Mon compte
    4 mois, 3 semaines, 2 jours
    Note moyenne
    3,7
    2150 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 4 mois, 3 semaines, 2 jours ?

    302 critiques spectateurs

    5
    99 critiques
    4
    97 critiques
    3
    31 critiques
    2
    38 critiques
    1
    20 critiques
    0
    17 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Alisson G
    Alisson G

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Comme tout film d'auteur qui se respecte (d'autant plus une Palme d'Or!), certaines scènes sont un peu longuet, les détails et les dialogues parfois un peu lassants. Pourtant, au-delà du contexte politique et historique, ce film est profondément humain, sans jugements. Le naturel et la grande justesse des acteurs apportent également beaucoup.
    Kubrock68
    Kubrock68

    34 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Une jeune femme cherche à se faire avorter illégalement dans la Roumanie de la fin des années 80. C'est film rude mais sec et nerveux. On suit l'action comme un thriller, il n'y a pas de pathos ou de musique pour souligner les situations. C'est donc du grand cinéma. Vous l'aurez compris, ce n'est pas une comédie, mais ce n'est pas aussi plombant que cela, principalement en raison de la réalisation. Le type de film qui vous marque à vie.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2023
    Palme d'Or en 2007, ce film roumain relate l'histoire de deux jeunes femmes, une est enceinte et veut avorter, l'autre est son amie et va l'aider. Le film est très fort dans sa description de l'avortement, car même une fois que la décision est prise, ce n'est pas non plus facile. L'ambiance est froide, l'histoire se passe pendant les années communistes de la Roumanie, et on y voit le charme désuet des hotels communistes si je puis dire. Bref c'est moche et ça ajoute à la difficulté de l'épreuve. Le paroxysme est atteint lorsque l'expulsion est achevée. A cela s'ajoute le fait que l'amie a quitté la chambre d'hôtel où l'avortement avait eu lieu pour rejoindre la famille de son petit ami, elle appelle l'hotel mais on ne répond pas, le spectateur se demande ce qu'il se passe. Le réalisateur ne ménage pas ses efforts pour nous donner beaucoup de détails sur l'avortement. Beaucoup de scènes sont de longs plans fixes rapprochés filmant des dialogues.
    al111
    al111

    19 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2007
    A défaut d’école roumaine de cinéma, ou de nouvelle vague venue de l’est, il y a bien du côté de Bucarest, une inspiration commune qui puise ses sujets dans la misère sociale. Entre cette hallucinante description du calvaire de deux jeunes filles pour que l’une d’elle puisse avorter, et le non moins hallucinant voyage de Dante Lazarescu vers sa mort programmée, il y a eu la révolution contre le régime de Ceausescu. Celle-ci paraît avoir apporté un indéniable progrès matériel, mais en ce qui concerne les rapports humains, rien ne semble avoir changé.
    Pour parler du film de Mungiu, palme d’or à Cannes, il faut réussir à prendre un certain recul, un peu de détachement. La force profonde du film le permet difficilement.
    Techniquement, c’est d’une très grande précision, cadré en CinémaScope, permettant des plans larges immobiles ou presque, d’une froideur grise oppressante, alternant avec des instants caméra à l’épaule qui donnent une impression d’urgence, d'affolement, de nervosité extrême.
    Les longs plans-séquences, virtuoses, enferment le spectateur dans l’action, on ne peut qu’être happé par le récit. Le personnage d’Ottila, littéralement habité par l’actrice Anamaria Marinca, présente à l’image presque de façon continuelle, est absolument hypnotisant. On a peur comme elle, on court, on marche, on souffre comme elle, on finit par respirer comme elle. Ce personnage, fort et fragile, splendide d’obstination et de volonté, parvient à rendre le film universel, ce n’est plus seulement une histoire roumaine du temps de la dictature, c’est aussi celle d’une lutte constante et désespérée de la part d’une jeune fille à l'intérieur de la société des hommes.
    Lourde, dense, marquante, 4 mois, 3 semaines, 2 jours est l’une de ces oeuvres qui vous laisse sans voix, comme anéanti. Le cinéma, lorsqu’il est porté par une telle force, a le pouvoir de changer (un peu) le monde.
    Longue vie à Ottila...
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2008
    Le problème avec ce genre de cinéma, c'est que la qualité de la réalisation de cette Palme d'or est au service de l'horreur. Temps réel ou quasi, à l'instar de la série "24h chrono" Des plans fixes pour les scènes intérieures, caméra à l'épaule pour les extérieures, comme dans "Elefant", Palme d'or en 2004. Ces techniques permettent au spectateur de ressentir assez fortement ce que ce les deux "héroines" ressentent : l'enfer et des situations très éprouvantes. C'est parfaitement réussi et c'est la force du film. Par contre le thème de l'avortement clandestin dans un état totalitaire est assez connu. La seule question à se poser est : veut-on vraiment "vivre" toutes les phases émotionnelles noires des personnages ? Ou de manière plus général : que cherche-t-on au cinéma ? Pour ma part, je n'ai pas aimé ce film, ni sa tension dramatique trop lourde. J'ai souffert entre ennui et mal-être et j'ai plusieurs fois eu envie de quitter la salle. Ce n'est donc pas réussi à mes yeux.
    maximus.primus
    maximus.primus

