Derniers Avis : La Route - Page 24

Un film avec une ambiance incroyable , un réaliste très bien mis en scène. C'est un film très touchant et qui fais réfléchir.

La route, certainement le chef d'oeuvre de l'année 2009...John Hillcoat n'ayant pas fait ses preuves avant cela, on peut dire qu'avec ce film il tape, il tape fort. La terre dévastée par une apocalypse qui est laissée à l'imagination du spectateur, un homme (Viggo Mortensen) et son fils qu'il essaie tant bien que mal de protéger de la folie du peu d'humains qu'il reste sur la planète. Un film post-apocalyptique très sombre mais il n'était pas possible de le réaliser autrement. Si touchant dans le fond mais tellement noir qu'on ne peut tout de même pas croire en une fin heureuse. Un Viggo Mortensen au somment de son art, presque méconnaissable tant il peut jouer tous les rôles qu'il souhaite, et ce petit Kodi Smit-Mcphee, futur grand acteur semble-t-il... Ce film est tellement bien réalisé que l'irrationnel y devient rationnel, et on y croit! Un pur chef d'oeuvre du genre

Brrrr...Ça fiche la trouille et ça prend aux tripes. Suite à un cataclysme, il ne reste plus rien sur la terre sauf quelques malheureux rescapés qui tentent de survivre dans cet horreur. Un père et son fils partent sur les routes à la recherche de victuailles. Il fait gris, il fait très froid. Ils fuient les cannibales. Il y a des scènes très violentes (moins que dans le livre, quand même). Brrrrr....

Un survival glauque, opressant voir franchement dérangeant.
Le monde dans lequel évolue ce pére et son fils n'est plus qu'une coquille vide ou le mot espoir est rayé du vocabulaire.
C'est sombre, ça fout le cafard et c'est à la limite du supportable.
Un film post-apocalyptique ultra réaliste avec un Viggo Mortensen méconnaissable.

Une adaptation fidèle du roman de McCarty. On retrouve facilement l'univers et les personnages du livre. Un très bon film.

Rarement un film secoue et prend aux tripes comme celui-là. Notant que "La Route" est l'adaptation cinématographique d'un roman éponyme de Cormarc McCarthy, comme l'était "No country for old men" des frères Coen (tellement dur que je n'ai jamais pu aller au bout), je me dis que l'auteur américain doit être spécialisé dans les oeuvres coup de poing, brutales, qui fichent un cafard monstre. Nécessité, donc, de se blinder le coeur avant visionnage. Me voilà avertie pour une éventuelle prochaine autre adaptation... Ici, nous sommes dans un monde post-apocalyptique gris et froid, noyé sous une poussière délétère, hérissé d'arbres fantômatiques intégralement défoliés, où toute trace de vie animale a disparu. Pourtant, avant ce jour funeste où les pendules se sont arrêtées à 1 H 17, les lauriers roses s'épanouissaient insolemment à côté des glycines à grappes jaunes. Images odorantes et colorées d'un bonheur à jamais perdu, sur lesquelles s'ouvre le film, et qui se sont transformées en cauchemar/flash back dans la tête du héros. La photographie, superbe, quasi monochrome, traduit en hypnotiques dégradés de bruns et gris une dévastation de fin du monde, de désespoir poisseux, insondable, et rien que pour ce magnifique travail, Javier Aguirresarobe mériterait qu'on retienne son nom. Aucune explication précise ne renseigne le spectateur sur ce qui s'est passé. On comprend simplement que la Terre nourricière a connu il y a plusieurs années une destruction cataclysmique massive, s'insinuant en filigrane l'idée que l'homme en est certainement le responsable. Que faire dès lors que la civilisation a laissé place au chaos et qu'il n'y a plus rien à manger ou presque ? Marcher, avancer à la recherche de nourriture et souvent aussi courir pour la survie. C'est ce que font les deux protagonistes de "La Route". On ne connaît pas leur nom, juste qu'ils sont, en un fort symbolisme, "Le Père" et "Le Fils". Tout au long de cette quête initiatique aux limites de l'humain, traînant jusqu'à l'épuisement un caddie de supermarché, le père n'aura de cesse de protéger son fils d'un environnement abominablement hostile, dominé par la bestialité des gangs armés, où le cannibalisme a repris ses droits. Et quand le petit, la voix tremblante d'une terreur diffuse, demande à son père "On mangera jamais personne, hein ? Même si on a très, très faim, même si on meurt de faim ?", la réponse fuse : "On meurt déjà de faim". L'espoir de trouver de la nourriture renaît à chaque fois qu'ils visitent une maison abandonnée. Souvent soldé par une cruelle déception. La moindre cannette de Coca Cola se transforme en un inestimable trésor. Un jour, ils tombent sur une trappe d'accès à une cave, fermée par un cadenas. "Si c'est fermé, c'est qu'il y a une raison". Remplis d'espoir, ils s'arment d'une tige métallique pour faire levier... en effet, il y avait une raison... Comment survit-on au plus noir du plus noir, quand il n'y a pas d'issue. A quoi bon ? La performance de Viggo Morternsen est époustanflante. Amaigri jusqu'au décharnement, on le voit tenir pour son fils et tout endurer avec dignité et la plus totale abnégation. Dans ce monde distillant une angoisse viscérale, on les sent tous deux éperdus, assoiffés de chaleur humaine, de la plus petite once d'humanité. On sent combien le contact physique devient vital. Toucher les cheveux, les joues, la main, la peau... Jonh Hillcoat a réalisé une oeuvre magnifique, intense, qui marque l'esprit au fer rouge. Le propos est dur et certaines scènes très difficiles... attention.

