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Critique de Monique Pantel dans Europe 1
64 abonnés
355 critiques
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2,0
Publiée le 7 novembre 2016
Eh ben c'est du Wes Anderson, il est de ceux dont les cinéphiles parlent avec extase. Eh bien c'est à dire que ce train fait rêver, ce Darjeeling qui traverse les Indes... Il est fascinant, le train, avec des hôtesses, buffet, et tout ça. Moi j'aimerais faire ce voyage là spoiler: mais sans les trois frères. Ils sont fatigants, ils sont barbants, ils font que crier. Ils sont complètement dingues, et voilà.
Pour moi ce film n'a pas de scénario, c'est véritablement nul. Par contre, je mets 2 étoiles pour la photographie, les images et la culture. Je ne retiens du film qu'un voyage en Inde, rien de plus.
The Darjeeling Limited s’impose aujourd’hui comme l’un des classiques de Wes Anderson. Après The Royal Tenenbaums (qui demeure mon film favoris de ce réalisateur) et avant The Fantastic Mr Fox, il nous livre encore une belle leçon de famille. Tout comme Tim Burton a sa « famille d’acteur », Wes Anderson a la sienne : Adrien Brody, Jason Schwartzman & Owen Wilson forment encore un trio crédible de personnages contrastés et attachants. Ce Road movie est une sorte de prétexte, car si quelques clichés indiens ponctuent le film, nous assistons plus à une quête fraternelle que spirituelle. Ce qui n’est pas pour me déplaire ! Le rythme de cette comédie est paradoxalement lent et plein de rebondissements, bien que le Happy Ending soit prévisible. Ces fameuses situations ubuesques et l’humour décalé (adjectif qui correspond bien à la BO aussi) nous confirment bien que nous sommes face à un film de Wes Anderson ! D’un point de vue absolument subjectif, je trouve qu’il manque un petit quelque chose que je ne saurais décrire et qui instaure des petites longueurs. Sinon, je conclue sur ce qui me rend particulièrement sensible à ce cinéma indépendant : la palette de couleurs très soignée et ce mélange de nostalgie / mélancolie qui court sur les rails du Darjeeling Limited. Mais surtout, ce que j’aime chez Wes Anderson, c’est sa symbolique, sa façon de réaliser ce que j’appellerais des « films-contes ».
Dans le digne style habituel du réalisateur, l'aventure est enthousiasmante. Je ne suis pas un fan absolu mais le film a une bonne dose d'humour. Le trio fonctionne très bien et ce n'est pas trop long mais on aurait aimé une trame et un peu plus aboutie...
1h47 de vide intersidéral !!! Je n ai rarement vu un film aussi creux , c'est pas qu'il est raté , mal réalisé ou même mal interprété ce film , il est juste VIDE comme rarement un film ne l a été , il ne se passe absolument RIEN pendant 1h47 !!!
L'univers de Wes Anderson est décidément décalé. Ici on a un parcours initiatique pour trois tordus, mention spéciale pour l'interprétation d'Adrian Brody. Alors forcément, ça dérape, c'est ridicule et kitsch, mais c'est également fourmillant de bonnes idées. Derrière la légèreté du ton se cache l'histoire de trois frères à qui leurs parents manquent, qui comblent ce manque comme ils peuvent. Souvent surprenant, A Bord du Darjeeling limited est plus subtil qu'il n'y paraît de prime abord, et excellent pour rendre la bonne humeur au spectateur.
