Avis : La Route - Page 3

Un bon livre ne fait pas un bon film. L'ensemble est sans intérêt, rien n'est expliqué. Le cannibalisme, pourquoi?? La fin du monde, pourquoi?? Les personnages évoluent... un peu, mais trop peu. On est loin d'un Road-Movie. La fin est... hollywoodienne, mièvre à en pleurer. Je cherche toujours l'intérêt de ce film.

Excellent film apocalyptique avec un incroyable Viggo Mortensen.
On vie à travers le personnage toute ses émotions , on a même envie de protéger son fils ^^

Par contre la fin ma partager :/ Je trouvais sa un peux dommage que spoiler: le père meurt et que le fils parte comme ça avec des inconnus
, mais bon il falait bien un ending ^^

Au coeur d'un monde dévasté, où la plupart des personnes ont perdu leur humanité, un père et son fils vont tenter de se trouver un but et de survivre. Bouleversant, triste, choquant... Les mots ne manquent pas pour décrire cette expérience unique en son genre. 1h50 d'émotion! Tout simplement énorme.
Le travail des couleurs, des décors, des costumes est vraiment sidérant!

16 ,5 / 20La route est une très bonne adaptation du roman du même nom, un décors post apocalyptique très bien fait, une relation entre un père et son fils très bien écrite. Un petit chef d'oeuvre.

Un certain décalage avec le livre de McCarthy, qui raconte un récit certes violent mais plus apaisé et presque innocent, John Hillcoat choisit la voix du pessimisme pur et dur. Décors et couleurs volontairement ternes, musique stressante et scénario dépressif, La Route se démarque de son modèle tout en restant fidèle (comme la scène du distributeur de Coca, très forte émotionnellement), et en se terminant tragiquement mais avec une note d'espoir. Sortez les Kleenex et les anti-dépresseurs, vous ne sortirez pas indemne de La Route.

Excellent film s'il en est, "La Route" est véritablement bouleversant de par sa profondeur et le message qu'il véhicule.
Nous montrant le vrai visage de l'humanité, le film nous rappelle que nous ne sommes avant tout que des animaux, et que nous pouvons nous comporter tels quels si nous sommes vraiment livrés a nous mêmes. C'est seulement l'intelligence de l'être humain qui l'a poussé a se rassembler pour s'opposer a la loi du plus fort et instaurer une société plus juste et égalitaire. Mais, lorsque l'on y pense, lutter avec égoïsme pour améliorer sa condition est dans la nature de l'homme : durant tous ces siècles de civilisation, combien se sont produits de coups d'Etat ? De luttes pour le pouvoir ? De guerres pour imposer sa religion, sa manière de penser, étendre sa domination à d'autres pays, d'autres nations, d'autres hommes ? Le combat pour survivre que se livrent les protagonistes de "La Route" n'est pas différent de celui que nous menons tous les jours, seuls diffèrent l'importance et l'enjeu de ce combat ; voila pourquoi le cannibalisme y as repris ses droits. Comme toute bête qui se sait condamnée, l'homme est prêt a se battre ... c'est dans sa nature, et on n'y peut rien. C'est donc ce message à la fois poignant et écoeurant que fait passer le film, qui comporte donc logiquement des scènes violentes et crues (sans mauvais jeu de mots). D'aucuns diront que le film manque d'action, mais c'est on ne peut plus logique et en accord avec le rythme du récit, et avec l'ambiance du film. Le scénario peut sembler simple, mais il est en même temps bien plus profond que celui de bien d'autres films, car porteur d'un message, qui amène a réfléchir. Viggo Mortensen porte le film a bout de bras, si bien assisté qu'il soit par Kodi Smith McPhee, qui aura eu forte affaire pour son premier long-métrage. Un magnifique drame, donc, à voir, et qui laisse à méditer.

Trop long, trop ennuyeux, trop déprimant, assez plat mais terriblement réussi niveau ambiance, décors et univers post-apocalyptique. Celui-ci étant le gros intérêt du film, je le conseille uniquement aux amateurs de cet univers dévasté, gris et sombre , sinon passez votre chemin.

Après l'apocalypse, un père et son fils tentent de survivre en suivant une route qui ne les mènera peut-être nulle part. Alors que certains ont perdu toute dignité et ont régressé jusqu'à pratiquer le cannibalisme, le père et le fils se raccrochent à leur humanité et à leur amour mutuel. Nous ne sommes pas dans Le jour d'après ou dans Mad Max, l'action est minimaliste, le film refuse le spectaculaire pour ados et se concentre sur les personnages et l'atmosphère (les villes et paysages recouverts de cendre). Contrairement au roman, le film contient des flash-back qui cassent la linéarité du récit. La fin amène une touche d'espoir en l' humanité et une possibilité de renouveau.

Si vous avez des problèmes dans la vie, que vous enchaînez les malchances et les mauvais coups du sort, que vous êtes malade et orphelin, que votre femme s'est taillée avec votre caisse mais sans votre gosse atteind d'une pathologie rare et incurable, que votre boss vous a viré en se débrouillant pour faire passer ça pour une démission et que donc vous ne toucherez rien, que vous vous êtes fracturé le pénis juste après avoir perdu les clés de votre porte blindée dans un caniveau en essayant d'échapper à une voiture dont les freins auraient laché 30 mètres avant mais que vous y avait laissé une main alors que vous êtes pianiste professionnel à la veille d'une audition capitale au cours de laquelle vous vouliez rendre hommage à votre mère mourante alors...Alors on a deux possibilités lorsque vous verrez "La Route": soit ce sera la goutte d'eau, soit vous vous direz que finalement vous êtes loin d'avoir une vie de dit c'est bien joué (le trop est l'ennemi du bien), bien filmé (lentement mais sûrement), l'ambiance post apocalyptique rempli bien le cahier des charges( le cannibalisme, le vol, la violence, la vie quoi!) bien...bien...voilà. Je me demande quand même combien le bouquin contient de page...Brrrr je frissonne...