Ce film est ennuyeux au possible où il ne se passe rien. Une vraie perte de temps. Passez votre route.

Viggo Mortensen est génial dans ce film apocalytique et gore. Son histoire (tiré d'un livre éponyme) redéfinit par son coté fantastique le prix de la vie.

Le talent de Mortensen réside dans le fait que, même barbu comme un troll qui se néglige et vêtu d'une doudoune de skieur façon les bronzés, il réussit à ne jamais paraitre ridicule... Heu non en fait.

Si vous avez des problèmes dans la vie, que vous enchaînez les malchances et les mauvais coups du sort, que vous êtes malade et orphelin, que votre femme s'est taillée avec votre caisse mais sans votre gosse atteind d'une pathologie rare et incurable, que votre boss vous a viré en se débrouillant pour faire passer ça pour une démission et que donc vous ne toucherez rien, que vous vous êtes fracturé le pénis juste après avoir perdu les clés de votre porte blindée dans un caniveau en essayant d'échapper à une voiture dont les freins auraient laché 30 mètres avant mais que vous y avait laissé une main alors que vous êtes pianiste professionnel à la veille d'une audition capitale au cours de laquelle vous vouliez rendre hommage à votre mère mourante alors...Alors on a deux possibilités lorsque vous verrez "La Route": soit ce sera la goutte d'eau, soit vous vous direz que finalement vous êtes loin d'avoir une vie de dit c'est bien joué (le trop est l'ennemi du bien), bien filmé (lentement mais sûrement), l'ambiance post apocalyptique rempli bien le cahier des charges( le cannibalisme, le vol, la violence, la vie quoi!) bien...bien...voilà. Je me demande quand même combien le bouquin contient de page...Brrrr je frissonne...

La fin est plutôt fade à mon avis, mais le reste du récit est percutant. Moi je ne suis pas vraiment preneur de l'idée que notre fin est proche mais je considère que si s'était pour arriver un jour ça pourrait très bien ressembler à ce qu'on voit dans "la route".

En créant une atmosphère post-apocalyptique ultraréaliste, John Hillcoat livre une Route sinueuse, entre passion & suspense. La prestation de Viggo Mortensen est à souligner, où il nous livre une relation avec son fils hors du commun des mortels... Mais compréhensible.

Succès critique (il a eu le Pulitzer) autant que publique, « La route » de Cormac McCarthy malgré un style très épuré a donc rapidement fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Pourtant le sujet, bien que très fort, était pour le moins ardu voire casse-gueule tant le style choisi par l’auteur est âpre : pas de nom aux principaux protagonistes décrits comme le père et le fils, peu de dialogue, peu d’explication à cette situation post-apocalyptique… Bref adapter ce roman si dépouillé dans sa forme pouvait aboutir soit à une adaptation traître, soit à un film trop sec et dur pour mobiliser le public. Il faut constater que si le livre a été un succès d’édition, le film (en tout cas en France) n’a pas mobilisé les foules avec un peu plus de 500 mille entrées, le sujet trop anxiogène sans doute et, malgré une bande-annonce un peu mensongère quant à son contenu, relativement peu d’action à la mode hollywoodienne. Reste que le film même s’il manque un peu de rythme restitue fidèlement, tout du moins à mes yeux de lecteur, la vision de McCarthy. La photo notamment qui plonge ce monde dans un camaïeu de gris en parfait contraste avec la vie antérieure du père rayonnante de couleurs. Les paysages également dont l’aspect mort est plus angoissant dans les forêts et pour la mer que pour les villes abandonnées. L’interprétation du toujours excellent Viggo Mortensen donne vraiment corps à ce père qui se bat envers et contre tout pour l’amour de son fils et qui n’a de cesse, même quand il voit que malade il va devoir prématurément laisser son fils dans ce monde dévasté, de lui apprendre à survivre et à ne pas perdre espoir. Un vrai film post-apocalyptique dont la conception du monde montre un réalisme peu courant dans ce genre et qui montre la tragique dépendance des hommes face à une nature nourricière dont notre mode de vie occidentaux ne nous a qu’illusoirement détaché

La route nous montre un univers post-apocalyptique plus que réussi et qui donne des frissons! entre le cannibalisme et l'avancée des deux protagonistes, on est servi!

Film adapté d’un roman récompensé de Cormac McCarthy (l'auteur de No Country for Old Men), La Route est un étonnant et superbe mélange de genres : l’anticipation côtoie le drame et l’émotion au cœur d’une histoire agencée de la plus belle manière et qui fait la part belle à la prestation étonnante de ses deux têtes d’affiche. Le plus gros point positif est une originalité revendiquée : le spectateur est souvent pris à contre-pied et l’intérêt pour la quête - pourtant dépourvue de but - des deux personnages reste constant. Malgré quelques longueurs et une fin un peu limite, le film brasse assez de thèmes pour que l’on ne s’ennuie pas. Un beau film qui s’inscrit pourtant dans la laideur.