Ce qu'on m'avait présenté comme un petit chef d'oeuvre, un feel-good movie, s'est avéré très décevant. Pourquoi avoir placé l'histoire en Inde, alors que ni le pays ni sa culture ne sont vraiment montrés dans ce film exceptéspoiler: lors de l'enterrement du jeune garçon ? Et puis ces personnages absolument improbables par leur façon d'être, clairement centrés sur eux-mêmes, et que le spectateur devrait trouver géniaux et dont il devrait excuser l'irrespect à cause d'une blessure de la vie... ça me fatigue, ça devient monnaie courante et un peu trop simple pour beaucoup de films actuels. À mon avis, ce film n'a pas de vraie histoire ni de sens caché. Il s'agit juste de 3 frères qu'on envoie en Inde avec leurs bon looks occidentaux et qui ne se préoccupent que d'eux mêmes, spoiler: la preuve quand Peter n'arrive pas à sauver un des jeunes garçons, tout ce qui le préoccupe est que les gens sachent qu'il a voulu le sauver et il semble plus déçu par son échec par rapport à ses frères que par la mort du garçon . En bref: le film n'est pas ennuyeux mais n'a aucun sens et aucune raison d'être.
Je suis déçu. J'ai avec ce film la même impression qu'avec La famille Tenenbaum : je n'arrive pas à accrocher aux personnages, à l'histoire et aux enjeux. En plus de ça Anderson n'use pas ici de son délicieux humour habituel, ce qui fait que je me suis pas mal ennuyé par moments. Alors comme en témoigne ma note, je n'ai pas non plus détesté : Anderson reste Anderson, donc la mise en scène est propre, l'esthétique est andersonienne, c'est-à-dire très colorée, et certaines scènes sont très réussies, sans oublier les acteurs qui sont bons (en particulier Brody). Si vous aimez les films plus axés "émotion" d'Anderson, vous apprécierez A bord du Darjeeling limited, ça n'a été mon cas qu'à moitié.
C'est drole, bien ecrit, remarquablement intrrprete et divertissant. Apres, le film n'est pas sans defaut, mais l'excellente realisation et le visuel font du Darjeeling Limited un très bon film.
Découverte d’un cinéaste, d’un style, d’une ambiance avec l’appréhension de s’ennuyer un peu devant un film d’auteur élitiste et hermétique. Divine surprise, le parcours de ces 3 frères, finalement un peu paumés, gentiment barrés est un vrai petit bijou d’humour discret et classe. Beaucoup de mélancolie, de fêlures dans les vies de ces 3 êtres mais le tout est illuminé par la caméra de Wes Anderson avec des images et des couleurs chatoyantes. La première partie dans le train est un régal et la découverte de l’Inde à travers ce périple est finement ciselée. Un très bon film, à la fin certes peu originale mais surtout 3 grandes prestations d’acteurs dont le génial Adrien Brody comme toujours époustouflant. Une belle façon de découvrir un cinéma d’auteur intelligent sans avoir l’impression d’être exclu et pas assez pointu et intelligent pour le comprendre et l’apprécier.
Ce Djarjeeling Limited a les défauts de tout Wes Anderson, en même temps que les qualités que je suis bien forcé de lui reconnaître. Peu de réalisateurs, aujourd'hui en tout cas, imposent en aussi peu de plans ou de dialogues une identité aussi marquée que le fait le réalisateur américain. Si on creuse un minimum, on peut même réellement se demander si tous ces films ne sont pas que les photos d'un seul et même album : les personnages et le décor changent plus ou moins, mais ni l’œil du photographe, ni les moyens techniques et ni le thème de fond ne varient d'un poil. Toujours cette même histoire de retrouvailles familiales, comme d'habitude pas tout à fait complètes (c'est ce qui fait l'intérêt mélancolique de ces films, qui évitent le bon sentiment, la naïveté, la monochromie). Toujours ces mêmes plans sur-cadrés, ces mêmes choix d'angles parfaitement géométriques qui donnent l'impression de se balader dans un parc d'attraction plein de vie, où tout nous est montré avec minutie mais où rien ne fait pourtant l'effet d'un calcul. Peut-être, justement et au contraire, l'effet d'assister au grand jeu de la vie, dont le comique involontaire est si bien souligné par ce côté théâtral et trop parfait, avec malice et sans aucun cynisme, bien entendu. Bref, Anderson se répète, sans arrêt. Au fond, cela ne me dérange pas du tout. La petite gêne que j'ai encore ressenti devant The Djarjeeling Limited vient plutôt de son manque d'impact sur le plan de l'émotion ; à trop voir Anderson répéter ces scénarios aux virages random, on finirait presque par s'abandonner avec paresse au détours du récit sans chercher à s'y projeter, sans prêter aux personnages la part de nous dont ils ont besoin pour émouvoir. Mais beaucoup plus que ça, c'est le ton narratif qui pâtit un peu de cette langueur, l'impact de chaque scène se diluant dans la mélancolie ambiante sans jamais vraiment atteindre de sommet. Chaque image parait donc aussi sympathique qu'Anderson semble le vouloir, mais on ne voit jamais au-delà de cette esquisse d'émotion qu'il refuse sans doute pour que, lorsqu'on prend davantage de recul pour contempler le récit dans son ensemble, on y perce l'incertitude d'où émergent les douleurs de la vie comme ses joies. C'est un choix pas déméritant, mais qui m'empêche d'entrer à fond dans une histoire que je finis par voir avec trop de distance. Joli mais un peu vain, en ce qui me concerne.
