsqu’elle tente de convaincre Cooper de se rendre sur la planète Edmund. Elle avance qu’elle se sent attirée par Edmund, et qu’il est faux de négliger cette attirance ; cette dernière ayant un sens physique : elle se sent attirée par cette planète car l’amour transcende l’espace-temps. Il n’y a pas de communication « brute » entre Edmund et elle-même, mais elle se sent attirée. N’y aurait-il pas là l’ébauche d’un accès à une cinquième dimension ? Autrement dit, l’amour ne constituerait-il pas une manière très limitée et abstraite d’entrevoir une cinquième dimension ? Cooper en parle d’ailleurs dans le tesseract : il avance que les êtres du futurs maîtrisent cinq dimensions mais qu’ils ont construit un espace quatri-dimensionnel pour que Cooper, à travers l’amour, fasse le lien entre la cinquième et la quatrième dimension. Il le dit : « nous sommes la passerelle ». L’amour est alors considéré comme un lien entre notre monde perçu en quatre dimensions et une cinquième dimension. Les êtres du futur parviennent donc, selon la logique du film, à considérer pleinement l’amour, ce qui leur donne accès à une cinquième dimension. Le docteur Mann, en reprenant la pensée du professeur Brand, avance d’ailleurs qu’il y a une évolution de l’amour. Il y avait au départ uniquement l’amour propre (celui de Mann), puis l’instinct de survie s’est étendu jusqu’à ses enfants (comme Cooper) ; mais ne s’étend encore pas au-delà de ses enfants. C’est la raison pour laquelle le professeur Brand a préféré faire croire que le plan A était susceptible de fonctionner. Il avait compris que personne n’accepterait de partir à l’assaut d’une nouvelle planète si ce n’était pas pour sauver sa propre vie ainsi que celle de ses enfants. Le docteur Mann le dit : « l’homme n’est ENCORE pas capable de se considérer comme faisant partie d’une espèce. L’amour s’arrête à ses enfants. » Ce qui est donc essentiel ici est que l’amour, selon Nolan, évolue ; et plus il évolue, plus il nous donne accès à une cinquième dimension. Les être du futur ayant eu le temps d’évoluer, l’amour leur a permis de percevoir cette cinquième dimension, ce pourquoi ils réussissent à transcender l’espace-temps, tout comme commence à le faire l’amour pour nous. Cooper, en entrant dans le trou noir est donc selon moi instantanément mort pour les raisons défendues par la théorie 1. Mais en mourant, son cerveau, comme le disait le docteur Mann, fait un effort supplémentaire pour imaginer ses enfants. L’amour en jeu est alors si fort que, au sein du tesseract (qui est un espace à 5 dimensions), Cooper parvient à dépasser sa condition de simple passerelle pour la cinquième dimension et recrée ainsi un monde d’amour à cinq dimensions. Physiquement, Cooper est donc mort ; mais mentalement, à travers son amour, il continue à vivre dans cette dernière dimension indestructible par la mort ; ce pourquoi il parvient à donner la main au docteur Brand (femme) dont il est amoureux ; ce pourquoi aussi il réussit à communiquer avec sa fille en transcendant l’espace-temps, en devenant un fantôme pour elle, comme sa femme lui avait expliquée. Dans le monde à quatre dimensions, seul le plan B a donc fonctionner, mais dans celui à cinq dimensions, l’amour à supplanter l’espace-temps et le plan A a pu être mis à bien. L’amour a donc permis aux humains terrestres de survivre. Dès lors, en faisant intervenir non seulement quatre dimensions mais bien, comme le prescrit à mon sens le film, cinq ; les contradictions présentées en début d’analyse n’en sont finalement plus. Ces contradictions persistent dans notre espace quatri-dimensionnel, mais disparaissent en cinq dimensions. Le docteur Brand (femme) l’avait d’ailleurs bien dit : « on aime nos morts, qu’y a-t-il de social là-dedans ? » En effet, l’amour qu’on porte pour des êtres inexistants est, du point de vue de nos quatre dimensions, absurde : on ne peut pas aimer quelqu’un qui n’existe pas. Par contre, l’amour nous donnant un accès très limité à une cinquième dimension (qui sera pleinement percevable dans un futur lointain), il n’est dès lors plus absurde d’aimer un mort ; puisque celui-ci, dans la cinquième dimension, existe toujours. L’amour persiste donc sans aucune contradiction. En conclusion, notons que ce film de Christopher Nolan est à mon sens ultra-romantique. En somme, ces êtres du futurs, comme ils sont appelés dans le film, peuvent finalement être les morts qui, vivant dans une cinquième dimension, parviennent à transcender l’espace-temps et ainsi venir en aide aux êtres humains vivants (donc quatri-dimensionnels) ; comme le fait d’ailleurs Cooper en étant mort dans le tesseract avec sa fille. Ce film parle donc à mon avis de la vie après la mort qui nous est uniquement accessible par l’amour en tant que vivant mais, une fois disparu dans nos quatre dimensions, nous est pleinement accessible et nous permet d’aimer nos êtres proches vivant encore sur terre et, au cas où cela deviendrait nécessaire, de les aider à survivre en leur permettant de transcender l’espace-temps. Nolan lie donc à mon sens amour et science de manière remarquable et fait d’Interstellar un film absolument sublime à tous les niveaux.
