Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
selenie
5 456 abonnés
6 021 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 17 février 2009
Beau film avec un casting attrayant et au plaisir évident d'être de cette aventure. Le scénario est bien écrit mais l'histoire manque d'une intrigue solide. Cependant la nostalgie d'un mode de vie champêtre et bucolique a de quoi charmer... Où d'agacer certain ! Moi je trouve que c'est un dépaysement total vis à vis de nos quotidiens d'aujourd'hui. C'est un film qui place l'amitié et les plaisirs simples devant le pognon et la paperasse d'une vie ordonné par le capitalisme matérialiste. Mais il est vrai que c'est un film un peu surréaliste mais il suffit aussi d'aimer un peu la poésie pour se laisser aller...
Histoire sans intérêt… Un film qui montre simplement la joie de vivre de quelques gens vivant autour d’un marais… mais c’est sans le moindre effet sur le spectateur…
Becker, gamblin, dussolier, le grandiose Serrault, Le sympathique Villeret ont fait de ce film, ce qu'on apelle un classique, pas culte, ni chef-d'oeuvre, classique. Becker reussit un film drôle, sensible et tragique comme pour Dialogue avec mon jardinier.
Ce très joli film est pour moi l'évocation d'un âge insouciant, pas sans souci, juste un âge des joies simples, des peines de coeur, des saisons qui passent. Un temps où l'enfance et la vieillesse se croisaient encore dans un cadre naturel parfaitement préservé. Un temps de paix avant le terrible chaos de la guerre, une fine observation d'un âge de mutations. Les acteurs sont exceptionnels, et le tournage de grande qualité. Un film qui m'a également donné envie de découvrir le val de Loire autrement, peut-être pour y déceler un peu de ce temps comme un rêve, un rêve transposé au cinéma, un moment de joie simple, d'émotion... Le film a été réalisé en 1999; comme un signe, l'avant dernière année du XXe siècle, clin d'oeil à un XXIe à venir, et ses "surprises". Un film qui m'a ému, touché, peut-être parce qu'il évoque un temps où mes parents étaient enfants, et ont connu certaines de ces heures lointaines. Oui, un joli film...
Vraiment super ce film , honnêtement après l'avoir vu je me suis senti tout guilleret, de bonne humeur, souriant d'une oreille à l'autre. Il n'y a pour ainsi dire pas de scénario mais c'est l'ambiance , les personnages , les dialogues qui sont super , tout est simple , euphorisant , drôle et émouvant. Ça doit être psychologique, ayant connu pas mal d'ambiance un peu campagnarde dans ma vie, ce film doit faire remonter des émotions qui sont restées terrées bien profond dans mon subconscient enfin c'est que comme ça que je peux expliquer l'effet que me fait ce film.Les acteurs sont super également , Villeret, Gamblin, Serraut ( surtout lui ), Dussolier etc.Il ne se passe pas grand chose et paradoxalement on ne s'ennuie pas une seconde, c'est bien la preuve que l'univers est bien retranscrit : dans le milieu rural il y a peu d'activités et pourtant on trouve toujours quelque chose à faire. Bon après Cantona a un personnage un peu exagéré mais sinon tout le reste c'est du bon.
Un film au message tout simple, à la fois plein de fraicheur et de candeur. Superbe photographie, bourré de poésie et d'émotions. Excellent casting, Jacques Villeret et Michel Serrault. Du bon Jean Becker. Une oeuvre qui fait du bien à la tête et au coeur...
Un chef d'œuvre ! Une plongée dans un film atypique mais particulièrement bienfaisant. Gloser sur cette œuvre parfaite me semble dérisoire. À voir et à revoir à satiété !
