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tuco-ramirez
111 abonnés
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3,0
Publiée le 30 mai 2016
Dernier opus de la trilogie, tourné 5 ans après le second, il nous projette 20 ans après le début de l’histoire. Césariot a 20 ans, étudiant Polytechnicien à Paris, son retour à Marseille va signer la fin d’un non-dit sur ses origines paternelles. Contrairement à Marius et Fanny, ce dernier fût écrit exclusivement pour le cinéma ce qui n’empêche pas une construction très théâtrale à nouveau du film avec de longues séquences en huis clos. La première longue scène avec Panisse mourant se présente comme un acte d’une pièce évoluant sous forme de scènes au gré des entrées et sorties des personnages. Celle-ci, même si trainant en longueur, offre quelques moments très drôles. Ensuite, Pagnol derrière la caméra se révèle très souvent maladroit ; maladresses non rattrapées par un montage approximatif. Certaines scènes perdent aussi de leurs forces potentielles. Ecrire de belles et puissantes histoires humaines est une chose, la mise en scène en est une autre. Et sur l’écriture elle-même, la première moitié repose la problématique laissée en plan à l’issue de « Fanny » en s’attardant trop. Trop long, nous n’apprenons rien de neuf, heureusement que les enjeux naissent et se résolvent sur la seconde moitié du film. Pas le meilleur, mais il a le mérite de clore la trilogie de manière intelligente et positive. Dommage que le personnage central de Césariot tenu par André Fouché est fade voire pénible… il dénote clairement au milieu de Raimu et Fresnay
Après "Marius" et "Fanny" voilà le troisième opus qui finit la Trilogie Marseillaise. Pagnol réalise lui-même, cette fois-ci, ce film. "César" est particuliercar, outre le fait que l'auteur mets en scène, il a également écrit ce scénario spécialement et d'abord pour le grand céran et non pas pour le théâtre (ce qui était le cas pour les deux premiers). "César" est donc né de la volonté forte et originelle de son auteur. Sans doute éveillé par "Marius" et "Fanny" Pagnol se fait l amain sur d'autres films après 1933 avec notamment "Angèle" (1934). Avec ce troisième film l'histoire fait un bond puisqu'on se retrouve 20 ans après la fin de "Fanny", le fils Césariot étant devenu un jeune homme. La saga se conclut donc avec les conséquences familiales, les retrouvailles, la gouaille de la canebière et surtout ce magnifiquer casting avec un Raimu toujours au sommet. Ce film ne sera adapté pour le théâtre qu'en 1946... Ce film conclut de belle manière une trilogie cohérente et magnifiquement écrite. Chef d'oeuvre 3ème...
Et ainsi se clôt la trilogie de Pagnol, nous offrant là trois beaux bijoux du cinéma, qui sont des tickets vivants pour un ailleurs provençal d'une époque passée délicieuse, dont l'ouverture émeut et faire rire tout à la fois (la mort de Panisse qui ne se passe absolument pas comme prévu, donnant bien du mal à ce pauvre curé...) ainsi que sa fin réjouissante (n'en disons pas plus, pour garder la magie à ceux qui n'auront pas eu la joie immense de lire la pièce). Raimu, une fois encore, domine le haut de l'interprétation, bien que les compères et commères ne soient pas en reste... La rencontre entre toute la petite famille est bien mouvementée et émouvante. Les répliques bien trouvées fusent, les estocades verbales sont magistrales, et l'on arrive avec pincement au cœur à la fin, de savoir que ce petit monde méditerranéen nous quitte. Alors on se rassure avec le final qu'on attend tous depuis le premier film Marius, comme un soulagement longtemps souhaité, et rien ne nous ferait plus plaisir que de revoir la série une fois prochaine pour replonger dans cet univers unique et vivant à lui seul. Une conclusion magistrale.
Si "Marius" était centré sur le personnage de Marius (Pierre Fresnay), "Fanny" sur celui de Fanny (Orane Demazis), "César" quant à lui met pourtant en avant le nouveau venu, le jeune Césariot. Un peu antipathique au milieu d'une galerie de portraits sympathiques, avec son ton condescendant et ses jugements, il casse un peu l'ambiance marseillaise bonne-enfant . Moins comique et moins dramatique que les précédents, cet épisode vient cependant conclure une trilogie mythique, tout en rendant hommage à son acteur emblématique, Raimu, qui avec sa classe en fit un des premiers succès du cinéma parlant.
