Avis : Le Loup de Wall Street - Page 8

Oui, Le Loup De Wall Street expose peut-être trop la décadence de ses personnages principaux à grand renfort de scènes crues et de petites scènettes trash ici et là (qui voulait voir Leonardo Dicaprio avec une bougie dans l'anus ?), mais bon Dieu, ces trois heures sont tellement maîtrisées, drôles, intelligentes et excellemment réalisées qu'on ne sent pas passer la longueur exorbitante de la fresque dingo de Martin Scorsese, grand cinéaste qui même après avoir fait du cinéma depuis 35 ans (son premier film, Who's That Knocking At My Door date de 1967 !) continue de se réinventer continuellement, même à travers un seul film qui livre son lot de scènes cultes, de dialogues remplis de jurons (les "Fuck" et les "Cocksucker !" pleuvent à foison) mais écrits avec une précision impeccable, et de personnages fascinants tant ils se croient, dans leur royaume de luxure, de drogue et de décadence, les maîtres du monde... Scorsese n'a même plus besoin d'aller dans les casinos ou la mafia pour montrer un authentique gangster, Jordan Belfort, qui vit son ascension sans se soucier des autres ni du fait que ce soit un odieux connard (la dernière scène de bataille conjugale est particulièrement révélatrice sur le personnage, prétentieux, égocentrique, violent, totalement addict au sexe et à la drogue... etc.). Le Loup De Wall Street n'en est pas pour autant un film lourd, toujours drôle (et des fois très drôle), ironique, cynique, agressif, et bien délirant comme il faut. On peut sentir passer les 3 heures, moi ça n'a pas été mon cas...

Un film vraiment drôle et c'était pas gagné car le milieu de Wall Street à la base ne m’intéresse pas du tout, mais le jeu de Di Caprio et de tous les acteurs en général associé au savoir faire de Scorcese ça donne un très bon film!

Oh mon dieu ( pour rester poli, et éviter le blasphème ) ! Martin Scorsese est un génie, il est comme le vin, il se bonifie avec le temps ! Cet histoire dramatique conté sous le ton de l'humour fonctionne de bout en bout, dès les premières secondes j'ai accroché. Sexe, drogue et pognon rythme les trois heures ( qui filent à une vitesse dingue ) de ce Loup de Wall Street, à certains moments les fous rires sont insoutenables comme le trip de Jordan ( DiCaprio ) avec sa Ferrari ou bien Donnie gobant un poisson rouge etc ... et tellement d'autres passages de ce genre. Leonardo DiCaprio, je le dis et le répète à chaque fois mais la encore il se surpasse, il rend ce Jordan Belfort sympathique et pathétique ! Quand va-t'il enfin avoir son fichu Oscar ? Le casting démonte, Matthew McConaughey ( pour une des scènes les plus cultes du film ), Jean Dujardin, John Favreau, Rob Reiner, Kyle Chandler ... Cet bombe de Margot Robbie ! Je suis encore la bouche ouverte seulement du fait d'écrire son blase dans cette critique ... Mais certes elle joue magnifiquement bien les potiche, mais à la fin elle ma fendu le cœur lorsque Jordan spoiler: pète un câble avec la gosse.
Mais celui qui a vraiment dégoté mes faveurs est ce dingue de Jonah Hill ! Son personnage de Donnie est complètement barge ... Dès sa première séquence il bouffe l'écran, spoiler: lorsqu'il raconte qu'il est marié avec sa cousine, ou qu'il est défoncé et qu'il arrive plus à parlé, mais le must reste la scène pu il se masturbe devant tout le monde lors de la première apparition de Naomi ( Margot Robbie ) !
La meilleure comédie que j'ai vu depuis longtemps, j'irai même plus loin, Chef d'Œuvre en puissance !

