Il n'en a pas l'air comme ça mais Payback est ce que l'on pourrait appeler une nouvelle version. L'originale date de 1967 sous le petit nom de Point Blank (Le Point de non-retour en V.F), avec Lee Marvin. La convergence entre les deux œuvres réside dans leur géniteur putatif Richard Stark (de son vrai nom Donald Westlake), grand nom du polar qu'il a contribué à élever par sa simple écriture. Sauf que la transposition doit d'abord s'adapter au comédien qui va se glisser dans le costume de Parker (renommé ici Porter). Lee Marvin fit corps avec le personnage de papier, taciturne et méthodique. Mel Gibson joue sur un registre analogue tout en y injectant charme goguenard. Bien vu : le film se révèle froid et pince-sans-rire comme le roman original, bien qu'il soit agrémenté d'une ironie plus prononcée, une caractéristique plus proche de son acteur principal. Noir et sec, comme un whisky bien frappé. L'œuvre présente la particularité d'avoir deux versions. La première (celle-ci), plus vendeuse, présente une patine délavée et bénéficie d'une voix-off sarcastique ainsi qu'un acte final totalement différent. La version director's cut (justement baptisée Straight Up = sec, direct) est une ligne droite continue. Si la photographie offre plus de couleurs et de contrastes, le ton est à contrario plus frigorifique, moins aimable. Le film a beau être identique sur 80 % de sa longueur, ces deux choix suffisent à lui donner l'allure d'un autre animal. Le vrai changement intervient sur ces 20 derniers %, qui troquent les magouilles et le face-à-face avec un baron pour une fusillade impitoyable en lieu public. Personnellement, je préfère la version sortie en salles, elle manie très bien l'humour et le côté jusqu'au-boutiste de Mad Mel. Un brillant petit film.
Petit polar apparement sans prétention mais qui s'avère très bien fait, en particilier grâce au savoir-faire de Brian Helgeland, brillant scénariste dont c'est le premier film comme metteur en scène. Connaisseur du genre, Helgeland s'amuse avec les codes et les passages obligés, et parvient à conserver un équilibre entre hommage sincère au polar et dimension parodique.
Du noir, du noir, du blanc sale, du gris et puis aussi du marron et puis du sang un peu rouillé, des os qui craquent, un piercing qui déchire les chairs et le nez de l'idiot qui le porte, des sados-masos et un Mel Gibson marmoréen, granitique et bourré d'un humour sombre comme sa mine... Rarement un film aura autant détruit d'os, de nez et de doigts de pied, tout ça pour une dette d'argent ma foi relativement modeste... Bref, un petit plaisir jouissif et coupable qui donne envie de défoncer la gueule du prochain connard qui vous tape sur le système et cela avec un grand sourire et sans remords aucun... Encore!!!
un excellent polar noir comme on les aime avec mel gibson dans un formidable role d anti heros. tres violent, bien vicelé le premier film de brian hedgeland es prenant du debut a la fin, avec un casting en beton armé (james coburn, kriss kristofferson, bill duke et la belle maria bello) et un enchainement de scene tantot spectaculaire tanto bourré d'humour noir
Ca fait un moment mais je garde un très bon souvenir de ce film, noir, violent, captivant et un très bon Mel Gibson ! Un film qui mérite une meilleur posterité !
Je trouve ce film incroyable, glisser Mel Gibson dans la peau du méchant fallait y penser!! Une histoire coupé aux ciseaux!! Et une mise en scène, pour un premier film, efficace!!
La vengeance, thème favori de Mel Gibson, est traitée avec violence dans un film sombre et brutal. Les couleurs, l'image granuleuse et les cigarettes que l'on fume à profusion renvoient à l'ambiance très "sixties", comme les décors intemporels et les accessoires rétros. Certains personnages sont caricaturés à outrance, certaines scènes sont même ridicules. Le scénario est convenu et sans surprises, parfois même simpliste. Mais le personnage central est astucieux ; l'humour noir, le charisme de Mel Gibson et le rythme soutenu (parfois par une bande-son trop envahissante) sauvent l'ensemble de la brutalité omniprésente dans laquelle semble se complaire le réalisateur. Au final, un bon divertissement...
Payback : Ce thriller touche du doigt la perfection dans son genre. Vraiment, un des meilleurs films policier que j’ai jamais vu. Tout est aux petits oignons. Déjà, le film dégage une ambiance sombre et rurale grâce à une réalisation tout simplement magistrale. La mise en scène est très soignée, le grain et le contraste de la lumière pour rendre le film encore plus sombre est juste extra, et puis, les plans de caméra sont très bien choisit, le tout est juste excellent (rien que l’excellente intro donne le ton du film : comment faire pour ce refaire avec zéro dollar en poche, ce film vous le montre : juste jouissif). Ensuite, le scénario est certes du déjà vu mais il est tellement bien ficelé et rythmé comme ce n’est pas permit. C’est simple, on ne s’ennuie jamais car il se passe toujours un truck et on a de l’intérêt pour le film. Car des fois, les thrillers ont quelques longueurs, la jamais. Car, c’est un truand qui se fait volé sa part du gâteau lord d’un braquage et après cette fait passé pour mort, il veut juste son fric, c’est tout. Et donc il va s’attaqué à une organisation puissante de manière culotté et ça c’est bon. Car, il y a une pointe d’humour cynique du film et ça j’adore. Du au personnage principale intelligent et malin qui est superbement interprété par un Mel Gibson des plus sombre et charismatique. Et pour finir, les musiques très jazz collent parfaitement à l’ambiance du film. Donc voila, je crois que j’ai tout dis, vous savez ce qui vous reste à faire.