Le troisième et dernier chef d'œuvre de la trilogie. Un Raimu extraordinaire et une histoire toujours aussi prenante. Je ne m'en lasserai jamais. Merci Mr Pagnol
Dernier volet de la trilogie marseillaise. Cette fois, on est transposé vingt ans après le premier film. Le petit Césariot a bien grandit, il fait d'ailleurs de grandes études à Paris. Marius en a fini avec les voyages et vie aujourd'hui à Toulon, où il est devenu garagiste. César vieillit, mais est toujours à la tête du bar de la Marine, marqué par son passé et les altercations avec son fils et ce secret qu'il maintien dur comme fer. On note bien la différence entre ce film et les deux précédents. Même si la trame principale reste la même, elle coule moins de source que la liaison entre les deux précédents. Certainement ressenti par l'écart d'années dans le scénario. On ose plus vraiment croire en une histoire entre Marius et Fanny, pourtant après la disparition de Panisse, on espère... Mais Marius est bien trop marqué par cette histoire et même la rencontre avec son fils ne change pas les rancœurs. Au clap de fin, on commence à spéculer avec le fameux "Et si...", "Et si Marius n'était pas parti", "Et si Fanny l'avait attendu"... La fin laisse presque une porte ouverte à des suites que l'on rêverait mais qui n'aurait plus grand chose à raconter si ce n'est la vie elle même. J'étais triste que leur vie se referme. De quitter ses personnages auxquels je m'étais tant attacher. Mais je revisionnerai avec plaisir ses trois films, empreints de cette vie marseillaise qui me manque tant.
Pour le troisième et dernier volet de la Trilogie marseillaise (« Marius », « Fanny » et « César »), Marcel Pagnol prend seul les commandes de la réalisation. Directement écrit pour le cinéma, ce film, sorti en 1936, possède un aspect moins théâtral et plus dynamique que les précédents avec notamment l’utilisation de champs et contre-champs. Les personnages principaux (Raimu, Pierre Fresnay, Fernand Charpin, Orane Demazis) utilisent moins le cabotinage et livrent une profonde réflexion sur les retrouvailles, les déchirements familiaux et le pardon. Bref, une œuvre incontournable où seul l’amour triomphe.
Marcel Pagnol clôt avec brio sa trilogie marseillaise dans ce dernier opus imaginé directement pour le cinéma et où l'auteur passe officiellement derrière la caméra. Au cours de plusieurs séquences d'anthologie, les vieilles rancœurs et vérités oubliées vont s'exprimer, parfois avec violence, toujours avec émotion, et les histoires familiales et amoureuses des formidables personnages aux accents chantants vont se dénouer. Une nouvelle fois, mention spéciale à tous les acteurs – Raimu, Orane Demazis, Pierre Fresnay, Fernand Charpin et le petit dernier, André Fouché – qui offrent des prestations magistrales. Éblouissant.
Marcel Pagnol produit et réalise le dernier volet de sa trilogie marseillaise, en plus d'avoir écrit le scénario et les dialogues, eux-mêmes calqués sur sa propre pièce. D'ailleurs, Marcel prend quelques libertés sur cette dernière. Raimu & Fresnay sont toujours aussi excellents, mais c'est Orane Demazis qui tire son épingle du jeu selon moi dans cette partie. Les dernières vingt minutes sont une conclusion à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre. Précisons que ce troisième volet est nettement plus dramatique que les deux précédents. Un classique.
Comment faire d'une histoire somme toute banale un film qui vous capte, vous aspire, vous impressionne à jamais? Vous ne savez pas? Regardez cette trilogie! C'est le cinéma dans toute sa splendeur. Des acteurs comme on en voit peu, des dialogues ciselés aux petits oignons, ou pas un mot ne tombe pas à point. C'est l'excellence à l'état pur. A voir par tous pour apprendre LE cinéma.
De cette fameuse trilogie, je retiens surtout le premier "Marius", l'affrontement père fils César et Marius est le grand moment de cette trilogie. Rencontre au sommet de 2 grands acteurs de l'époque, Raimu et Pierre Fresnay sur des savoureux dialogues de Pagnol, ici (comme souvent) plus inspiré comme auteur que comme cinéaste. Difficile aussi de rester insensible à la fameuse partie de cartes, d'un humour irrésistible. Les 2 autres volets sont de plus en plus mélodramatiques et le jeu des autres acteurs est plus daté et moins convaincant.
J'ai trouvé ce dernier volet, effectivement le plus émouvant des trois, un peu en deça des précédents; peut-être à cause du petit Césariot que je n'ai pas trouvé magnifiquement incarné; en revanche Marius est vraiment très convaincant. Il n'en demeur pas moins que c'est un bon film, malgré les décennies qui s'écoulent. Des moments forts, comme le conseil de famille par exemple.
Pour ce troisième et ultime volets je dois dire qu'il est tout aussi bon que ces deux précédents : On a ici un peu plus d'acteurs présents dans ce film et l'apparition notamment du fils de Fanny avec une histoire centré sur ce nouveau personnage ou il découvre son vrai père, à ses recherches pour le retrouver et
auquel on assiste aux retrouvailles père / fils émouvantes
dans un scénario très performant et avec toujours ces dialogues et des scènes parfaites. Une musique douce et envoûtante s'ajoute au film et une fin concluante achevant définitivement cette mythique trilogie.
Beau film, très grand classique français où l'on voit une tragédie marseillaise.Le réalisateur nous dévoile la ville et ses habitants de manière très intimiste. Le langage est le point fort chez ce réalisateur. La fin est digne d'une tragédie grecque. A découvrir.