    20 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2008
    Film très poignant, mais plutôt utile.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Le décompte du titre prévient l’urgence de l’œuvre. «4 luni, 3 saptamini si 2 zile» (Roumaine, 2007) de Cristian Mungiu révèle en un système de plan-séquences, non seulement l’état illicite de l’avortement en Roumanie mais surtout, par ce biais, l’état de tout le pays. Deux poissons sont clos dans un bocal, avec pour image un monument national comme arrière-plan, voilà le plan liminaire du deuxième film de Mungiu. Les deux poissons sont l’analogie des deux étudiantes victimes des lois de leur gouvernement sur l’IVG. Le film est une critique contre la politique roumaine, exempte de virulence frénétique. Les plus probantes des séquences sont celles avec l’avorteur dont le ton agressif agite encore davantage la crainte des protagonistes, et la notre par la même occasion. Le médecin «Monsieur Bébé», remarquablement interprété par Vlad Ivanov, est ce gouvernement qui ploie les citoyens, anéanti l’individualité voire le viole. Une fois la «substantifique moelle» extirpée, son ton est plus léger même amical. Mungiu capte à travers cet avorteur, les politiques roumains au pouvoir comme des vampires avides du corps, des ressources de leurs citoyens. Cette métaphore est certes un peu abusive mais elle en souligne l’idée. Tout ce qui est étranger aux deux femmes, que ce soient la police ou même le fiancée de l’une d’elle, contient un risque. Cette vigilance est instaurée par le gouvernement roumain, seul responsable des mœurs légales rejetant l’avortement. Et même les caractères des deux «héroïnes» sont atteints par cette atmosphère politique puisqu’elle décide, in fine, de ne plus jamais en reparler, enterrant l’horrible expérience à laquelle elles ont du faire face, la noyant dans le silence. Mungiu, par le biais de cette œuvre, offre un relais au monde, aidé d’une Palme, sur l’état de la Roumanie. Et bien qu’il y ait peu d’espoir, comme le laisse à penser le fœtus inerte ensanglanté, le sacrifice d’Otilia rêve à la solidarité d’une démocratie juste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 août 2007
    3 mois tout juste et deux jours auront passés entre la sortie française de ce film et sa remise de la Palme d'Or au dernier Festival de Cannes... On peut encore se demander si c'est bien mérité.

    Sombre portrait de l'univers insalubre de la Roumanie des années 80, dans lequel deux jeunes femmes s'inquiètent de leur avenir. L'une est enceinte de quatre mois et ne veux pas de son enfant, l'autre n'est pas sure d'elle et à peur d'en avoir un, de bambin. Le problême, c'est qu'a cette époque, l'avortement est condamnable. C'est un haut crime.

    Cristian Mungiu semble porter à coeur ce sujet et, scénaristiquement, il le maitrîse parfaitement. L'histoire est si réelle, si terrifiante de véritée.
    Au niveau de la mise en scène, on ne peux que reprocher au réalisateur d'alterner caméra à l'épaule (donc bougant dans tout les sens) et images denses et immobiles. (Le mal de crâne n'en est que un peu plus ressenti.) Mais dans les deux cas, l'ambiance noire et suffoquante est omniprésente, contrastant parfaitement avec l'épreuve que la jeune Gabita va supporter durant le film.