    Marceau G.
    Marceau G.

    358 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    "Interstellar", ou quand Paramount et Warner se rencontrent à la production. 2013 a eu "Gravity", et 2014 a "Interstellar". C'est le genre de film duquel on sort émoustillé, tête en l'air, encore plongé dans cet univers si beau et riche... En sortant de la salle, je ne savais pas ce qui m'avait plu ou déplu, et en y repensant, j'ai du mal à émettre un avis sur ce film tellement il est magique et psychologique. Ce film c'est l'aboutissement de tout un travail pour son réalisateur, Christopher Nolan. Film fleuve et blockbuster aussi titanesque que modeste, "Interstellar" a souvent été l'objet de comparaisons avec certains monuments de la SF tels que le "Solaris" de Tarkovski, mais aussi et surtout le "2001" de Kubrick. Oui, les gens aiment bien comparer, ranger dans des catégories, au risque d'oublier le plus important : la qualité du film. Car même si il y a de quoi comparer "Interstellar" avec "2001 : l'Odyssée de l'Espace", ça n'avance pas à grand chose. Cela dit, je vais me contredire car je vais tout de même le faire ! Si fondamentalement "Interstellar" ne ressemble pas à "2001", ce-premier possède bel et bien une structure et un propos proches du second. Dans la construction scénaristique, on sent clairement l'influence de Kubrick, dans les images, et aussi dans le dénouement, ici moins indescriptible que chez Stanley, mais toutefois très échevelé ! Nolan a également parsemé son film de quelques références cinématographiques, rendant hommage ainsi à plusieurs classiques de la SF. Ce film est franchement incroyable. Je veux dire, Nolan est au sommet là, mais où c'est vraiment génial, c'est qu'il arrive à dérouter le spectateur, tout en le maintenant à son siège. La première partie est sans aucuns doutes la plus réussie cinématographiquement parlant ; c'est simple : c'est parfait. Sans clichés, ni excès, Nolan raconte une (jolie) histoire et nous émerveille. La deuxième partie, c'est tout ce qui se passe dans l'espace, quand on commence à rentrer dans la science-fiction. Là ça se corse et ça devient plus compliqué... Entre physique quantique, gravité et cinquième dimensions, il faut s'accrocher (ou bien s'appeler Einstein, Walter White ou Howard Wolowitz) pour suivre et ne pas se perdre ! Mais au-delà des complexités scientifiques, il y a les complexités scénaristiques (!) qui se traduisent par des rebondissements (trop) fréquents et des séquences (trop) longues. En effet, la fin (annonciatrice du dénouement) de la deuxième partie se prolonge presque indéfiniment, sans pour autant faire perdre le fil au spectateur qui reste toujours subjugué par au moins un aspect de cette grande réussite artistique. Le final aussi intelligent que délicat à analyser montre bien que l'Homme ne sait rien - ou du moins pas grand chose à l'échelle universelle -, que la science n'explique pas tout, et enfin, que l'on est fait pour vivre sur Terre et pas ailleurs, bien qu'il y est un message d'espoir quant à une possible colonisation d'une planète en vue d'une probable fin du monde (qui sait ?)... Bah oui, parce que c'est ça aussi l'objectif de ce film ; parler de l'Homme et de son avenir, montrer qu'il sera toujours assoiffé de connaissances, qu'il voudra toujours aller plus haut, plus loin, et tout ça plus rapidement, qu'il est prêt à sacrifier des multitudes d'espèces pour assurer sa survie, voire même des milliards d'êtres humains... Car si "Interstellar" n'est pas prétendument écolo, il y a le petit message bienvenu "ne malmenez pas notre belle et chère planète Terre" qui est présent. Nolan livre un grand et beau film de science-fiction d'anticipation, une œuvre aussi belle plastiquement que subtile moralement, une œuvre sur la vie, une œuvre sur l'amour... L'amour oui, le film en délivre aussi, en tentant de l'imposer comme solution à tous nos problèmes... Et pour incarner les personnages de ce ballet grandiose, Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine, Jessica Chastain, mais aussi John lithgow, Ellen Burstyn, Casey Affleck, Matt Damon et tant d'autres nous offres des compositions magiques et si naturelles qu'on en oublierait presque qu'ils tournent un film ! La musique admirable d'Hans Zimmer, compositeur attiré de Nolan, contribue aussi à la maestria de cet "Interstellar" ; une chose est sûre on est pas prêts de l'oublier !
