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    Le Plongeon
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    58 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2011
    Grosse claque ciné. Ned, chez des amis, décide subitement qu'il va rentrer chez lui en passant de piscines en piscines, de terrains en retrouvailles, sauf que cette Traversée, au départ romantique, va prendre un enjeu existentiel qui va dépasser sa raison. Un film bouleversant, haletant, où les splendeurs de la Nature (paysages, femmes...) viennent se heurter avec fracas à la la luxure du monde moderne. Chaque maison franchie est une Etape. « The swimmer » entre délire édénien et choc du réel est une expérience ciné troublante, quasi mystique, en tout cas folle et absolument jouissive.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 404 abonnés 7 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    Réalisé en 1966 par Frank Perry, le film ne verra jamais les salles obscures en France, initialement prévu pour mai 1968, les évènements que l'on connait tous empêcha sa sortie sur grands écrans, si bien qu'il est resté totalement inédit jusqu'en … 2010 (!). C'est donc une sortie belle et bien méritée pour cette oeuvre injustement méconnue du grand public, sublimée par la présence de Burt Lancaster (qui durant 90 minutes se retrouve vêtu d'un simple maillot de bain) et de la sublime B.O signée par Marvin Hamlisch. En désaccord avec la Columbia, Frank Perry du laisser sa place à Sidney Pollack le temps de quelques séquences (essentiellement la fin du film).
    The Swimmer (1966) est une oeuvre inoubliable, une critique au vitriol de "l'american way of life", très contestataire, le film (adapté du roman éponyme de John Cheever) décrit la bourgeoisie américaine des années 60 de la façon la plus crue possible, où les classes sociales sont très largement distinguées et où la taille des piscines vient confirmer ou non votre réussite sociale.
    Dans le film, Burt Lancaster y est constamment confronté puisqu'il décide sur un coup de tête, de rentrer chez lui en traversant la vallée à la nage (en nageant de piscine en piscine, en s'invitant en maillot de bain dans les riches villas de ses voisins, amis ou collègues). Mais il va vite comprendre que l'amitié à un prix et se mesure à la réussite sociale ou l'image que vous donnez autour de vous ! Le rêve américain est cruel, cette satire sociale le montre clairement et elle fait aussi mal qu'un coup de poignard dans le dos.
    cylon86
    cylon86

    2 316 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2010
    Un véritable ovni cinématographique, film maudit au pitch pour le moins intriguant (un homme rentre chez lui en nageant de piscine en piscine) qui est une métaphore de la vie d'un homme qui finit par se faire rejeter au fil du film. Le film est intriguant et pas toujours compréhensible et parfois kitsch et on se demande ce que Burt Lancaster fait là-dedans.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2010
    Il n’est pas vain de penser qu’un film comme celui-ci aurait toutes les peines du monde à être produit de nos jours, qui plus est par un grand studio hollywoodien. Et quelle star quinquagénaire masculine actuelle aurait-elle l’audace d’endosser ce rôle si particulier d’un personnage mis à nu au sens propre comme au figuré, suscitant auprès de ses rencontres autant la sympathie que l’aversion ? Je n’en vois guère. Malgré quelques lourdeurs ponctuelles de narration soulignée par une musique emphatique et surabondante, ce film inédit du peu connu Frank Perry mérite la découverte. Cet « Apocalyspe Now » introspectif, cette remontée du fleuve chaotique d’une vie ratée intrigue, interpelle, surprend du début à la fin. La présence charismatique de Burt Lancaster contribue largement à l’intérêt porté à cette intrigue peu commune et symbolique. Magnifique séquence entre le héros du film et son ex-maîtresse.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    Je sors de la projection de The Swimmer, annoncé comme une révélation. Quelle déconfiture ! Un film ennuyeux, mou, répétitif, bavard et naïf. Le titre français du film, n'est-ce pas d'ailleurs Le Plongeon ? Sous les apparences d'une fable philosophique profonde (le parcours d'un homme qui passe de piscine en piscine, alimente une réflexion sur le sens de sa vie, comme diraient les Monty Python, et surtout sur la société qui l'entoure, à mesure qu'il discute avec les propriétaires des piscines), un pensum pompier et kitsch qui fleure bon les sixties, tout au long (et c'est long) duquel Burt Lancaster promène sa silhouette d'athlète et sa mine navrante de chien battu (l'acteur, qui n'était pas une "pouille mouillée" dans ses choix, avait bien raison de considérer le film comme un désastre). Critique virulente de la société américaine ? Démolition du héros américain ? Peut-être, mais le spectateur ne suit pas, tellement le trait est gros et la forme pénible, pleine d'affèteries, peut-être pour masquer un manque d'inspiration. Il ne suffit pas d'avoir un discours pour faire du cinéma. Il y avait de bonnes choses en 1968, mais tout n'est manifestement pas à retenir. Morale de l'histoire : les films qui sont inédits ne le sont pas toujours pour de mauvaises raisons, attention à ne pas voir partout le génie méconnu !
    diehard5
    diehard5

