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    4 mois, 3 semaines, 2 jours
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    3,7
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    302 critiques spectateurs

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    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Ce serait mentir que de dire que "4 mois,3 semaines,2 jours" est en tous points mauvais.Car oui,Anamaria Marinca est grandiose.Oui,le parti pris de mise en scène en plans-séquences donne sa part de réalisme.Et oui,ces plans-séquences sont eux-mêmes magnifiquement réalisés.Il y a un montage tendu aussi,qui confère au film une certaine tension.Mais au-delà de ses qualités techniques et de ses innombrables longueurs dès la deuxième partie (on pourrait délimiter le film en 7 chapitres : mise en place-rencontre-négociation-avortement-attente-invitation-foetus,qui sont les seules scènes-clés du film,pour ne pas dire que le film est constitué en 7 plans-séquences!),le film de Cristian Mungiu pose problème.Prétextant un devoir de mémoire face à ces femmes (mortes par millier),il en tire une oeuvre sèche et franchement aussi douteuse moralement qu'humainement.Etant donné que le sujet touchera un bon nombre de la population (Européenne,et sûrement encore plus roumaine),et que Mungiu s'en doute largement,son film a un aspect presque commercial,qui ne colle absolument pas,et c'est logique,avec son sujet.Pendant 1h50,sa caméra colle au mal-être de ces jeunes femmes,et non pas les femmes en elles-même.Nous ne sommes alors que les témoins d'un drame ordinaire (lors de cette époque du moins),et c'est là que le film bascule dans le voyeurisme.On contemple leur douleur,sans pouvoir s'attacher aux personnages,d'une raideur désincarnée.Liés aux décors grisâtres et aux visages austère d'une Roumanie en pleine destruction,"4 mois,3 semaines,2 jours" vire au glauque.Au malsain.Puis même au misérabilisme,lors de cette scène inconcevable avec monsieur Bébé,dont on sent la domination masculine;les deux jeunes femmes sont alors traitées,filmées comme des potiches irresponsables,alors que,pendant le reste du film,sans homme ou presque,on pourrait à la rigueur s'attacher à leur courage.Dès que l'homme est dans le cadre,les yeux des femmes sont tristes,plaintifs,à l'image d'un film qui,mine de r
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2007
    L'oeuvre qui a reçu toutes les éloges au dernier festival de Cannes est comme l'an dernier un film aussi âpre que bouleversant. Un voyage d'une journée à travers les méandres tortueux d'une Roumanie pré-chute du Communisme, où lorsque l'on n'est pas fils de médecin la vie est sans pitié, et magouilles, corruption et angoisse règnent en tout lieu. Cette histoire c'est avant tout celle de Gabita et Ottila (stupéfiante Anamaria Marinca, qui porte le film sur ses minces épaules et offre le grain d'espoir au spectateur par son amitié dévouée), deux jeunes femmes sans le sou, qui sont sur le point de détourner la législation répressive en organisant l'avortement clandestin de la première. Sans verser dans le pathos mais plus dans l'angoisse constante, la révélation Cristian Mungiu filme, à l'aide de longs plans séquences et grands silences lourds de sens, ce long périple où nos jeunes femmes y laisseront des plumes et nous des sueurs froides. Tout cela en privilégiant la neutralité sur la question cruciale concernant l'IVG. Un bémol néanmoins, l'oeuvre peut s'avérer dangereuse pour certaines consciences qui se feraient une idée toute faite à la vue d'une scène atroce, scène qui selon moi n'est pas aussi forte et impressionnante que celle du repas dans la belle famille, une scène qui est un bijou cinématographique, où stress et nausée submergent autant Ottila que le spectateur. Car on partage la vie des interprètes féminines dans ce film, c'est sa force principale. Alors, si 'Persepolis' de Marjane Satrapi méritait aussi la récompense suprême, il faut reconnaître qu'on est heureux qu'elle ait atterrit dans les bras du réalisateur Roumain.
    carma57
    carma57

    12 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2008
    J'ai du mal à me souvenir si j'avais auparavant vu un film récompensé d'une palme d'or, je croyais que c'était une valeur sur de voir un bon film!
    Eh bien rien de cela, je regardais sans cesse le temps écoulé du film en espérant qu'il allait enfin se passer quelque chose....non il n'y aura rien jusqu'à la fin, le film m'a paru interminable, comme dit précédemment c'est très mal filmé (un style que je n'apprécie pas du tout), on dirai qu'il n'y a aucun espace dans le temps on garde tout même les dialogue inutile, bref j'espère que les palmes d'or c'est pas toujours comme ça, a déconseiller fortement
    Itaelle
    Itaelle

