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Un visiteur
3,5
Publiée le 13 octobre 2014
Le Biopic est un art difficile à manipuler. En effet, soit le réalisateur en montre trop, soit pas assez. Ici c'est un peu un mélange des deux. On peux dire que le film tient la route grâce aux chansons de James Brown, mais l'histoire est trop confuse. Pour le reste, le réalisateur arrive péniblement à nous montrer ce que James Brown a apporté à la musique et surtout son côté showman imprévisible et businessman intraitable qui a inspiré tant d’autres artistes. On ne retrouve pas vraiment la foi dont faisait preuve l'artiste. Malgré tout , Chadwick Boseman arrive à nous convaincre et on se laisse porter par son jeu sans surprise. Finalement, le film aurait mérité d'être un peu plus fouillé.
Ce film est au même niveau que the Butler, que the Great Debator mais il lui manque un Forest Whitaker ou Denzel Washington pour lui donner une caution mondiale ? Le film est un bijou de réalisme, ce biopic est un mélange de Soul qui nous fait danser et de cruauté de la société américaine dans son rapport avec les hommes coloriés.
On s'attend à retrouver la magie des chansons et de la présence sur scène de James Brown. Pour des raisons difficiles à comprendre, ce film ne fonctionne pas. Il aligne les faits de la carrière du chanteur, son meilleur copain, sa famille, etc ... On voit plusieurs morceaux de musique avec bonheur mais jamais on est touché par sa vie, ses bonheurs et malheurs. Peut être le film est trop fouilli. Il est aussi très long et le spectateur s'ennuie. Dommage. J’espérais être transportée mais cela n'est pas arrivé.
Fan de James Brown, j'étais impatiente de voir ce film. Quelle déception ! C'est totalement fouillis et brouillon, il y a d'incessants flash-back, et des flash-back dans les flash-back, on ne sais plus où on est, ni de quoi il s'agit ! Un tourbillon d'images sans suite... Heureusement qu'il y a la musique, qui sauve (à peine) l'ensemble ! Quel dommage !
Tate Taylor débute sa carrière en tant qu'acteur mais se fait surtout connaître en réalisant "La couleur des sentiments". Il signe ici son troisième film, non des moindres : un biopic sur le maître de la soul, James Brown, magistralement interprété par Chadwick Boseman (3ème biopic à son actif). Flashback à l'appui, le réalisateur fait s'adresser parfois James Brown directement aux spectateurs comme pour mieux nous expliquer sa hargne de devenir "The king of soul". Accroché à la vie de ce personnage si incroyable, on tape du pieds au rythme de sa musique même si on n'est pas forcément fan. Tous les acteurs sont exceptionnels de Nelsan Ellis (Le majordome) en passant par Viola Davis (Screen actors guild awards 2012, meilleure actrice dans La couleur des sentiments) ou Octavia Spencer (Oscars 2012 et Golden Globes 2012, meilleure actrice dans un second rôle et Bafta axards, la même année, meilleure actrice dans La couleur des sentiments). Au même titre que "Ray" retraçant la vie de Ray Charles, légende du rythm'n'blues, ce film est une grande réussite...
Produit par Mick Jagger en personne, ce magnifique biopic sur le parrain de la soûl est traversé de moment de grâce par la révélation Chadwick Boseman qui tiens le rôle de James Brown à la perfection même dans les moindres recoins. L'histoire de ce chanteur en manque d'amour maternel, vit dans la solitude même entouré, qui ne jure que par lui même. Les moments de scènes, surtout quand il danse, est joussif à tous point de vue. Peut être légèrement remancer je pense mais ce film est aussi bon que Ray ou Bohemain Rapsody, un de mes meilleur biopic cinématographique.
