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    Le Flic ricanant
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    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2021
    Stuart Rosenberg n'était clairement pas un virtuose du cinéma mais, c'était un cinéaste honnête, besogneux et très professionnel. Pour ma part, j'ai toujours trouvé beaucoup trop sévères les critiques disant de lui qu'il était un tâcheron. Pour ce qui est de ce "Flic ricanant", il ne faut pas évidemment pas s'attendre à quoi que ce soit de novateur ou de révolutionnaire mais, il faut s'attendre à un bon polar urbain bien abrupt et bien sale (je parle de l'environnement du film, hein) comme les américains savaient les usiner dans les années 70. Et, polar ricain obligeant, on a droit à une bonne vieille course-poursuite des familles (empruntant à "Bullitt" et "French Connection"), bien sèche, bien nerveuse et d'une efficacité diabolique. Ajoutez à cela le grand Walter Mathhau, secondé par un Bruce Dern flanqué d'un look à la Eliott Gould et vous obtenez un film bien de son époque, comme on en voit plus et sacrément plaisant, malgré une intrigue parfois quelque peu alambiquée.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    7 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2021
    Ce Flic ricanant a tout pour agacer. Une distribution de grande qualité, un postulat engageant (superbe scène d’ouverture), une photographie particulièrement soignée, des personnages nombreux aux personnalités complexes et différentes, San Francisco toujours aussi cinégénique, une belle musique utilisée à dose homéopathique, l’ambition de dresser le portrait d’une société en errance dans tous ses milieux, de beaux portraits de flics en prime, et puis… un pétard mouillé. Le Flic ricanant ne tient quasiment aucune de ses promesses.
    La description de la faune de la ville à travers ses parvenus, ses macs, ses paumés, ses illuminés, ses truands, ses prolos se veut touffue, or elle est brouillonne tant l’alibi de l’enquête fait passer d’un personnage à un autre sans vraiment rien dire de celui qu’on vient de croiser. Le portrait des policiers (on est proche du drame psychologique ici) est gâché par leur multitude et la disparition des uns et des autres au fil du récit. Quant au récit lui-même, il ne tient pas ses promesses avec son enquête brouillonne et son avancée qui se contente d’aligner les scènes de bavardage jusqu’à un final décevant, jamais tendu, qui ne parvient pas à faire écho à la fulgurance du début du film.
    Le film se traîne, du coup, dans un aspect documentaire. Comme tout documentaire, il est parfois intéressant et instructif mais l’intrigue ne parvient pas à donner un fil conducteur à l’ensemble. On est, par conséquence, face à un résultat qui n’a rien de désagréable mais qui échoue dans tout ce qu’il entreprend tant il manque de clarté, d’envergure et de tension. L’enquête (dont le réalisateur se désintéresse) ne passionne pas, l’action est absente, l’humour impossible et l’étude de caractère pas suffisamment fouillée. Il reste Walter Matthau, San Francisco et l’ambiance inimitable des seventies.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 003 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Walter Matthau, Bruce Dern & Louis Gossett Jr (avec des cheveux) dans un film policier net et sans bavure! Une affaire compliquèe! Tout commence par un dingue qui dècharge sa mitraillette dans un bus! Une sacrèe boucherie! Bilan : plusieurs passagers morts dont un jeune flic, coéqupier secret du sergent Jake Martin! Matthau mène l'enquête en mâchant du chewing-gum, un peu lassè et désabusè, tandis que son nouveau partenaire (Dern) est du genre dègourdi! Oui...non...d'accord...Jake Martin devrait penser à enrichir son vocabulaire! Des bas fonds aux petits jeux malsains de la ville de San Francisco, rien ne manque! C'est un poil dècalè, malgrè une descente de flics et une course-poursuite musclèes et rèussies, où Stuart Rosenberg semble nettement plus à l'aise! C'est tout de même pas mal à l'arrivèe pour un polar à l'amèricaine qui affiche 47 ans au compteur...
    AMCHI
    AMCHI

