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    A l'approche de l'automne
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    3,6
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Un très joli film sensible et doux sur les amours naissantes. L'amitié qui rend l'absence triste.
    Cet enfant mis en pension par sa mère qui s'évade et apprend la vie dans la grande ville oscille entre regrets du passé et joies du futur. C'est vraiment beau et tout tient dans cet insecte fragile !!
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Les films de Naruse ont été très longtemps presque invisibles en France à l'exception de deux ou trois titres. Pourtant sa réputation au Japon, place sa filmographie au même niveau d'excellence que celles de Mizoguchi, Kurosawa et Ozu . C'est de celle ce dernier dont le travail de Naruse est le plus proche. Enfin ! à l'occasion d'édition de plusieurs de ses films en dvd, on peut voir en salles un certain nombre de ses opus inédits, dont "à l'approche de l'automne" est un exemple. Sorti en 1960, il fallut ainsi 61 ans avant que ne soit projeté cette merveille sous nos latitudes. Filmé en scope noir et blanc, il semble être la réponse de Naruse à "bonjour" ( film joyeux sur l'enfance) le film que Ozu réalisa un an auparavant. Comme toujours chez Naruse, la vie n'est pas très facile et dès son plus jeune âge, le jeune garçon de l'histoire n'est pas épargné. La perte de son mari conduit sa mère à quitter sa province pour aller vivre à Tokyo chez son frère. Accompagnée de son jeune fils d'une petite dizaine d'années, elle trouve un emploi d'hôtesse dans un établissement où viennent se distraire des hommes d'affaires. Elle suit l'un d'entre eux en laissant son fils à la garde de son oncle. Le jeune garçon qui pensait avoir trouvé une amie avec la petite fille de la patronne de sa mère, doit bientôt déchanter, puisque la mère de son amie ferme son établissement et déménage précipitamment. Film sur la perte des êtres qui croisent nos vies ; dès son plus jeune âge, notre héros est confronté à la dureté de l'existence. Naruse est peut-être finalement le plus Schopenhauerien des réalisateurs de l'âge d'or du cinéma japonais. D'où peut-être, la raison pour laquelle son œuvre mis tant de temps à nous parvenir : l'homme , par-delà les cultures, n'aime pas trop qu'on lui rappelle ce qu'il préfère oublier. Qui d'Ozu ou de Naruse est le plus réaliste ? Je convoquerai pour ma part Boris Cyrulnik qui nous dit que "Toute vision du monde est une opinion autobiographique". Les amateurs des films de l'âge d'or du cinéma japonais ( années 50 et 60) ne manqueront surtout pas ce film, pas plus qu'aucun de la filmographie de ce réalisateur, une des plus importantes signatures du cinéma mondial. ( excusez du peu !)
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Très joli film de Naruse qui, une fois n'est pas coutume, concentre son attention sur le personnage d'un enfant, venu à Tokyo avec sa mère. Délaissé par cette dernière, il se noue d'amitié avec une fille plus jeune, souffrant elle aussi de solitude. C'est avec beaucoup de délicatesse que le cinéaste dépeint les rapports des enfants entre eux, qui cherchent à échapper au monde des adultes, qu'ils ne comprennent pas. Une sincère mélancolie émane de la fin de ce court long-métrage, lorsque se défont, contre le gré des jeunes amis, les liens forts qu'ils avaient réussi à tisser.
    Comme dans d'autres films du cinéma des années 60, on notera l'importance de la mer et de ses rivages dégagés représentant la liberté, opposés au tumulte urbain, synonyme d'aliénation.
    Brol le chat
    Brol le chat

    8 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2022
    Un magnifique Naruse, à hauteur d'enfant, comme l'avait pu l'être "Les 400 coups" de Truffaut l'année précédente (même si Doinel a 14 ans, deux ans de plus qu'Hideo) ou Le petit fugitif d'Engel et Orkin en 1953. spoiler: Hideo ne se révolte pas, il encaisse la mort de son père, le quasi abandon de sa mère partie travailler dans une auberge où elle est serveuse et geisha avant de tout quitter en partiant avec un client, en le laissant chez son oncle et sa tante à la surprise générale. Heureusement, Hideo a eu le temps de créer des liens avec son cousin plus âgé et surtout avec Jinko, qui rêve que sa mère l'adopte, son père vivant bien évidemment dans une autre ville avec sa famille officielle. Fâchée par le refus de sa mère Junko fugue avec Hideo pour qu'il voie la mer.
    Le désarroi des enfants face au comportement des adultes est rendu grâce au jeu des enfants - qui n'ont pas fait carrière dans le cinéma - et la mise en scène sensible de Naruse. Un chef-d'oeuvre.
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