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    Paris nous appartient
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    16 critiques spectateurs

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    groil-groil
    groil-groil

    74 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2007
    La sortie en dvd, dans une édition de toute beauté, du tout premier long-métrage de Jacques Rivette est un événement d’importance capitale pour tout cinéphile qui se respecte. Tourné dès 1958, achevé en 1960 et finalement sorti sur les écrans en 1961, ce film est, à l’instar d’« À bout de Souffle » de Jean-Luc Godard, mais pour des raisons différentes, une sorte de manifeste de la Nouvelle Vague. Rompant catégoriquement avec « une certaine tendance du cinéma français », Rivette n’est pourtant pas encore de plein pied dans les principes de mise en scène élaborés par les « jeunes Turcs », sans doute car il est en train d’en écrire ici les principes fondateurs. On sent qu’il s’inspire aussi de cinéastes tel qu’André Cayatte, mais encore, et surtout, de ses grands maîtres tels Howard Hawks, Fritz Lang, Roberto Rossellini ou Louis Feuillade. Pourtant, tous les principes fondamentaux de Jacques Rivette sont déjà présents ici, bien plus qu’en gestation : la théorie du complot, l’existence de sociétés secrètes, l’importance visuelle de la ville de Paris, la rigueur des mouvements de caméra, la prédominance du théâtre au sein du corpus filmique comme mise en abîme du schéma actantiel, le savant métissage entre improvisation et rigueur de l’exactitude, tout Rivette est dans « Paris nous appartient ». Le film narre la vie d’une jeune étudiante en Anglais, Anne, qui est introduite par son frère dans un cercle d’intellectuels artistes politisés dont l’un des membres, Juan, vient de se suicider. Ils sont persuadés que leur ami a en fait été assassiné, et qu’il est le premier de la liste… Ils seraient victimes d’un complot politique d’envergure, et ils vont entretenir une paranoïa aiguë qui en poussera certains à la folie pure… Comme toujours, Rivette distille les informations de son scénario avec lenteur et parcimonie, beaucoup plus intéressé par l’installation d’un climat que par la résolution d’une énigme. Dans ce film où apparaissent plusieurs de ces amis dont Claude Chabrol,
    Francois R
    Francois R

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Ambiance très Nouvelle Vague, de bons acteurs, dont l’actrice principale, Betty Schneider, et la belle et mystérieuse Françoise Prévost. Apparition de Brialy, Chabrol, Demy, Godard. 
    Malheureusement, le scénario est plein de trous et l’histoire ne tient pas debout. On hésite entre la comédie de mœurs, le film d’espionnage, le film politique. Certains personnages sont un peu travaillés, mais les nombreux autres sont inaboutis. Si l’on arrive à tenir la première demi-heure sans partir ou s’endormir on finit tomber sous le charme de ce film malgré ses lacunes, ses dialogues verbeux, sa musique « contemporaine omniprésente et une mauvaise qualité du son.
    C’est qu’il a par ailleurs des atouts : une ambiance originale, une mise en scène impeccable, une belle photo et le très convaincant jeu des acteurs. Ce film inabouti frôle par instants le sublime sans pour autant convaincre.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Un énigmatique long métrage, dont j'attendais manifestement trop. Derrière son titre alléchant et frondeur se cache en réalité un film en demi-teinte, tiraillé entre classicisme et modernité. Certes «Paris Nous Appartient» n'est pas dénué de qualités : une photographie exemplaire, une réalisation impeccable et maîtrisée, quelques excellents acteurs, des thèmes intéressants (le théâtre, l'art,...) et même des trouvailles visuelles particulièrement bienvenues (les dessins torturés de l'artiste peintre). Et le must, l'apparition sympathique de quelques figures majeures de la Nouvelle Vague : Godard, Chabrol, Demy... Mais la liste des aspects positifs du film s'achève à peu près là. Tout d'abord l'interprétation est bien trop inégale et la jeune héroïne est loin d'être inoubliable. Puis le scénario est laborieux, parfois tiré par les cheveux et rarement captivant. On suit cette enquête avec le plus grand des scepticismes quant à son intérêt et à l'importance des révélations finales. Révélations qui paraîtrons bien frustrantes au regard des efforts stylistiques et narratifs déployés par Jacques Rivette. Certes l'ambiance étrange et mystérieuse est remarquable, mais cela ne me semble pas suffisant pour voir en ce film un réel chef-d'oeuvre. Nul doute que le petit Antoine Doinel se sera endormi en regardant «Paris Nous Appartient» au cinéma avec ses parents dans «Les 400 Coups»... [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2010