Le film de Jean Becker fleure bon la campagne d'antan. On y fait connaissance, dans une petite bourgade du Rhône, de Garris et Riton vivant chichement de petits travaux au service de la population et habitant une baraque dans les marais aux abords du village. Fort de sa brillante reconstitution des années 30, l'histoire de Becker se nourrit de nostalgie, de regret d'une époque où on savait vivre...et d'une abondance de clichés sur le milieu rural et ses acteurs. Alors, soit on est sous le charme de cette iconographie ensoleillée et passéiste qui exalte la vie champêtre et ses valeurs tout en flattant le modeste (au détriment du bourgeois forcément désagréable), soit on est insupporté par cette fausse authenticité au coeur d'une chronique de moeurs plus méthodique que sensible et d'ailleurs trop bien costumée pour n'être pas complaisante. De lieux communs en personnages archétypaux (dont celui du pauvre Villeret, en simplet rondouillard porté sur la bouteille, n'est pas le moindre), Becker construit une histoire d'amitiés sur le mode d'une fantaisie mièvre et de quelques artifices dramatiques. Cet art de vivre, cet humanisme, que défend la comédie sont cousus de fil blanc. André Dussolier, en intello émerveillé par la nature et par "l'action" -rôle épisodique- est le comédien qui s'en sort le mieux.
Le film que detestent a priori les inrockuptibles, donc pas mal. Pas branché, pas violent, pas porno, pas antiraciste, pas gay...le film impossible quoi!
Ce film respire la joie de vivre. Tout y est proche de la nature, du bonheur. Riton, Garris, Amédée et Pépé, 4 copains qu'on apprécie autour de ce marais qui respire le vrai. Une très belle histoire et de très beaux décors.
Film sympathique, à la photo très jolie. Les paysages, les décors : le spectateur baigne dans une ambiance festivale très réussi et vraiment magnifique.... Malheureusement, j'ai trouvé le scénario un peu pauvre : j'avais l'impression d'un déjà-vu, même si l'histoire est très belle, ça ne m'a pas particulièrement touché et ému. Le jeu d'acteur n'est pas très réussi, et seuls Isabelle Carré et Jaques Villaret (comme acteurs "principaux", on va dire), parviennent à redresser le tir (je ne parlerais m^^eme pas de la piteuse intérprétation de Enconina). Voilà, un film que j'ai trouvé plat, qui ne m'a presque pas touché...
Quatre ans après « Elisa », Jean Becker réalise « Les enfants du marais ». A sa sortie, le film partagea la critique hexagonale en deux camps séparant le fond de la forme. Les premiers reprochent une apologie de la vie simple des classes pauvres, libres et heureuses, « gagne misère mais pas des peigne culs » assorti à un paternalisme honni par la gauche. De poujadisme à populisme il n’y a qu’un pas et c’est donc un procès en intention révisionniste qui est engagé. Les seconds s’attardent sur la performance d’acteur, la musique, la poésie et les dialogues simples mais justes. Enfin une minorité issue du premier groupe attaque aussi sur la forme, bien entendu dépassée, voire ringarde à leurs yeux. Objectivement, le film ne coche aucune des cases de la fin du siècle dernier : pas de drame, de malheur, ni de lutte des classes le tout emballé dans un classicisme jugé coupable (de quoi au fait ?). Il expose en revanche, avec un certain talent une idée du bonheur plus volontariste qu’il n’y paraît au premier abord. Sur la réalisation proprement dite, après une mise en place qui semble interminable avec Villeret éternellement dans le rôle d’un crétin alcoolique (fatiguant à la longue) et un Dussolier ectoplasmique comme jamais, le film démarre vraiment avec l’immense Michel Serrault. A partir de là tout devient reposant et nirvanesque (excepté le lourdingue intermède avec Cantona). La fin en clin d’œil montre que ce passé révolu est perdu pour toujours. Franchement, le cinéma français a fait largement pire (y compris Jean Becker), mais encensé par les bobos et leur journaleux qui se pensent critiques de cinéma alors qu’ils ne sont que les V.R.P. de la branchouille.
Quel magnifique film plein de simplicite et de poesie. Comme quoi, parfois, nul de besoin de raconter une historie au scenario rechercher. Il suffit de capter les emotions humaines dans un environnement plein de charme. Avec evidemment de super acteurs. Film trop peu connu. Top.