Wes Anderson c'est la forme si reconnaissable avec ces couleurs, ces plans dévoilant un décors théâtralement mise en place. Puis ces personnages, loufoques, drôles, tous ayant une partie sombre cachée mais qu'ils esquivent toujours avec un flegme humoristique propre au réalisateur. C'est donc bien tout cela que l'on retrouve avec joie dans cette épopée indienne, voyage initiatique afin de renouer les liens fraternels. Mais j'ai toujours ce même sentiment avec Anderson, que malgré toutes ces bonnes intentions le film ne capte pas toute mon attention. Tandis qu'énoncé comme cela, c'est exactement ce type de film que je cherche à visionner avec un intérêt tout particulier. Comme si derrière cette pellicule visuelle et créative appliquée, soignée et travaillée, il manquait tout simplement une âme sincère à l’œuvre. C'est aussi le même problème que l'on retrouve chez Tim Burton ces dernières années, la patte de l'auteur semble se suffire à elle-même mais à bon entendeur... En tout cas le rail-trip que l'on vit ici est tout simplement exquis comme on peut s'y attendre, les personnages secondaires sont la pour dévoiler toutes les faces de nos trois personnages centraux et ne font qu'accentuer la grâce autour du thème central. Chacun se bat avec ses démons à sa façon, jusqu'à la confrontation ultime maternelle. Du Wes Anderson dans ce qu'il a de plus beau à nous offrir, et à nous frustrer aussi...
Une excellente surprise que ce Darjeeling Limited, qui me permet de démarrer de manière plus que positive la filmographie de Wes Anderson. La première chose qui frappe, c'est son sens de la mise en scène, très singulier et extrêmement tape à l'oeil, à base de panoramiques multiples, de cadrages très précis et symétriques et de courte focale, le style W. Anderson frappe dés les premières secondes. Mais plus que le style, c'est également les personnages qui intéressent. Avec pour trio principal JAson Schwartzman, Owen Wilson et Adrien Brody, inutile de dire que l'on est face à du très bon jeu, au service de dialogues et de situations pour certaines très très drôles. La musique est elle aussi très sympa, je regrette seulement une fin légèrement trop simple. Malgré ça, les décors sont superbes, la première partie dans le train est juste excellente, la photo sublime et le rythme ne nous perd pas.
Au final, j'ai été très conquis pas ce film, poétique, beau et envoûtant, à ne pas manquer !
Si la réalisation très géométrique et technique, comme toujours, de Wes Anderson est à la fois, et paradoxalement, géniale et source de difficultés à se plonger dans l'histoire, elle n'en est pas moins lumineuse et réjouissante. Le réalisateur se rattrape d'ailleurs en explorant un scénario, qui reste (très) intéressant, jusqu'au bout afin de clore parfaitement la boucle et de répondre à tous les problèmes posés. Comme souvent chez Wes Anderson, A bord du Darjeeling Limited fait partie de ces films qui font du bien et qu'on voudrait revoir encore et encore.