    Le premier long métrage de Jacques Rivette contient déjà la plupart de ses thèmes futurs et en premier lieu, bien évidemment, la persécution. Y a-t-il un complot contre les protagonistes ou tout cela provient-il de leur imagination ? La fin accréditerait plutôt la deuxième thèse avec sa question finale en forme d’incertitude angoissante. En fait, c’est le résumé de la vie humaine qui est ici exposé. Comme dans le récent Shutter Island, il pose la question cruciale de la différence entre la délire ou le complot. Par ailleurs, il faut noter la prédominance de la bande son qui apporte un relief étonnant au propos de l’auteur. Bien souvent, les paroles des uns sont couvertes par un fond sonore (le plus souvent les paroles des acteurs d’une pièce de théâtre en train de se faire) et apportent une touche de confusion supplémentaire. L’ensemble dégage une impression de force qui ne se démentira jamais dans l’œuvre de Rivette. Un film à découvrir si ce n’est déjà fait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 novembre 2011
    Film phare de la nouvelle vague, présentant celle ci comme le nouveau cinéma. Interessant sur de nombreux points mais encore assez abouti pour prétendre au rang de chef d'oeuvre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Dans ce premier long-mètrage de Jacques Rivette, on y voit un personnage (inspirè, croit-on, de l'ècrivain roumain, Jean Parvulesco) vivant dans l'obsession d'une conjuration dont le but est la domination du monde, la "menace d'une apocalypse". Toutes les obsessions de Rivette s'y trouvent dèjà: sociètè secrète, complot dont on ne sait plus s'il est fictif ou rèel dès la deuxième bobine, pièges tendus au spectateur...Dans une histoire très intellectualisèe, Gianni Esposito, jeune premier au physique très tourmentè, trouve ici son meilleur rôle! D'une qualitè indèniable, Rivette signe un des films fondateurs de la Nouvelle Vague qui doit beaucoup à la musique d'Arthuys, le tout filmè dans un Paris insolite! Une oeuvre importante où selon Charles Péguy: "Paris n'appartient à personne"...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2007
    Coup d'essai, coup de maître !
    Il est impressionnant de constater à quel points tous les thèmes majeurs qui feront, par la suite, la marque du cinéma de Rivette, sont déjà présents dans ce premier film : le thème du complot, le théâtre, un Paris mystérieux et fantasmé... De par sa structure narrative-même, "Paris nous appartient" se démarque des autres grands films de la Nouvelle Vague : un style moins "classique" que "Les 400 coups" ou "Le Beau Serge", sans doute moins révolutionnaire aussi qu' "A bout de souffle"... Je ne lui trouve, comme "cousin", que le premier (et grand !) film d'Eric Rohmer, "Le Signe du Lion", qui a su, lui aussi, prendre le temps de la déambulation, de la respiration, de la pause... en quasi-totale contradiction avec le cinéma qui se faisait alors.
    Rivette confirmera par la suite cette incroyable originalité qui reste sa marque de fabrique, aujourd'hui encore.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2009
    De par cette édition restaurée un bon exemple d’une paranoïa sévissant parmi un groupe pratiquant sa propre justice - comme tous les illuminés - , refusant tout contradicteur (avec notamment des dénonciations anonymes d'innocents ou de personnes vulnérables rappelant d'autre temps), et sous le coup d'une sorte de psychose du fait d’une vie vécue à l’écart de la réalité. L’ensemble a en fait peu vieilli, livrant un bon exemple de repli communautariste malodorant même si l’ensemble confine parfois au total ridicule: Une rareté à voir absolument.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2011
    Rivette est l'un des derniers réalisateurs de la nouvelle vague dont je n'avais pas encore vu de film, c'est chose faite maintenant. Paris nous appartient est sont premier film et est déjà très intéressant, on ne sait pas trop où le film veut en venir, écriture au jour le jour de l'histoire, c'est un brouillard énigmatique assez prenant je dois dire. On est comme cette Anne, on découvre au fur et à mesure, on ne comprend pas grand chose, on est perdu… On navigue durant 2h15. Je dois avouer que le film est un peu longuet sur la fin, que ça traîne un poil, mais sinon ce côté rongé par un mal omniprésente contre lequel on ne peut pas lutter est très bien réussi. C'est un cinéaste dont je verrai d'autres films, sa démarche d'improvisation me plaît beaucoup.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2021
    Rivette est peut-être le moins connu des réalisateurs de la Nouvelle Vague Française. Ce film est beaucoup trop long c'est l'histoire d'une jolie fille naïve qui se retrouve impliquée dans une bande de prétentieux qui suggèrent qu'un suicide est un meurtre et elle essaie de jouer au détective amateur. Il s'agit surtout de la confronter à différentes personnes qui lui en disent assez pour qu'elle continue à s'intéresser à la question mais aucune preuve n'est trouvée. Mais tout cela n'est-il que paranoïa a la fin je m'en moque et tout cela s'est avéré être beaucoup de bruit pour rien (Shakespeare). Je ne comprends pas ce que ce film essaie d'accomplir. Je suppose que Rivette était un gauchiste mais je n'en sais rien. Cela aurait pu être moins mauvais avec une réduction de la durée du film et une nouvelle fin...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    De l'ennui, encore de l'enui, toujours de l'ennui, dans ce gloubiboulga de n'importe quoi....