    L'excellente interprétation de Anamaria Marinca, Laura Vasiliu et Vlad Ivanov, renforce la puissance de ce film hors du commun, "salement" magnifique à certains niveaux, mais qui aurait dû être quelque fois plus soigné. N'empêche que... Le silence règne à la fin de la séance.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    4 mois... commence de manière mitigée, et il faut bien une demi heure pour savoir ce qu'il en est. Brusquement le film prend son envol et devient alors terriblement dur, avec des images (et des phrases) parfois à la limite du supportable (la scène de l'avortement, celle du foetus par ailleurs assez discutable). Et tandis que l'on se ratatine sur notre chaise sous le choc, on se dit qu'une petite interdiction au moins de 14 minimum aurait été bienvenue... La dernière partie, remarquablement mise en scène (lumière, caméra collée au corps) est magnifique dans un décors poisseux et flippant. Dommage que les acteurs semblent parfois un peu amorphes. Le festival de Cannes a voulu récompenser un genre de film et dans ce genre-ci (docu-fiction radical), cette palme d'or est tout à fait méritée...
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2008
    La dernière palme d'or a suscité des réactions pour le moins inégales. Dans la succesion des frères Dardennes ou de Ken Loach, c'est une nouvelle fois le drame social, lent, à petit budget, qui a été récompensé à Cannes. le film a également entrainé une certaine polémique pour son sujet: l'avortement. On a même parlé de diffuser le film dans les écoles pour amener un débat. Alors oui c'est une bonne idée de parler de sujets de société via le cinéma, mais le film ici présent n'offre pas de réelles réflexions nouvelles ou profondes. Il faut dire que Christian Mungiu a décidé de ne pas prendre parti pour laisser le spectateur seul juge. Seulement j'ai ici la facheuse impression que c'etait une solution de facilité pour le réalisateur. Même remarque pour le portrait de la Roumanie sous Ceacescu : volontairement non montrée. Mais la démarche artistique de la suggestion n'est pas donnée à tout le monde, et ce film n'en est pas un très bon exemple. Il faut néanmoins souligner les grandes qualités formelles du long-métrage roumain. Je croyais ne pas être dans une période positive pour les films lents, celui-ci m'a prouvé le contraire. Les longs plan-séquences et le rythme lent donnent au film une grande puissance, amplifiée par les prestations époustouflantes des deux actrices principales, capables de garder la tension à un niveau énorme même à la fin d'un plan de plusieurs minutes ! On notera une grande ressemblance avec les films des frères Dardennes par exemple le gout pour filmer les acteurs de dos. Mais les qualités formelles ne parviennent pas à effacer le contenu médiocre. Le final baclé n'arrangera rien !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2010
    Drame intense et réaliste, sans effets sans expérimentation maladroite, le récit et les actrices suffisent à insuffler une émotion côtoyant notamment une longue scène éprouvante... témoin d'une certaine virtuosité...
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2007
    Un film au sujet fort, dérangeant, au traitement épuré et non condescendant, ca faisait longtemps! Encore un peu et mon enthousiasme me ferait voir une pointe de Pasolini là-dedans!
    La constrution du film, très simple, est rudement efficace, ainsi que l'interprétation béton des acteurs. Les dialogues, chocs, sont la plus grande force du film (très intelligents, et très durs, ce sont eux qui rendent le visionnage éprouvant, pas la scène du foetus), en particulier avec Mr Bébé.
    La mise en scène, minimaliste, est brillante comme le cinéma d'aujourd'hui ne sait plus le faire. La scène du repas, qui raconte beaucoup plus qu'il ne se dit, ainsi que la scène finale ("n'en parlont plus", suivi d'un passage de la caméra en dehors de l'hôtel, avec les reflets sur la vitre, les bruits de voiture, et bam, générique, sans son. On n'a plus l'habitude, c'est sur).
    Pas vraiment de reproches a faire a ce film...
    Weasleyenotroi
    Weasleyenotroi

    24 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2007
    Voilà une Palme d'Or amplement méritée et pourtant j'étais réticent avant d'aller voir le film de Cristian Mungiu...peur de perdre une après midi ensoleillée au profit de 2 heures d'ennui...et sans doute bourré de préjugés sur un cinéma roumain méconnu.
    Mais dés le début, le spectateur est littéralement aspiré dans le film, au coeur même de cette histoire sombre et douloureuse.
    Cristian Mungiu film avec une telle virtuosité et une telle sobriété, caméra à l'épaule (façon "Bloody Sunday"), que le spectateur est littéralement intégré à chaque plan aux côtés des 2 héroïnes.
    L'absence de musique contribue à renforcer une atmosphère pesante, et Anamaria Marinca est époustouflante dans le rôle d'une amie entière, prête à tous les sacrifices.
    "4 mois, 3 semaines, 2 jours" confirme la crédibilité retrouvée du festivale de Cannes, et s'inscrit comme un très beau lauréat après l'extraordinaire "The Wind that Shakes the Barley" de Ken Loach.
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    Enfin une Palme d'Or digne de ce nom. Un film dont vous ne ressorterez pas indemne . Un sujet fort et une mise en scène proche de ses acteurs. La scène du dîner en famille en plan fixe est insoutenable et magnifique. Bravo à Anamaria Marinca pour son interpétation car elle est de tous les plans.
    Seul bémol, pourquoi avoir amorcé un début de suspense avec le couteau volé et l'oubli de la carte d'identité pour ne plus en parler par la suite ?
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2008
    Pas du tout accroché. Certes, le sujet est sensible et grave mais, que se soit la mise en scène ou les actrices, c'est relativement moyen.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top