Scorsese nous signe là un véritable petit bijou et nous dépeint la corruption américaine de la finance boursière d'une façon sans limite et totalement déjanté. On ne s'ennuie pas une seule minute durant ces 3 heures tellement les dialogues sans tabous sont délicieux et fendards, parfois même très dérangeants ( d'ailleurs le film mériterait presque d'être interdit aux moins de 16 ans rien que pour eux car c'est cru ! Très cru! ) et tellement les gags sont excellents. Le tout servit par une mise en scène psychédélique dopée aux amphét's. Cette nouvelle collaboration Scorsese/Dicaprio (qui, je le sent, n'a encore pas fini de nous étonner) est un pur régal cinématographique et enrichie accessoirement la fabuleuse carrière de l'acteur américain d'un nouveau biopic haut de gamme. Ce dernier nous surprend par ailleurs une nouvelle fois en allant encore à contrepied de ce à quoi on l'attend et on le prédestine. Il varie toujours ces rôles, et les jouent toujours à la perfection. C'est d'ailleurs pourquoi c'est mon acteur fétiche. Cette façon dont le pouvoir, la gloire, l'argent, les drogues, le sexe, montent à la tête de Jordan Belfort est tellement bien réalisée et emmenée que cela frise le génie pour moi. D'ailleurs, beaucoup critiquent la durée du film, mais le fait que le film insiste tant sur les vices en nous les répétant pendant 3 heures, je pense que c'est voulu. Limite on en fait une overdose comme pour mieux rentré dans le personnage et tout ces excès qui ont été le leitmotiv quotidien de JB. On constate en effet bien à quel point la finance de wall street est un panier de crabes. Même si on imagine bien que le loup de wall street rend les choses beaucoup plus too much que la vraie histoire du personnage, pour ainsi insisté sur les ravages qui peuvent être engendrés dans pareil contexte. Mais justement ! J'aurai au final qu'une petite réserve: personnellement j'aurai bien souhaité et apprécié le fait que Scorsese nous montre et nous souligne d'avantage que cette ascension de ce barjot courtier ne pouvait qu'être prédestinée à une ascension à double tranchant. Il l'a fait bien sûr, quand on voit ou il finit... mais j'aurai bien aimé qu'il nous montre une fin et un contraste encore plus saisissant et consternant entre sa période de gloire et d'euphorie, et sa "descente aux enfers" quand il finit par avoir à "payer les pots cassés", pour bien nous montré que cela peut vraiment finir très très mal. Bref, un véritable coup de maître à réserver à un public averti.

Sur le papier, 3 heures de film, c'est long, très long, on est d'accords. Mais ces trois heures vont paraître si intense et si rythmé que vous aurez l’impression de voir le film sous cocaïne, un peu à la Jordan Belfort. Boosté par un DiCaprio hallucinant! Roi de la finance, régnant sur une montagne de cachets et de billets verts. Tout ces beauf en costumes armani aux poches remplie de pognons, aurait pu très clairement devenir vite agaçant et ennuyeux, or c'est la que Scorcese intervient. On se prends d'amitié pour ces salauds ces chiures d'escrocs empochant des smics toute les secondes, et c'est ça la magie du film. Je me demande encore comment je fais pour vouloir m’identifier à de tel personnages. Malgrés quelques bref moments un peu long, le film est une absolue réussite. Le loup de Wall Street envoie du foie gras et du caviar, à voir encore et encore! Trop n'est jamais assez

Martin Scorsese a réalisé un film complètement déjanté et extraordinaire. A mon avis, l'intérêt majeur du film n'est pas trop la critique sociale du film, mais plutôt la folie de la richesse. Et c'est pour cette raison qu'on accepte les nombreuses scènes de sexe et de drogue. Je trouve cependant inadmissible que le film soit déconseillé -12 ans, il devrait être -16 ans. Et dire qu'il y avait des enfants de 7 ans dans la salle, c'est inadmissible! Bref, c'est un biopic très bien réussi avec une interprétation divine de Leonardo DiCaprio qui a vraiment bien joué, les autres acteurs sont aussi très bons, c'est dommage que McConaughey n'apparait que pour une scène. Le film m'a donné des frissons, c'est un coup de maître à voir absolument en cette fin d'année.