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    Film un peu ennuyeux.Si l'on y trouve déjà présent les thèmes chers à Rivette (le théâtre, la conspiration politique, le jeu de piste), rien n'est vraiment développé de manière captivante.On appréciera néanmoins la qualité de la mise en scène,la belle photographie d'un Paris fantasmagorique,et la présence sympathique de quelques figures emblématiques de la nouvelle vague (Chabrol, Godart,Demy entre autres.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    Paris nous appartient est le premier long-métrage réalisé par Jacques Rivette. Le cinéaste, un des tenants de la Nouvelle Vague, livre en 1961 un film reconnu comme emblème de ce mouvement du cinéma français porteur d'un courant nouveau. Pourtant, peu précurseur sur le fond comme sur la forme, Paris nous appartient semble recéler une part emblématique pour le moins limitée. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/12/28/paris-nous-appartient/
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2023
    Paris nous appartient commence par une citation de Charles Péguy : "Paris n'appartient à personne." Bon. Voilà qui pose d'emblée une contradiction en termes de possession et de pouvoir. Contradiction qui sera au cœur d'un scénario laissant entrevoir l'existence possible d'une organisation fasciste secrète, en quête de puissance, et d'un large complot. Réalité ou délire, on ne le saura pas vraiment. On n'y comprendra d'ailleurs pas grand-chose, tout comme le personnage central, étudiante naïve et impressionnable.
    Curieux film, à la narration et à la réalisation souples, mais engoncé, de manière très sérieuse et légèrement risible, dans une histoire artificielle, digne d'un thriller d'espionnage, à laquelle on ne croit guère. Tout cela étiré sur 2 h 10, c'est long. Reste un parcours citadin intéressant pour les amoureux de Paris et quelques apparitions amusantes : celles de Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, autres fers de lance de la Nouvelle Vague. Paris nous appartient est considéré, au même titre que Le Beau Serge (Chabrol) et À bout de souffle (Godard), comme l'un des films fondateurs de ce mouvement. Il est coproduit par les Films du Carrosse (Truffaut). Son tournage commença en 1958 et ne s'acheva qu'en 1961. Deux thématiques, ici présentes, seront récurrentes dans l'œuvre à venir du cinéaste : le complot et la création artistique.
    Quant au climat social dont l'intrigue témoigne, pétrie de paranoïa, il s'inscrit dans un contexte de Guerre froide, de maccarthysme. C'est le personnage du metteur en scène qui en parle le mieux, lorsqu'on lui demande pourquoi il a choisi de monter la pièce Périclès, de Shakespeare : "Parce qu'il peint un monde chaotique mais pas absurde, comme celui où nous vivons, qui a l'air de fiche le camp de tous les côtés, mais qui doit savoir où il va. Seulement, il nous le cache bien..." Le film aussi devait savoir où il allait. Seulement, il nous l'a bien caché.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2023
    Thriller nouvelle-vague ésotérique, pas inintéressant mais trop long et le plus souvent ennuyeux, sur l’Organisation que pourrait engendrer une théorie du complot. Atmosphère pesante, « le Monde est menacé», dialogues surfaits, scènes improbables, d’autres intéressantes, notamment celles concernant le théâtre et…une citation pertinente de Metropolis.
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