    5 053 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Le flic ricanant est un bon polar des années 70, bien dans le style de l'époque, montrant bien une certaine Amérique (pourtant c'est adapté d'un roman suédois) qui débute très bien avec une excellente scène de fusillade dans un bus.
    Ce n'est pas par contre le plus marquant et réussi de sa période, faute notamment à une enquête pas très élaborée (l'intrigue est un peu confuse par moment) mais cela se joue ailleurs, c'est la description des méthodes des flics de l'époque, de certains milieux de San Francisco, l'ambiance désenchantée fonctionne bien.
    On ne s'ennuie pas mais il ne faut pas s'attendre à retrouver le rythme nerveux d'autres polars urbains de la même époque ; Le flic ricanant est ponctué de différentes scènes formant un tout bien que le lien entre elles n'est pas toujours évident.
    Le casting est bon, que ce soit le personnage principal joué par Walter Matthau ou les autres flics Bruce Dern, Louis Gossett Jr chacun ayant leur caractère, leur motif d'être policier à la brigade criminelle et leurs méthodes.
    Pas emballant à 100%, Le flic ricanant fait quand même partie des bons polars à découvrir de cette période riche dans le genre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    Dans la filmographie relativement ramassée de Stuart Rosenberg (16 films en 31 ans de carrière), "Le flic ricanant" n'est pratiquement jamais cité, laissant le devant de la vtrine aux deux seuls véritables succès critiques et commerciaux de Rosenberg que sont "Luke la main froide" (1967) et "Amytiville, la maison du diable" (1979). L'époque étant alors très féconde dans le genre policier à Hollywood, "Le flic ricanant" a peut-être pâti aux yeux du public d'une intrigue plutôt relâchée qui montre clairement la volonté de Rosenberg de rester fidèle à l'esprit des deux auteurs suédois (Maj Sjöwall et Per Wahlöö) ayant inspiré le scénario écrit par Thomas Ricken. Dans les années 60, la sociale démocratie suédoise est à son apogée et vantée à travers le monde comme un modèle d'intégration sociale. Sjöwall et Wahlöö se saisissent du roman noir pour aller voir derrière la belle façade où sont soigneusement cachés les vices et les tares d'une société malgré tout solidement dévouée au capitalisme. S'il adapte le contexte du roman sorti en 1968 ("Le policier qui rit") pour le situer à San Francisco, Rosenberg n'a pas souhaité en gommer le sous-texte qui peut de surcroit parfaitement s'appliquer à la société américaine alors en plein doute sur ses valeurs traditionnelles. Le film démarre par vingt minutes somptueuses où en pleine nuit les flics d'un commissariat découvrent un de leurs collègues parmi les victimes d'un bus de la ville où un tueur fou a massacré huit personnes. Parmi eux le sergent Jake Martin (Walter Matthau), spoiler: flic revenu de tout qui entend absolument faire un lien entre la mort de son coéquipier et une ancienne affaire que lui-même n'avait pu mener à terme
    . Dans le bus devenu tombeau où les policiers hébétés tentent de retrouver leurs esprits, Rosenberg brosse brillamment et de manière concise un portrait très réaliste de chacun en train de réagir après la mort d'un collègue. Rapidement le regard de Rosenberg se concentre sur Jake Martin et Leo Larsen (Bruce Dern) son nouvel adjoint aux méthodes expéditives qui vivent une cohabitation pas toujours rendue facile par leur vision différente du chemin à emprunter pour coincer le coupable. Au fur et à mesure des pérégrinations des deux hommes dans le San Francisco underground, spoiler: c'est aussi la personnalité trouble de son adjoint disparu qui se révèle à Jake Martin ce qui ne peut le résoudre à plus d'optimiste lui dont la vie privée est quasiment réduite à néant alors qu'il a femme et enfants. L'enquête ouvre des pistes qui s'enlisent tour à tour pour aboutir à un dénouement que certains critiques n'ont pas trouvé à la hauteur des espoirs soulevés par le brillant incipit.
    C'est indiscutable mais sans doute pas si important que ça tant le portrait du flic au bout du rouleau porté par Walter Matthau se dresse en miroir d'une société qui craque aux coutures. On peut sans commettre un sacrilège rapprocher "Le flic ricanant" du très dérangeant "The offence" de Sidney Lumet qui un an plus tôt offrait un contre-emploi renversant à Sean Connery occupant encore à l'époque le trône de seul James Bond officiel. Walter Matthau acteur à l'image comique très imprégnée dans l'esprit des spectateurs suite à sa longue collaboration de duettistes avec Jack Lemmon entame ici une trilogie dans le genre policier qui n'a pas beaucoup d'équivalent. Il enchaine en effet un plus tard avec "Tuez Charley Varrick !" de Don Siegel puis avec "Les pirates du métro" de Joseph Sargent. Quant à Bruce Dern parfait alliage de brutalité et d'humour cocasse, seule l'absence d'un film phare comme "M.A.S.H" ou "Le privé" (Robert Altman) l'a empêché d'embrasser une carrière aussi estimée que celle d'Elliot Gould. Quelques rares films au parti pris radical doivent attendre plusieurs décennies pour être en fin reconnus en tirant leur nouvel aura de ce qui avait été vu comme des faiblesses au moment de leur sortie. C'est le cas cet excellent film policier du sous-estimé Stuart Rosenberg jugé à tort comme un tâcheron.
    Caine78
    Caine78

