Avis : Domicile conjugal - Page 4

. L histoire est plaisante mais pas passionnante. C est peut être le seul défaut du film. C est un film littéraire s intéressant à la vie d un couple et ses à côtés. Les acteurs principaux et secondaires sont tous excellents. C est plus une pièce de théâtre filmé qu un film. Malheureusement je ne suis pas rentré dedans, restant plutôt spectateur., comme si c était un documentaire sur la petite bourgeoisie des années70. Voir ce film en 2021 rend un peu nostalgique (pleine emploi.... )C est mon premier truffaut. A voir

La vie en couple vu par Truffaut, ou comment rendre le quotidien touchant voire poétique. Le film est tout en finesse et en drôlerie, et de plus les acteurs sont réellement attachants. Evidemment l’intérêt du film s'arrête là et il ne faut pas s'attendre à de réelles surprises. En effet comme pour "Baisers Volés" dont il est la suite, ce film ne fait pas vraiment la preuve du génie de son réalisateur qui pourtant n'en est pas dénué.

Moins réussi que baisers volés, domicile conjugal a cependant le même charme
Si les premières scènes dans la cour centrale évoquent un peu trop l'univers de jacques Tati en moins bien, l 'histoire reprend heureusement vite son fil et on suit à nouveau les pérégrinations d'Antoine Doinel trois ans après baisers volés.
Attachant ou exaspérant selon le point de vue , il est montré non comme un rebelle mais au contraire comme quelqu'un se réfugiant dans le cocon de la vie de famille et visitant sa belle famille tous les dimanches ( en réaction peut être à son passé d'enfant délaissé dans les 400 coups) , et s’il commet l’adultère ce n’est pas par volonté délibérée mais plutôt porté par des circonstances favorables. Tel un enfant pris sur le fait, il n'aura de cesse de se faire pardonner par la douce et sage Claude Jade pour réintégrer le nid familial.
Sa dose d'inconséquence, d'immaturité et de fantaisie sert de fondement à une comédie légère et plutôt réussie et nous donne aussi l'occasion de plonger dans un monde ou on pouvait changer de travail comme de chemise sans avoir besoin d'être compétent , ou on pouvait en cas de problème s'épancher auprès d' une prostituée qui vous faisait la conversation, ou on lisait encore des livres dans son lit au lieu de regarder la télé ou son i phone etc. ( époque bénie des trente glorieuses mais définitivement révolue )

C'est peut-être le plus beau cinéma, celui qui subjugue l'histoire d'une vie quelque peu banale par la caméra et les dialogues...

oui c'est bien, ca fait penser à du woody allen (pour ceux qui ont moins de 30ans).

Leaud est bien marrant.

Deuxième Truffaut pour moi après "Les 400 Coups" et deuxième chef d'oeuvre. Ce réalisateur est épatant par sa capacité à donner à la moindre scène du quotidien un intérêt incroyable, et ceci par une écriture soignée et des personnages attachants. Il rend la vie de son personnage principal crédible et amusante essentiellement grâce aux petites choses qui l'entourent (l'homme qui réclame de l'argent, le voisin de palier pressé...). Et nous on y suit ce morceau de vie d'Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud). Très agréable à regarder.

Nous revoilà pour le 4e épisode des aventures d'Antoine Doinel poser et papa d'un petit garçon on peut se dire que enfin Antoine a trouvé le calme et le cadre d'une famille qui lui faisait défaut mais c'était sans compter l'arrivée d'une autre femme qui va tout chamboulé. Un nouvel épisode qui est dans la lignée des précédents. Toujours la même mise en scène aussi bien pensé par François Truffaut qui sait nous mener dans son histoire.

Très bon film de François Truffaut, suite de Baisers Volés, mais pour moi pas à sa hauteur malgré une histoire bien construite et une belle réalisation.

Dans la continuité des 400 coups, de Antoine et Colette et de Baisers volés, on y trouve tout au long du film de nombreuses références aux précédents et quelques clins d'oeil au cinéma français.

Histoire d'un jeune couple qui passe sous le scalpel d'un Truffaut qui signe là un film drôle et envoutant. L'acteur Jean Pierre Léaud, joue à merveille le rôle du jeune père de famille désabusé en quête d'inspiration pour écrire un premier roman.