Le réalisateur prend partie avec son jeune héros. Tout est suave et délicieux lorsque la femme rencontre le jeune homme: les dialogues sont doux et charmants, la musique est romantique et la femme est douce et sensuelle. Tandis que Vinca est simplement amoureuse et découvre le manque de l'être cher........ C'est assez joli. "Moi quand je désire embrasser c'est pour voir le monde différemment" dit le héros à sa jeune amie, "et là rien n'a changé. Peut-être que pour TOI rien n'a changé........"
« Le blé en herbe » déclencha une fois de plus le courroux des ligues de morale. Certes le sujet s’y prête et aujourd’hui la femme mûre dépucelant le petit benêt de seize ans and ferait sans doute encore plus hurler. Autant-Lara reste fidèle au ton du livre de Colette, laissant au placard son esprit caustique, tout en livrant un film d’une sagesse visuelle de patronage. Les scènes déclamantes, figées et sur jouées entre Edwige Feuillère et Pierre-Michel Beck, soutenus par une musique pachydermique de René Cloërec enfoncent encore un peu plus ce pensum. Malgré le bon travail de Robert Lefebvre à la photographie et la justesse du montage, les rares moments d’émotions se cantonnent dans deux scènes avec Nicole Berger (prématurément disparue à 32 ans dans un accident de la route). Sur ce plan l’adaptation est donc ratée, et d’un point de vue purement cinématographique, le réalisateur a préféré la retenue et le classicisme à l’audace et la légèreté. Difficile, de nos jours, de s’y intéresser.
Depuis le temps que je voulais voir ce film... et bah c'est chose faite ! Hier soir, avec mon grand et sa dulcinée, qui est beaucoup plus âgée que lui, nous avons regardé ce classique du cinéma mais malheureusement ils ont été un peu déçus.. bon le film est bon et l'histoire passionnante mais le hic c'est qu'ils n'ont pas du tout aimé le jeune homme. Trop arrogant, trop impulsif, trop changeant... bref Tantoo a détesté son comportement et elle a pas réussi à l'identifier à son petit nuage et ça les a luné plus qu'autre chose... disons que pour la belle romance on repassera ! Mais autrement le film était bien quand même car le roman de Colette était très dérangeant pour l'époque et c'était grisant de découvrir enfin l'histoire de Phil & sa vieille dame en blanc ! Par contre, pas de 'J'ai envie de toi' comme dans la chanson de Dalida et là c'était Iliann qui était déçu... décidément !
Truffaut avait décidément bien raison de fustiger cette "Qualité Française", incarnée en particulier par le trio Autant-Lara, Bost et Aurenche, qui s'est fait une spécialité de produire des adaptation littéraires d'une grand médiocrité.
Ce Blé en herbe, d'après Colette, pique les yeux dès le début. C'est à se demander si le trio cité plus haut a la moindre idée de ce qu'est l'adolescence de son époque.
En Bretagne, pendant les vacances, l'adolescent Phil et son amie Vinca, s'initient avec gaucherie au jeu de l'amour et, surtout, aux chamailleries qui vont avec. Le jeune acteur Pierre-Michel Beck et la jolie blonde Nicole Berger sont tellement mal dirigés qu'ils surjouent dans un registre romanesque mélo et, surtout, suivant des postures qui ne sont pas de leur âge. Les dialogues et l'interprétation sont d'une telle maladresse, que les rôles produisent une image complètement factice de la jeunesse.
Quant à Edwige Feuillère, qui apparait invariablement dans un grotesque halo vaporeux, elle est un personnage déterminant mais secondaire. La Dame en blanc spoiler: initie Phil à la sensualité , sans qu'on comprenne vraiment ce qui la conduit dans cette voie, et cette étape primordiale est traitée, époque oblige, avec des pudeurs de gazelle, comme dirait l'autre. Le sujet audacieux de Colette se dissout dans les conventions.
Louis de Funès est au générique, qui fait deux courtes apparitions grimaçantes... et incongrues dans le contexte dramatique et balourd du film.
Cette adaptation compassée est tellement mauvaise, dépourvue d'authenticité et d'une vraie sensibilité, que Colette en est morte quelques mois après sa sortie. Boutade.
Assez bon film , jolie histoire d une liaison qui pour l époque était assez osée , dommage que l acteur principal tape un peu sur le systeme au bout de 30 minutes , Louis de funes a un petit rôle , on le voit surtout au début du film, le film reste un joli moment tendre d un amour de vacances pas comme les autres
Adaptation d'un œuvre de Colette, "Le blé en herbe" fit scandale lors de sa sortie en 1954. Le film relate l'histoire entre un ado de 16 ans, joué par Pierre-Michel Beck, et une femme d'âge mur ,interprétée par Edwige Feuillère, lors des vacances d'été. Plus d'émotion, notamment chez Pierre-Michel Beck, aurait rendu ce film meilleur malgré Claude Autant-Lara à la réalisation.
D’abord votre légende induit en erreur : Philippe en vacances avec son amiE Vinca .... nuance ! Très beau film sur les premières amours adolescentes , en noir et blanc , pudique mais ne cachant rien . Oui c’étaient les années cinquante .... à voir sans hésitation ! (Petit rôle de de Funès!) je serais tombé amoureux de l’actrice Nicole Berger ! Et le jeune acteur PIERRE michel Beck s’est vite éloigné du monde du cinéma mais nous laisse un beau souvenir .