    27 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2010
    De bon matin, un homme surgit de nulle part dans la propriété d'amis qu'il n'a pas vus de longue date ; il décide de rentrer chez lui en nageant de piscine en piscine : elles sont nombreuses le long de la colline dans ce quartier huppé d'une ville du Connecticut. Chaque piscine, chaque rencontre avec son propriétaire constitue un épisode autonome qui évoque un moment de son passé. Le film décrit ce périple d'une journée, de l'aube au crépuscule, de la lumière du soleil à la pluie, de l'homme jeune et impulsif à l'homme vieillissant et sage, du fantasme à la réalité. Burt Lancaster n'a jamais été aussi bon, dans la peau de ce nageur qui découvre la nature tragique de la vie. Cette puissante allégorie, adaptée d'une nouvelle écrite par John Cheever pour le New Yorker, mise en musique par Marvin Hamlish (son premier contrat), est l'un des joyaux oubliés du septième art.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    On comprend mieux pourquoi ce film a disparu des écrans. Les équipes devaient être bien défoncées en tournant. Personne n'a du penser à développer les rushes avant le montage, du coup, ils se sont retrouvés avec des kilomètres de péloche très mal filmée, très mal cadrée, mal éclairée, mal photographiée, de vagues tentatives expérimentales assez hasardeuses et largement loupées. Le monteur n'étant pas bien net non plus, cela donne un film bizarre, au sujet déjà singulièrement original mais tellement fou qu'on ne peut que vouloir voir où tout ça nous mène. Et comme il se tient fermement à son sujet, on y va. On ne s'ennuie pas, mais la seule valeur de ce film, c'est son statut indéniable de curiosité, et il vaut le déplacement uniquement pour cette raison et pour les scènes kitschissimes (la baby sitter fétichiste qui se fait des films avec l'homme marié ; leur course avec sauts d'obstacle au ralenti dans le manège à chevaux ; les dialogues sirupeux). Ce n'est pas très agréable à regarder, mais le début est assez cocasse : un gars pied nu, seulement vêtu d'un maillot de bain, égaré de façon inconnue et en tout cas inquiétante dans la nature débarque à l'improviste dans la piscine d'amis qu'il n'a pas revu semble-t-il depuis quelque temps. Wouah, quel temps magnifique !! Que le ciel est beau, et bleu ! Quelle merveilleuse lumière ! L'eau de la piscine est si fraiche et transparente ! L'installation de filtres ultra-performants m'a coûté un bras ! Comme tu portes bien ton maillot, il te va à ravir !! Comment vont tes enfants ?! Oh, un nuage dans le ciel ! Là, le soleil lui cogne dans les yeux, du coup il échafaude dans un déraillement obstiné son projet maniaco-dépressif de regagner sa propriété en nageant de piscine en piscine. "I'm swimming home. Pleaaase, come with me..." Évidemment, le vernis impeccable va se craqueler sérieusement, et de drink en drink, les plongeons vont nous entrainer peu à peu vers le fond... et la vérité... http://www.youtube.com/watch?v=yIegoQAayFs
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2010
    Ned Merrill (un quinquagénaire américain interprété par Burt Lancaster) retrouve dans une banlieue chic des Etats-Unis de vieilles connaissances qu'il avait perdues de vue. Tout juste habillé d'un maillot de bain moulant jusqu'à la fin du film, une étrange idée lui vient à l'esprit : repartir chez lui à la nage en empruntant les piscines de ses voisins.
    Audacieuse métaphore d'un plongeon (titre français de The Swimmer) dans l'American way of life des années 1960, chaque piscine rappelle au héros amnésique les souvenirs de sa vie passée. A mesure que l'on se rapproche de sa mystérieuse demeure, ses voisins deviennent étrangement antipathiques, finissant par le rejeter brutalement lorsqu'il tente de les aborder.
    Rares sont les films du "Nouvel Hollywood" à briser de manière aussi implacable le rêve américain, en révélant toute sa cruauté (à l'égard des exclus) et son vide inquiétant. Il émane en effet de ces êtres si satisfaits de la réalité matérielle une impression vertigineuse de vacuité intellectuelle (à l'exception du héros, animé par des rêves certes futiles mais qui témoignent au moins de son humanité).
    La mise en scène délirante participe de la réussite de cette perle rare longtemps oubliée.
    Que l'on songe simplement à la fin bouleversante (voire déprimante) du film qui nous rappelle, à mon sens, La Splendeur des Amberson d'Orson Welles (je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler). On pourrait aussi ajouter aux multiples qualités inépuisables de cette oeuvre l'atmosphère si particulière qui s'en dégage, à la fois onirique et étouffante. Je salue aussi Marvin Hamlisch (qui a bien voulu nous présenter The Swimmer au Grand Action) : sa musique est admirable et s'inscrit parfaitement dans la riche composition du film.
    foch1800
    foch1800