    6 030 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Polar un peu atypique et au rythme inégal, "Le Flic ricanant" peut toutefois compter sur Stuart Rosenberg et un scénario plutôt complexe pour apparaître fort fréquentable. Honorable.
    this is my movies
    this is my movies

    620 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2017
    Un bon film policier des 70's qui commence d'entrée par une scène grandiose. S. Rosenberg sera par la suite un peu plus à la peine pour retrouver une telle intensité tandis qu'il décrit avec minutie le dur travail de policier. Pendant une heure, il rend compte du difficile travail de ses hommes, avec les fausses pistes, les errances d'une enquête, montrant la vie personnelle ravagée du personnage principal campé par un W. Mathau formidable. Reste qu'après cette heure, le film vire de cap et nous voilà face à une histoire plus basique qui offrira une résolution un poil décevante. Avant cela, des bons numéros d'acteurs, une mise en scène appliquée, quelques bonnes répliques et des plans inédits dans le genre. Un bon polar donc mais sans génie et qui ne restera pas dans les annales. D'autres critiques sur
    cylon86
    cylon86

    2 259 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Méconnu dans la solide filmographie de Stuart Rosenberg ("Luke la main froide", "Amityville"), "Le flic ricanant" est un polar comme on en voyait beaucoup dans le cinéma américain des années 70, affichant avant tout une volonté de réalisme. On pense à Friedkin mais aussi à Lumet devant ce film d'enquête nous plongeant dans certains bas-fonds de San Francisco (avec bars interlopes à la clé, remplis d'homosexuels ou de prostituées) et dans lequel un flic désabusé enquête sur un massacre perpétré dans un bus. Le début du film frappe par sa violence et par son souci du détail : on y voit les policiers passer au peigne fin la scène du crime et on sent leur fatigue et leur lassitude face à un monde de plus en plus violent. Plongé dans son travail au point d'oublier d'être un père présent, Jake Martin (Walter Matthau et sa trogne, impeccables) ne voit rien d'autre que son métier qu'il connaît bien. Aux côtés de Matthau, Bruce Dern campe un équipier aussi bavard que Martin est taiseux avec son talent habituel. Les deux acteurs constituent à eux seuls une bonne raison de se laisser embarquer dans ce film parfois un peu lent et parfois un peu décousu mais qui n'en est pas moins frappant par le souci de mise en scène dont fait preuve Rosenberg, embarquant ses personnages dans un univers violent et souvent sans pitié.
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2016
    L'esthétique seventies, rouflaquettes comprises, fait très datée. Cette enquête policière, filmée à la hache, aussi. Evidemment, ça ressemble beaucoup à ce que faisaient Lumet (Serpico), Friedkin ou Frankenheimer dans ces années là. Ca se veut cool, incorrect (limite réac et homophobe, quand même) avec un soupçon de sexe et de violence. Pas désagréable dans l'ensemble parce qu'on ne s'y embarrasse pas de psychologie et que Walter Matthau, en ours mal léché, est impayable.
    Prad12
    Prad12

    78 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2016
    Le gros attrait de ce film policier est l'immersion dans le San Francisco des seventies et de ces multiples communautés. Pour le reste, après un début pétaradant, le scénario s'enlise dans une suite de scènes décousues où une chatte ne retrouverait pas ses petits.... trop de scènes inutiles et on se demande encore comment ils réussissent à trouver le coupable, exploit.......à noter, Walter Matthau est le laughing policeman car il fait la tête tout au long du film en mâchant du chewing gum.....
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