Je rejoins complètement l'avis d'une majorité d'allo-cinéens, qui ont déjà tout dit ou presque sur "The wolf of Wall Street" (2013), donc je me contenterai de résumer mes principales réflexions.
Déjà, le dernier film de Martin Scorsese est un réussite, dans le sens où malgré leur caractère immoral et outrancier, on suit avec intérêt et plaisir les (més)aventures du sieur Jordan Belfort et de ses acolytes. Pourtant, je ne suis pas trop fan des films qui durent 3 heures, et en effet quelques séquences auraient pu être écourtées pour ramener le métrage à des proportions plus équilibrées, mais il faut reconnaître qu'on ne s'ennuie pratiquement pas un instant.
Scorsese a choisi le ton de la comédie burlesque pour nous conter cette tragédie moderne, et force est de constater que le pari est gagné, puisque de nombreuses scènes déjà cultes provoquent l'hilarité du public : ma préférée reste la première rencontre, d'une hypocrisie totale, entre Belfort et les 2 agents du FBI, qui s'achève par un jet de homards et de billets de banque!
Il est vrai que l'usage du rire, associée à la vie de rêve menée par les traders, pourraient nuire au véritable message du film, auprès de spectateurs faibles d'esprit qui ne saisiraient pas l'indécence et la désespérance morale qui transpirent également de ces comportements aussi monstrueusement égocentrés. A mes yeux, j'ai parfois eu l'impression que certaines séquences étaient trop exagérées pour être totalement crédibles ; ainsi, comment se défonce-t-on à ce point chaque nuit tout en assurant son poste normalement le lendemain?
D'ailleurs cette quête effrénée de la jouissance, des plaisirs sous toutes leurs formes, est l'un des grands thèmes du film, au-delà du cas particulier de Belfort. Scorsese ne se positionne pas forcément sur cette problématique, qui semble inhérente à la nature humaine, lorsqu'elle cède à ses pulsions.
"The wolf of Wall Street" est aussi un grand film car il s'appuie sur une distribution impeccable (Jonah Hill, Margot Robbie, Kyle Chandler...) emmené par le génie Di Caprio, qui se met en danger et qui était probablement le seul à pouvoir incarner Belfort en intégrant ses dimensions ridicule, vulgaire et sympathique à la fois.
Quant à Marty, respect total à ce papy de 71 ans qui signe un film imparfait mais flamboyant, à la réalisation une nouvelle fois virtuose, et qui parvient à se renouveler en prenant davantage de risques que toute une génération de yes-man à la solde des studios. Bravo l'artiste!

Après avoir écumé d'autre milieu, après s'être tourné vers d'innovantes perspectives, Martin Scorsese se rabat sur son domaine de prédilection, le banditisme, l'illégalité et l'argent sale. Il nous raconte ici l'histoire de Jordan Belfort, interprété par Léonardo Dicaprio, un trader qui, au milieu des années 80 connait une ascension fulgurante à Wall Street. Jordan Belfort était juste un type plutôt rangé: une femme, un diplome en poche et de grandes ambitions. Tous les matins il traverse un de ces fameux ponts de New York qui relie Brooklyn et Manhattan des étoiles dans les yeux et un rêve dans le coeur, faire fortune. Il est ainsi embauché en tant que courtier en bourse à L.F Rothschild et Mark Hanna (Matthew McConaughey) le prend sous son aile. En revanche, Jordan est confronté à un des plus gros inconvénients de Wall Street: tous perdre du jour au lendemain. Et c'est en ce lundi noir du 19 octobre 1987 que l'entreprise dans laquelle il travaille fait faillite et Jordan se retrouve licencié. Mais cela n'arrêtera pas son avidité de pouvoir et il se retranche dans une petite société de courtage sans envergure à Long Island qui vend des actions à trois francs six sous qui n'ont absolument aucune valeur. Sa formation à Wall Street lui permet ainsi de faire sensation auprès de ces ignorants et de gagner beaucoup d'argent. Il rencontre alors Donnie Azoff (Jonah Hill), petit vendeur de meuble complètement raté ayant épousé sa cousine. Conquis par ce Jordan Belfort flambant neuf, il s'associe et monte leurs propre entreprise de courtage: Stratton Oakmont. Ces deux chiens vont alors bâtir une fortune colossale en utilisant la technique du "Pump and Dumb". Cette technique de manipulation qui consiste à acheter, puis communiquer des informations fausses ou trompeuses et des suggestions favorables au titre afin de susciter un courant acheteur, puis de liquider la position une fois que les achats auront entrainé le cours à la hausse. Profitant d'une grande popularité Jordan Belfort se verra attribuer le pseudonyme du Loup..de Wall Street.
Martin Scorsese nous plonge au coeur du capitalisme financier qui nous ment et nous vend du rêve. Jordan Belfort c'est la destruction de toute l'humanité, le pur produit d'un homme dont la drogue, la fête et les prostituées sont le quotidien. Le loup, c'est quelqu'un qui à faim, quelqu'un qui croque l'argent à pleine dent, c'est un vorace qui se déplace en meute sans aucune limite. Jordan Belfort c'est ce loup qui ce hisse en tant que chef de rang secondé par ses sbires quelque peu stupides sans l'ombre d'un projet. Jordan à su profiter des faiblesses du système et de la naïveté de la population. Vous voulez devenir riche ? Jordan Belfort c'est ce messi qui vous dit oui et vous donne tout. Il n'y avait que lui pour s'enfiler quelques kilomètre de cocaine, quelques bon mètres de pilules le tout saupoudré d'une cinquantaine de prostituées de luxe et tout ça à 10 000 mètre d'altitude. Le loup à réussi à nous faire monter au septième ciel, à nous transporter dans un monde hors du commun, en bref il a bâti devant nos yeux un véritable paradis sur terre. D'un côté on a un Dicaprio plus qu'excellent, un Jonah Hill grandissant et de l'autre une mise en scène magique, un jeu de lumière parfaitement dosé et des dialogues qui vous donne envie de rester la bouche grande ouverte et vous dire: "putain! je suis entrain de me prendre une grosse baffe et j'en redemande !!". Martin Scorsese nous prouve là qu'il à su se nourrir de ses bandit qu'il voyait quand il était jeune. Aussi exaltant que Casino, aussi dechainant que les Affranchis. Jordan Belfort c'est un mélange de ces deux bandits que son Henry Hill et Sam "Ace" Rothstein. La bande son est bien là, elle est bien ficelée et colle parfaitement aux personnages aussi débridés et aussi décalés que son Jordan et Donnie. Ce film à également un certain aspect théâtral (Jordan Belfort qui motive ses troupes au bureau). Ce mec nous fou un coup de pied au cul en nous disant: "allez petit c'est l'heure de faire du fric". Ce film est un hélant de motivation, les péripéties s'enchainent, le film est vraiment bien rythmé. Scorsese mais en avant cette aspect inhumain des traders de Wall Street. Un monde sale mais bien revendiqué. Les apartés de jordan Belfort viennent bien appuyer le scénario et corroborer chaque argument et justifie la raison pour laquelle il fait telle ou telle choses. Un homme grand et fort. Un magicien de l'arnaque. Un drogué fougueux. Un Don Juan de la bourse. Un dénouement cohérent pour ce film, une belle image de fin. Un chef d'oeuvre intense et un Scorsese qui, je l'espère, n'a pas fini de nous impressionner. Il y aura toujours quelqu'un comme Scorsese pour aller à l'encontre de toutes valeurs morales et de toutes convictions religieuses. Il nous à présenté ce Jordan: grand gourou, grand prophète de Wall Street. C'est une grande claque de ce loup qui nous a avalé et déféqué dans la foulé. A quand le prochain film ?