Des acteurs méconnaissables (Guy Pearce, Robert Duvall) et impeccables pour ce film d'anticipation très réussi. Ambiance lourde très prenante, l'un des films post-apocalyptiques les plus suffocants que j'ai vus, très dur, presque sans espoir. Viggo Mortensen et Kodi Smit-MacPhee impressionnant de justesse. Une petite perle très proche du roman.

L’apocalypse tant annoncée est bien présente et ce depuis dix ans. Un père et son fils traverse leur pays dévasté pour rejoindre la mer. Sur un sujet identique il est tentant comme l’avait fait George Miller de tirer parti du contexte pour exacerber le retour de l’homme vers ses instincts primitifs avec une lutte à mort entre les survivants. Cela donna la trilogie « Mad Max ». John Hillcoat s’il conserve le côté road movie de l’œuvre de Miller se rapproche davantage de la vision du jeune Luc Besson qui en 1983 surprenait Cannes avec « Le dernier combat ». La question lancinante qui nous poursuit pendant tout le film est la suivante : « A quoi bon lutter quand toute trace de vie a disparu ? ». Elle se pose à nous d’autant plus que John Hillcoat nous a montré clairement qu’une autre voie était possible avec le choix fait par la mère de ne pas continuer le chemin quand il ne reste que le pire de la vie. On peut s’étonner de voir une mère abandonner son fils mais aussi comprendre que l’esprit maternel puisse se tarir quand l’horizon se bouche à ce point. Il faut sans doute être un homme pour s’acharner dans de telles circonstances. Ici comme dans Mad Max des hordes se créent mais uniquement pour tenter de survivre grâce au cannibalisme qui marque un retour au stade le plus primitif. La terre est devenue un tel champ de ruines qu’il n’est plus question de rebâtir une civilisation. Les paysages dévastés que traversent l’homme et son fils sont tout à la fois terrifiants et fascinants laissant entrevoir les restes de près de deux cent ans d’exploitation à outrance. L’utilisation des effets spéciaux montre ici toute sa pertinence. Hillcoat n’explique rien des raisons qui ont engendré le chaos mais cherche sans doute à lancer un cri d’alarme à l’homme qui n’entend rien des signes qui lui sont lancés par une nature en grande souffrance. Le vieux joué par Robert Duvall laisse entendre qu’il avait lui compris depuis longtemps que l’issue était fatale mais que l’homme n’a rien voulu voir. Un film angoissant laissant peu d’espoir qui nous montre bien que l’époque a changé depuis « Le survivant » de Boris Sagal en 1970. Les films apocalyptiques d’autrefois laissaient toujours entrevoir un nouveau départ pour l’homme qui allait pouvoir réécrire sa copie sur terre ou sur une autre planète. Hillcoat quant à lui ne berce pas le spectateur d’illusions, jugeant sans doute l’heure trop grave. C’est bien timidement qu’il entrouvre une petite porte sur l’espoir quand Guy Pearce tend la main au jeune garçon qui vient de perdre son père à bout de force. Désespérant.

Un film sans intérêt, répétitif, ennuyeux, moraliste, remachage de religion à deux balles, formellement et narrativement incohérent, les personnages sont insipides. Rien à voir en somme sinon une plongée dans une dépression mélancolique suicidaire si chère à notre époque de médiocrité. Faut- il que les gens aillent mal pour apprécier ce film!

Prix du navet international .Prix du mauvais jeux d'acteur pour le père et le fils, amen.

je n'ai absolument pas du tout aimé ce film, des scènes d'horreur dont on ne comprend pas vraiment l'utilité, un peu de pub pour Coca au début du film ce qui me fait bien rire, bref aucun sens pour moi du début à la fin où j'ai attendu qu'il se passe qqchose et rien, grosse déception pour ma part !!!!

Il ne se passe rien dans ce film, ou si peu. Les décors post-apocalyptiques et la photographie sépia rendent bien l'impression de monde dévasté, mais je ne regarde pas un film pour son décor. Les nombreuses incohérences de l'histoire ont déjà été signalées. Les relations père/fils ne m'intéressent pas, le fils m' est apparu comme une tête à claques bien contemporaine, et non comme un enfant n'ayant connu de la vie que son aspect le plus sombre. La fin est tout bonnement ridicule, une sorte de happy-end qui arrive comme un cheveu sur la soupe. J'allais oublier le côté mystique du film. Très peu pour moi.

Malgré une bonne idée de départ (une vision originale du thème de la "fin du monde"), malgré quelques bonnes scènes... Le film ne parvient pas du tout à combler une carence d'idées que le réalisateur tente de masquer avec une constante mélancolie sans aucune saveur : En gros, mise à part les rares bonnes scènes, le film est rempli par 1h30 de larmes d'enfants.

Cela dit, vu l'état déplorable de la société, ça va plaire : c'est la même mélancolie qu'on voit sur toutes les pubs pour les associations caritatives véreuses et capitalistes. Genre "Gnagnagna ils sont handicapés Mcdo les aide".
ça rentre totalement dans ce contexte de fausse glorification marchande et sirupeuse des sentiments humains.

Qui plus est, le film se donne des airs de film-philosophique-qui-combat-le-manichéanisme... Tout en restant profondément manichéen au final.

Bref un film à éviter, mou et plat. Un navet.