Avis : La Route - Page 4

C'est aussi mauvais que le roman. Ça se complait dans la description d'une apocalypse improbable dont le scénariste ne craint jamais d'accumuler les invraisemblances qui l'arrange pour faire avancer l'action, par essence répétitive et prévisible - comme la découverte d'un providentiel abri anti-atomique rempli de conserves Del Monte ou le happy end vaguement hippie... Ça se veut biblique, mythique, voire prophétique. C'est pompeux, constamment ridicule, profondément ennuyeux, comme le roman, curieusement encensé par une critique quasi-unanime et couronné d'un prestigieux prix Pulitzer parfaitement injustifié...

Voilà un film qui coûte cher puisque après l'avoir vu, vous casserez votre écratplat16/9stereoHDTNT3D de rage de vous être fait emplumer pour presqsue 2 plombes. Prenez une feuille de papier A4, pliez la en deux, puis en deux, puis encore en deux (façon origami) et vous aurez un support plus large que celui qui contient le scénario de cette infamie cinématographique. On ne peut pas critiquer cette chose puisqu'il n'y a rien, nibe, que dalle, oualou. Gardez toutefois le DVD pour en faire un joli suspendu sur votre sapin de noël en remerciant Metropolitan FilmExport de vous avoir alléger de 20 balles d'euros.

LE film ultra déprimant. Et je ne vois pas quoi rajouter pour avoir assez de caractères.

J'ai pas bien compris l'engouement autour de ce film!! On comprend rien!! On suppose qu'il y a eu un cataclysme mais bon pas sûr... et les animaux qui logiquement sont plus résistants que les hommes bin y’en a plus!! Y’a plus que machin (j’ai oublié sont nom) qui passe l’intégralité du film à coller un flingue sur la tempe de son fils! Passionnant donc! Et qui essai par tous les moyens et en bravant tous les dangers d’aller quelques part mais on sait pas trop où?? et en plus çà se fini en cul de poule avec une morale à la con!
Je crois qu’en choisissant ce film j’ai pas pris la bonne route...

J'ai beaucoup aimé le livre mais alors le film est d'un ennui à tomber par terre! Zéro

Adaptée du roman de Cormac McCarthy, une fable post-apocalyptique à l'atmosphère éprouvante et planante, à défaut d'être totalement captivante, soutenue par l'interprétation impressionnante de Viggo Mortensen.

Très beau film, avec des décors impressionnants. Viggo Mortensen et l'enfant sont très bon dans leur rôle. Un film visionnaire questionnant la foi en l'avenir et en l'être humain, dans une atmosphère de fin de monde ultraréaliste.

Oh la vache, que c'est dur d'écrire quelque chose sur un film comme ça. J'ai décidé de voir The Road après avoir vu The Rover cette année, qui malgré le sentiment mitigé qu'il a m'as laissé vis à vis de son protagoniste principal, m'avait fait vivre une expérience de cinéma hallucinante. Et mon dieu, quelle baffe ! Les deux films ont pas mal de points communs. En gros, The Road, c'est The Rover avec de la pluie au niveau de l'ambiance oppressante et du côté désolation des lieux. Cela marche dans les deux cas, c'est pour cela qu'on qualifie le monde de post-apocalyptique et le parti-pris de ne donner aucune explication marche très bien. Je dirais que la musique de The Rover est encore plus oppressante, mais c'est aussi à partir de là que les deux longs-métrages divergent et que je préfère La Route (bien qu'un revisionnage du film de David Michôd sera bien utile). Dans le film d'Hillcoat, il y'a une nuance de positif apportée par la relation père/fils des deux protagonistes principaux, et c'est ce qui est excellent. On est dans un monde ruiné et on arrive quand même à trouver "le feu" à l'intérieur. Il s'agit d'un récit racontant comment on peut garder ou perdre sa part d'humanité dans de telles circonstances, et The Road illustre cela de manière magistrale. Si la dimension émotionnelle est tellement présente, c'est aussi grâce à d'excellentes performances d'acteurs de Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee. Ironiquement, suite à la référence évoquée précédemment, le petit caméo de Guy Pearce m'as beaucoup plu. Cette fois-ci, en plus d'être une expérience de cinéma extrêmement intéressante, The Road est un conte décrivant comment trouver une raison de vivre dans un univers où la mort serait préférable, et ça vaut le coup d'oeil.

Film ténébreux à l’atmosphère glauque et angoissante, « La Route » narre la survie d’un homme et de son fils dans un environnement post-apocalyptique dangereux et hostile, dépourvu de toutes ressources, d’espoir et d’humanité. Adapté du roman éponyme de Cormac McCarthy, par ailleurs prix Pulitzer 2007, le réalisateur John Hillcoat permet à Viggo Mortensen de porter sur ces épaules, avec brio, toute la misère d'une civilisation dévastée. Mise en scène appropriée pour un monde poisseux et effroyablement sombre, mais surtout beaucoup trop déprimant pour être prenant.