À voir les éloges presque unanimes pour ce film, je croyais passer un bon moment.
Hélas !
Au lieu de la critique construite des traders que j’attendais, Scorcese ne présente que la vie minable et lamentable d’un voyou drogué qui devient richissime en escroquant des américains moyens.
On passe des soirées-partouzes avec prostituées et cocaïne à gogo au yacht de milliardaire avec partouzes, prostituées et héroïne à gogo.
Le tout dans une ambiance violente où Scorcese a réussi à placer « fucking » trois fois par phrase, comme si c’était un gage d’authenticité...
Globalement plutôt écœurant !

J'ai trouvé le film très caricatural et très moralisateur. Des le début on sait comment ca va finir du coup l'intérêt est surtout de connaitre les étapes de cette déchéances, au final on n'a que trop peu de choses sur cette thématique et l'accent est surtout mis sur les débauches. Au final la thématique est assez semblable à Gatsby Le Magnifique mais en bien moins recherché, bien plus prévisible.

Super ce film, on devrait l'interdire au moins de 16 ans. Un vrai film de drogue argent sexe, pas comme les autres films qui ont prétendu l'être.
Attention les féministes ne l'apprécieront peut être pas, je trouve que c'est un film pour les mecs avec un humour de mec.
Di Caprio, ce gars est génial! comme dans tous ces films, personne n'arrive à sa cheville c'est vraiment un très grand acteur!