    31 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2011
    un film qui (enfin) critique la société américaine par des métaphores, mais c'est très efficace, une descente en enfer dissimulée mais superbe
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    D'abord, Burt Lancaster en moule-b... du début jusqu'à la fin, c'est déjà quelque chose! Mais cette histoire d'un homme qui plonge, littéralement et dans tous les sens du terme, va bien au-delà de l'espèce d'icône décadente qu'on nous présente. D'abord posé dans une villa qui fleure bon l'Amérique bien pensante des années 50 - du retro dans le retro de ce film millesimé 68 - on plonge avec Burt de villa en villa, gratant chaque fois un peu plus le verni, jusqu'à... Je n'en dis pas plus. Totalement psyché à bien des égards, et pourtant assez retro aussi, le film est un plaisir absolu pour qui aime le ciné indé ricain des années 68 / 78. Mythique!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2009
    Quel choc ! Ce film est un bijou d'originalité et de tragédie (quasi grecque). Et pourtant, c'est une pépite oubliée d'un réalisateur méconnu, Frank Perry. Burt Lancaster (55 ans) est au top et fait une prestation parfaite, toute en finesse et en ambivalence. Ce film est d'une visibilité parfaite au premier degré (le parcours du héros de piscine en piscine) mais que de symboles et d'allégories pour le spectateur en quête de sens.
    Indispensable.
    groil-groil
    groil-groil

    78 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    Un type en maillot de bain moulant - Burt Lancaster - traverse toute une banlieue chic à proximité de la fôret, pour soi disant rentrer chez lui. Sauf qu'il a décidé de rentrer uniquement en nageant, en passant d'une piscine à une autre, traversant tous les jardins des villas du voisinnage.
    Sur ce pitch plus que surréaliste, Frank Perry réalise un film aussi hallucinant que désespéré, visiblement réalisé et joué sous LSD du début à la fin.
    Mélange de mélo, de psychédelisme "summer of love" et d'expérimental, c'est l'un des films les plus fous pondus par le nouvel Hollywood. L'image léchée rappelle Robert Mulligan mais la mise en scène dérape souvent vers de l'expérimental pur (certaines scènes ne sont par exemple filmées qu'en cadrant le soleil, provquant un éblouissement général, et montées comme du Vertov).
    Comme si cela ne suffisait pas, le récit n'est qu'un enchaînement d'absurdités malsaines ou dérangeantes.
    Bref c'est absolument génial, tordu, et fondamental !
    meeek
    meeek

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    OFNI. "The Swimmer" est un Objet Filmique Non Identifié. On ne connaît à ce film ni antécédents ni la moindre descendance (à part le remake que je n'ai pas vu). Pas non plus estampillé "pur produit d'auteur", le film est un des plus ETRANGES qui soit. C'est l'histoire du calvaire aquatique d'un homme (Burt Lancaster) au physique encore pas mal mais marqué par le doute et le vieillissement. Il décide de rejoindre sa demeure en nageant de piscine en piscine à travers un comté californien plein de fêtes sixties élégantes et bercé par le rêve américain. Chaque "station" est l'occasion de développer la psychologie des personnages. Les déchirures ne tardent pas à apparaître... Jusqu'à un final étonnant. Une place à part dans le cinéma pour "The Swimmer".
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