    Alex*56*
    Alex*56*

    255 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    N'ayant absolument rien voulu savoir sur le film, j'ai fais abstraction de toutes nouvelles le concernant, que ce soit des bandes annonces, des news sur le film, des critiques de spectateurs (ou celles de la presse) ou même le synopsis ! Alors quand j'ai vu le film je ne m'attendais pas du tout à ça, c'est au final un voyage dans l'inconnu plaisant...
    Interstellar c'est le genre de film qu'on ne voit plus aujourd'hui, personnellement en sortant de la salle j'étais chamboulé, je ne savais plus trop quoi en penser de ce film, j'étais tiraillé entre plusieurs aspects, plusieurs opinions qui se bousculaient dans ma tête, je revoyais les images marquantes par vagues successives, puis je me suis d'abord dis : "L'emballage est garni d'intelligence, mais au fond, le cadeau en lui même n'est-il pas simple ? Ne parle t-il pas simplement de valeurs humaines maintes fois étudiées dans nombres de films ?", après je me suis laissé aller à un avis contraire, pour bien me pourrir l'esprit : "Sincèrement c'est un drame au fin fond de la galaxie qui laisse pantois, le questionnement métaphysique est subtil et captivant ! L'univers n'a jamais été aussi attirant, et puis parler de trou noir, trou de ver ou encore de chiffres binaires, ça change de parler de mustang, de kalachnikovs ou de gonzesses !". J'ai finalement cédé à ma deuxième impression, plus forte en émotion que la première, sans toutefois la mettre au placard, car si j'y ai pensé c'est qu'une partie de moi même a freiné à un moment donné. Au premier abord ça peut donc paraître simple comme scénario, un gars, américain de surcroît, qui ce porte volontaire pour sauver le monde, beaucoup de gens qui n'auraient pas vu le film pourraient donc le comparer à Armageddon ou à d'autres films de catastrophes naturelles bien vaseuses, mais ne faite surtout pas cette erreur ! C'est en quelque sorte un film avant-gardiste, sur l'impact que l'homme a sur la Terre, et sur les avancées scientifiques qui ne cessent de progresser. Beaucoup de questions existentielles sont également au cœur du film, qui y a t-il au-delà de notre portée? Existe t-il d'autres planètes habitables ? Des questions qu'on ce posent depuis des décennies, voir des siècles pour certaines. Et Christopher Nolan nous donne sa propre version, toute son imagination s'appuyant malgré tout sur des faits, certes théoriques, mais existantes tout de même. Bien sûr en extrapolant l'histoire pour nous en donner une meilleure dimension, plus intéressante que des images satellites ! Il faut s'accrocher un minimum pour suivre l'histoire, des passages (très) scientifiques pourront parfois perdre le spectateur, et la mise en scène laisse place à des interprétations métaphoriques sur pas mal de thèmes, je ne délivrerai pas ma vision du film, car elle est quand même très liée au déroulement de l'histoire, et la dévoilée serait tout bonnement raconter le film, hors il mérite qu'on s'y attarde, puis quelle importance de la vision que je m'en fais, c'est la votre qui compte !