Sans doute le film le plus démesuré de ce début de siècle (et je n'exagère pas), Scorsese est au sommet de son art. Le film dure trois heures et pourtant on ne voit pas le temps passer. Je crois ne jamais avoir vu une telle dépravation dans un film.
On rit du début à la fin. Ce film n'a aucune limite : drogue, sexe, argent, lancer de nains, … tout y passe. Les dialogues sont complètement absurdes avec des lignes qui deviendront cultes spoiler: (« Je ne veux pas mourir sobre» dans un bateau en train de chavirer)
. Nombreuses sont les scènes cultes du film.
Le casting est comme le film, démesuré.
Les personnages sont géniaux.
Leonardo DiCaprio est incroyable dans ce film (comment se fait-il qu'il n'ait pas été récompensé par un Oscar pour ce rôle). Jonah Hill est excellent dans un rôle somme toute assez habituel pour lui (le gros marrant). Margot Robbie, en plus de jouer correctement son rôle, est plus qu'une femme fatale, c'est une bombe atomique. C'est la révélation du film. À noter dans des rôles secondaires les très bons Matthew McConaughey, Kyle Chandler, Rob Reiner ou Jean Dujardin.
À voir absolument, à moins d'être un spectateur particulièrement prude.

Après avoir contenté le jeune public avec Hugo Cabret, Martin Scorsese revient, deux ans plus tard, pour nous présenter son nouveau long-métrage: Le Loup de Wall Street. Et cette fois, il s'adresse essentiellement aux adultes. Attention, ce film est définitivement à ne pas mettre entre toutes les mains: l'ensemble est un condensé de sexe, de drogues et de violence (un peu). Et c'est cela qui en rebutera beaucoup: de nombreux spectateurs seront probablement choqués par les différentes scènes "trash" qui composent le biopic. Les autres riront à gorge déployée et s'émerveilleront devant le génie du réalisateur, ce dernier parvenant à nous prendre aux tripes pendant 3 heures non-stop. Le Loup de Wall Street est un condensé de tout le savoir-faire de Scorsese et de son équipe: une mise en scène dont la fascinante virtuosité enterre toute la "concurrence", des acteurs impeccables (Jonah Hill formidable, Jean Dujardin sympathique et surtout le grand, l'immense, le magistral Leonardo DiCaprio, dont l'interprétation mériterait un Oscar sans la moindre once d'hésitation, etc.), un sujet parfaitement maîtrisé de bout en bout et mettant constamment le spectateur en alerte, celui-ci étant souvent pris à partie (Jordan Belfort s'adressant au public, comme Kevin Spacey dans House Of Cards), des musiques bien ancrées dans le thème,...Le réalisateur enchaîne les prouesses et les tours de magie pour nous subjuguer et parvient sans peine à nous faire rire ( spoiler: je pense notamment à la scène fabuleuse du bad trip de DiCaprio dû à la surdose de "lemon"
) et par la suite, en un claquement de doigts, à chambouler toute une atmosphère qui s'était installée durant les 2h30 précédentes, nous dévoilant une scène particulièrement dure et sombre ( spoiler: l'annonce du divorce entre Jordan Belfort et sa femme
). Le film dresse l'ascension fulgurante d'un homme d'affaires puis sa chute vertigineuse, mais surtout dévoile le portrait d'un individu détestable qui usera et abusera de sa domination, jusqu'à ce que celle-ci ne le mène à sa perte.
La nouvelle oeuvre de Martin Scorsese risque fortement de diviser les spectateurs: les uns seront outrés par le soi-disant manque de morale et les autres fascinés par le talent inégalable du cinéaste. Aux premiers, je répondrais que ce film est un biopic (qui retrace donc des faits avérés) et surtout que le réalisateur ne tient pas à partager les valeurs de Jordan Belfort, bien au contraire. Aux seconds, je leur répondrais qu'ils ont tout compris. Chapeau bas, Mr Scorsese: une fois n'est pas coutume, vous avez rétabli la hiérarchie et montré qui est le vrai patron. Le Loup de Wall Street est le meilleur film de l'année 2013.

Film beaucoup trop long sans intérêt, Di Caprio très bon acteur mais un scénario brouillon. À la limite du film porno, des scènes inutiles et mal organisées. Pas d'histoire particulière juste du sexe de la drogue et encore de la drogue.

Un film qui nous entraîne dans le domaine boursier en nous délivrant le récit de Jordan Belfort, courtier américain corrompu. Un biopic brillamment mené par Leonardo DiCaprio, qui s’offre ici sa cinquième collaboration avec Martin Scorsese. Une réalisation qui révèle une forme et une mise en scène enthousiasmantes ainsi qu'un rythme effréné. Cependant, sur le fond, le film déçoit, avec son scénario prévisible et sa portée limitée. L'importante vulgarité de nombre de scènes ou propos dessert également le film. Lourde, trash, sans réelle saveur... Une oeuvre quelque peu décevante de la part du réalisateur !