Aucune star morte ne semble pouvoir échapper aujourd'hui à la mode du biopic, ressource inépuisable trouvée par les studios hollywoodiens pour venir au secours de la panne d'inspiration scénaristique qui les frappe depuis plus de vingt ans. Le phénomène touche en premier les stars du rock dont les vies chahutées au rythme du fameux "sex, drugs and rock'n'roll" fournissent tous les éléments de scandale propres à attirer les fans toujours prompts à revoir sur l'écran leurs idoles disparues telles que les journaux les ont présentées au temps de leur gloire. C'est ainsi qu'Elvis Presley, Jerry Lee Lewis Jim Morrison, Ray Charles, Johnny Cash, Kurt Cobain ou encore Ian Curtis ont eu les faveurs de voir leurs vies passées au tamis glamour mais aussi parfois trash de l'usine à rêves. La maladie a même gagné la France, Serge Gainsbourg et notre Cloclo national ayant eu eux aussi le droit à leur biopic. Viendra bientôt le tour de Jimmy Hendrix. James Brown le parrain de la soul ne pouvait donc pas manquer à l'appel. C'est Tate Taylor le réalisateur du très consensuel mais néanmoins méritoire " La couleur des sentiments" qui s'est collé à la tâche. On connait les limites de l'exercice, souvent décrié car mécontentant tout le monde, en premier les fans qui crient au sacrilège de voir ainsi l'objet de leur dévotion trop souvent dépouillé de son art pour n'être présenté que comme un être immature, souvent tyrannique, au passé familial douloureux ayant tout à la fois trouvé refuge dans l'art pour étancher sa soif de revanche mais aussi assouvir son narcissisme. Même s'il tente de faire preuve d'originalité en cassant le rythme chronologique du récit, l'entrecoupant de flashbacks sur l'enfance chaotique de Brown, justifiant ainsi ses accès de paranoïa, sa violence conjugale et sa soif de pouvoir, Tate Taylor retombe dans les clichés habituels qui tentent d'expliquer le génie et les déviances par les traumatismes de l'enfance. De ce point de vue le film est tout à la fois naïf et commercialement opportuniste. Sur la forme l'image par trop ripolinée de Stephen Glodblatt est aux antipodes de l'esprit funk selon Mr Dynamite qui exsudait la sueur et le sexe. Chadwick Boseman acteur de télévision propulsé vedette pour sa vague ressemblance avec Brown donne assez bien le change lors des prestations du soul man sur scène. Notamment avec une parfaite reprise des fameux pas de danse de Brown ancêtres du moonwalk de Michael Jackson et ce malgré une allure longiligne qui cadre mal avec la force brute animale qui émanait du chanteur minotaure. On passe donc assez loin de l'objectif et le public ne s'y est pas trompé qui aux States n'a pas permis au film de couvrir ses frais (40 millions de dollars). Encore un projet qui aurait peut-être dû rester dans les tiroirs.
Film plus qu'énergique !! Un bon casting global. Un acteur principal excellent dans son rôle de James Brown. Un biopic réussi sur l'une des histoires musicales les plus intenses tout siècle confondu. Des passages comiques en prime. C'est un bon film.
une bonne biographie sur cette icône planétaire de la soul JAMES BROWN. Ces chansons sont cultes et restent toujours d'actualité. On y montre également un personnage avec plusieurs facettes. On passe d'une époque de la vie du chanteur à une autre tout en flash back . L'enfance difficile, la jeunesse délinquante, le mari violent et jaloux, le chanteur à la gloire montante, le chanteur et danseur hors pair, et la star incontestée avec ses caprices sa démesure dans tout. très bonne réalisation originale. L'acteur est bluffant très bonne interprétation. un grand rôle pour ce jeune acteur je pense. pour les fan et pour les moins fan, film témoin d'une époque musicale.
Un excellent biopic sur la légende musicale de James Brown. Avec le légendaire Dan Aykyord des Blue Brothers qui joue le producteur du patron de la soul music. Avec la talentueuse Viola Davis qui interprète une mère au bord du gouffre. La performance d'un jazzman éternel.
J'adore les Biopics et celui-ci en est un bon. Il retrace la vie de cette légende la Soul aux USA au même moment où l'intégration des Noirs étaient encore bien difficile. Mais le chanteur était un sacré homme d'affaires et savait comment parvenir à son but: celui de devenir célèbre quitte à marcher sur la tronche de ses "amis". Ce côté est très bien exploité par Tate Taylor qui a en plus mis en scène de la meilleure façon qui soit pour résumer la vie pour le moins houleuse de cette star de la Soul. J'ai malgré tout le sentiment qu'on est passé un peu trop vite sur certains aspects mais dans ce cas, il aura fallu nous pondre un film de plus de 3h00 pour tout développer je pense. Du coup, pour un résumé d'une vie si riche en événements, ben c'est du beau boulot! Un grand bravo à Chadwick Boseman pour sa belle performance.
« Get On Up » n’enflamme pas autant l’écran que Mister Dynamite la scène. Façonné comme un puzzle, montrant aussi bien les moments de gloire que les zones d’ombres de James Brown, ce biopic très musical de Tate Taylor s’avère instructif mais trop conventionnel pour un artiste qui lui ne l’était pas du tout. Mention spéciale à Chadwick Boseman qui met tout le monde d’accord tant sa performance est incroyable.
"Get on up" est un biopic qui raconte le parcours et l'ascension du parrain de la Soul, James Brown, décédé en 2006. Le réalisateur - Tate Taylor ("La couleur des sentiments") - s'est attaché à montrer le côté génial du personnage (autant musical - initiateur de la funk et de la soul - que businessman - court-circuitant les réseaux établis de distribution de disque ou de promotion de concert) sans occulter le côté sombre du showman (sa mégalomanie omniprésente, son exigence totale envers ses musiciens, son désir de soumission imposé à tout son entourage ou même sa violence ...). Le film s'appuie sur une B.O de grand standing - où se mêlent tous ses grands tubes - et sur la performance intéressante de Chadwick Boseman, mais aurait gagné à être raccourci d'une bonne vingtaine de minutes. Pas mal mais un poil trop long ...