    Sinon la photographie est très belle comme on pouvait s'y attendre, le voyage dans l'espace laisse place à de nombreux plaisirs visuelles. Mais il est inévitable de ne pas le comparer à l'autre film spatial de l'année dernière, Gravity ! Sur le plan scénaristique Interstellar m'emballe plus, bien qu'il ne faille pas réduire Gravity à un simple spectacle visuel, beaucoup de spectateurs en ont fait leur cheval de bataille d'ailleurs, réduisant le film à cela, par contre sur l'aspect immersif Gravity l'emporte haut la main, la 3D (parfaite) et l'intimité de l'atmosphère terrestre aidants, car Nolan prend le risque de nous emmener dans diverses endroits, au demeurant, somptueux ! Parlons maintenant de Hans Zimmer, ou plutôt de son travail sur Interstellar, c'est pas novateur mais il a pas perdu la main ! Il nous fait du Zimmer en somme, toutes les scènes ou l'émotion est présente il arrive à l'amplifier, c'est d'ailleurs par ses compositions que j'ai été ému dans ce film, il arrive à donner une autre dimension à la mise en scène de Nolan. Le casting est parfait pour un film avec une telle ambition, Matthew McConaughey et Anne Hathaway en tête. Comme je l'ai dis dans l'introduction j'ai fais abstraction de toutes informations sur le film, ne connaissant le nom que d'un seul acteur connu à l'affiche, celui de McConaughey, ayant furtivement cru voir le visage d'Hathaway dans une action promotionnelle télévisuelle ! Et si j'avais approfondis mes recherches sur le film (comme je le fais pour quasi tout les films que je vais voir) avant d'aller le voir en salle j'aurais découvert deux autres noms intéressants, que j'ai finalement découvert avec plaisir dans la salle obscure, surtout une actrice pour ne pas la nommer. Franchement résister à la tentation du tapage promotionnel c'est un bonheur supplémentaire lorsqu'on découvre le film, je n'ai eu besoin que de l'essentiel pour me décider, c'est à dire Nolan/McConaughey/Zimmer, un trio qui m'a servi de garde-fou ! En bref ce film fait partie des mastodontes de cette année 2014, un des meilleurs films de l'année avec Mommy de Xavier Dolan. La mise en scène osée, qui joue avec la temporalité est malicieuse, accompagné par les musiques d'un des plus grands compositeurs actuels, et d'acteurs excellents, dont j'ai pu percevoir l'interprétation physique malgré un doublage français plutôt bon, mais ça ne vaut pas la voix originale de McConaughey ! L'histoire attire la complexité dans ses sujets, mais ça entraîne à de nombreuses questions et interprétations pour les plus intéressés ! Une photographie magnifique accompagne le long périple de nos explorateurs ! C'est un genre de film qu'on aimerait voir plus souvent, "ou pas ?", car sa rareté en fait un événement cinématographique, et puis tout le monde ne peut ce targuer d'avoir le talent de Nolan pour la mise en scène ! Un film dont le temps est au centre du film, 2h49 ça passe tellement vite...
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Grosse déception. Certes, les effets spéciaux sont très réussis (ce qui est normal de nos jours pour un film disposant d'un tel budget) et l'interprétation est assez juste mais on ne croit jamais à cette histoire. En effet, la première partie sur Terre contient un "hasard" un peu énorme spoiler: (Cooper qui arrive sur la base spatiale où va partir une mission où il manquait un homme comme lui !!!)
    , la seconde partie contient des retournements de situations assez peu crédibles spoiler: (la trahison concernant le but de la mission et celle du personnage surprise interprété par Matt Damon)
    et la dernière partie qui est une sorte de spiritisme spoiler: (Matthew McConaughey qui tombe de son vaisseau pour atterrir dans un univers qui lui permet de communiquer avec sa fille dans le passé en se situant derrière sa bibliothèque !!!)
    qui va à l'encontre de l'aspect scientifique que le réalisateur a essayé de développer pendant tout le film. Cela s'ajoute à l'ennui qui l'on peut ressentir pendant le film,ennui créé par l'accumulation d'aspects scientifiques que le spectateur lambda ne connait pas obligatoirement, par la complication de son scénario et par la volonté de créer un propos philosophique. Nolan donne l'impression d'avoir voulu faire son propre 2001, l'Odyssée de l'espace (impression renforcée par la dernière partie métaphysique mais qui ne possède pas l'aspect fascinant de celle du film de Kubrick) et d'avoir été trop ambitieux. Espérons que, comme pour son modèle, plusieurs visions soient nécessaire pour réussir à commencer à comprendre et à réellement apprécier le film.
    Marc Bacqué
    Marc Bacqué

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    "J'ai voyagé pendant 3h, et j'ai du mal a m'en remettre!" Ce furent les premiers mots que j'ai dit a ma femme en rentrant du cinéma, Sonné par l'histoire, les images, les rebondissements, les sentiments intenses qui habitent ce film. Un must de la SF!
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