Un film post-apocalyptique original, articulé autour d'un père et son fils.

Ces deux personnages sont très complémentaires, et l'on est très vite marqué par la gentillesse naïve de l'enfant, et la sévérité pragmatique du père. Rien que cette petite notion, renforce déjà un univers post-apocalypse fort bien détaillé. La gentillesse n'y a plus sa place, et ce premier constat fait déjà peur.

Concernant l'univers justement, on a droit à de très belles images dignes des enfers. Le feu est hypnotisant, et dans le film c'est réellement le cas. Il y a une magnifique atmosphère crasseuse, triste, et dévasté. Tout cela contribue grandement au caractère ultra stressant du film, du début à la fin.
D'autre éléments, lourd de sens d'ailleurs, amènent une réflexion quant à l'oubli des anciens survivants. Quel est la trace laissé par ces derniers dans un tel monde de dévastation et de solitude ?

Les personnages principaux arrivent à créer un lien très fort entre leur survie et la mort, en abordant plusieurs fois la question de la mort comme la seule issue possible. Et ce déjà très tôt dans le film, ce qui nous amènent d'ailleurs très loin dans les réflexions en lien avec l'apocalypse. Le tout est souligné par la voix off du père, relatant à l'instar d'un journal de bord, ses pensées concernant son fils principalement, et cela ajoute grandement à la détresse des personnages.

Le film distille également des détails horribles ici et là, mais ce sont ces détails qui décrivent le monde dans lequel progresse ce duo père-fils, et qui nous immergent dans leur peur, leur stress, et leur survie.
Le film posent donc de très bonnes questions sur la nature humaine, ce qui vaut la peine d'être préserver, à quel prix, et jusqu'où chacun est prêt à aller pour y arriver. l'horreur de certains extrêmes est très bien représenté dans cette vision apocalyptique du monde, et fait franchement froid dans le dos.

Une très bonne surprise dans le genre post-apocalyptique. A titre de comparaison, le film est bien plus aboutit que la relation père-fils dans The Walking Dead.

Dans la grisaille d’un monde en ruine, l’amour paternel attise un feu éternel, pour éclairer une route semée d’embûches vers l'espérance.

Un film post-apo avec une ambiance sombre, brutale, mature et réaliste. Viggo Mortensen est formidable dedans. A voir.

Un film saisissant qui ne laissera personne indifférent. Le scénario est ambitieux et tient bien la route : on a ici la représentation d'un monde de désolation, tout à fait oppressant, dans lequel un père et son fils vont tenter de résister et de survivre. Face à toutes les sombres atrocités qu'ils voient, ils ont la volonté de rester humains. L'intrigue est prenante et la relation "père-fils" est son fil conducteur. Malgré quelques malheureuses baisses de rythme, les scènes s'enfilent bien, agrémentées de passages émouvants et choquants. Ceci dit, il faut avouer que les dialogues sont assez primaires. Pour ce qui est des deux personnages principaux, ils sont très attachants et touchants. Soulignons la belle prestation de Viggo Mortensen qui éclabousse le film de son talent. Bref, il s'agit d'un bon moment de cinéma qui mérite le détour.

Un scénario ultra léger, sans réelles péripéties mais malgré tout agréable à suivre. Ce film est assez étrange car il n'y ait donné aucune explication sur le pourquoi du comment, la raison des évènements qui se déroulent sous nos yeux ne bénéficient d'aucun argument. Pourquoi le monde a t'il été ravagé de la sorte ? C'est la question principale que le spectateur est en droit de se poser et aucune réponse n'ai formulée pour nous éclairer dans la marche longue est solitaire de ce père et son fils dans un univers dévasté, qui luttent pour leur survie, là où règne la folie des hommes ayant survécu et dont la plupart se sont livrés au cannibalisme. Le film se focalise sur l'homme et l'enfant, qui feront des rencontres plus ou moins bénéfiques lors de leur périple vers un lieu où ils pourraient etre en sécurité et en prime ce lieu tant convoité n'ai que mentionné, pas meme montré. L'histoire se termine avec un vide profond et on n'a l'impression d'avoir regardé un long métrage coupé en plein milieu. Il ne se passe pas grand chose et on ne comprend pas l'essentiel. Mais La Route est tout de meme une belle oeuvre d'humanité, mais qui risque fort de ne pas marquer les mémoires.
3 étoiles quand meme pour les décors et le réalisme remarquable de ce film et pour le jeu des acteurs splendide

Un film post-apocalyptique de tres bonne facture. Une histoire tres bien menée de bout en bout qui est a la fois touchante, émouvante, boulversante sur les relations chaotiques entre un pere et son fils.
En bref un tres bon road movie a voir sans hésiter!