    57 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2009
    Le film en lui même si on ne regarde pas de très près n'est pas transcendant, il est même un peut suffisant car il consiste en un scénario assez simple en fait. Par contre le travail réalisé dessus est en effet au niveau de mériter la grande récompense du festival. Palme bien méritée donc pour son réalisateur qui innove et ca fait tellement plaisir (les angles changent et tout est minuté dans la prise d'image) et pour ses acteurs qui jouent si bien que l'on croît parfois voir un terrible docu-réalité. Je le conseil en VO car sa met incontestablement dans l'ambiance. Sinon c'est l'histoire d'une étudiante roumaine enceinte qui a pris la décision d'avorter mais sa ne se fait pas comme chez nous, il faut prendre des risques et payer cher, très cher... . Bon sinon niveau émotions on reste sur sa faim mais c'est quand même un gros morceau de cinéma! (Je ne résiste pas à l'envie de redire que "12h08, a l'est de Bucarest" était sublime aussi (caméra d'or de l'année précédente)).
    galau7
    galau7

    28 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2007
    Un film fort qui relève, par moment du documentaire.
    Les quelques longueurs ne gâchent pas l'émotion du spectateur, témoin voyeur et incrédule de la vie ou survie de ces deux jeunes femmes dans la Roumanie de la fin du vingtième siècle.
    Une curiosité cinématographique...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 septembre 2007
    Un sujet puissant et rare, un traitement tendu mais peu novateur. « 4 Mois … » mérite-t-il pour autant la Palme d’Or ? Cette récompense valorise-t-elle le film ? Est-ce un poids ? Certes, la qualité est garantie mais venant d’une sélection aussi prestigieuse, le douloureux périple paraît presque anecdotique. Plans fixes écrasants, caméra à l’épaule tourmentée, totale compréhension de l’enfer des femmes et d’un pays… mais peu d’audace.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2007
    Un peu déçu à vrai dire, au regard d'une critique assez élogieuse et de la Palme. Si le sujet mérite intérêt, si les acteurs sont assez justes, la photo plutôt intéressante, il manque quelque chose, et il y a un peu trop de quelque chose, etc.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2008
    film qui montre bien la vie dans l'ancien bloc de l'est, la pauvreté de gens et des décors, les conditions de vie quasi inhumaine (pour nous), des longs plan fixe qui augmente l'émotion de l'histoire (on voit bien les différentes expressions des personnages), mais bon le rythme du film est assez lent
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2007
    Dans la Roumanie au temps du couple-président de fous diaboliques, Ottilia va aider son amie, sa co-thurne de la cité universitaire (glauque à souhait, et où le marché noir prospère) à avorter. Que faire d’autre, quand la contraception n’existe pas. Elle va même littéralement la porter car la petite est peureuse, incapable de prendre une bonne décision, pas très franche. On la voit, Ottilia, trotter sans relâche, dans les rues sans lumière, défoncées, presque désertes de cette grande ville tout aussi glauque ; elle nous fait penser à Rosetta, la même détermination obstinée. Mais elle va y laisser beaucoup de plumes, remettant en question sa propre vie sentimentale.
    Il faut réserver une chambre d’hôtel, ces hôtels d’état, ces grands trucs staliniennement sinistres, affronter les concierges malgracieuses qui ont la haute main sur les clés et les cartes d’identité. Dans cette chambre, la très longue confrontation entre les deux jeunes filles et cet inquiétant faiseur d’ange, tour à tour menaçant puis vaguement amical qui officie en fait non pas tant pour l’argent que pour abuser de ses « patientes » représente un des moments les plus angoissants, les plus forts, de tout le cinéma. Quant au témoignage sur une époque, un pays, il est formidable. Maintenant : est ce vraiment une palme d’or, dans la mesure où une palme d’or doit représenter quelque chose comme un sommet dans l’art cinématographique ? Ce film devait repartir de Cannes avec des récompenses, absolument : meilleur scénario peut-être, prix d’interprétation féminine assurément. La palme? C'est à voir en revisitant l'ensemble des films présentés.
    Gonnard
    Gonnard

    215 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2008
    Un coup de poing dans l'estomac ce film. Le réalisateur a choisi un rythme très lent, des silences qui en disent long, de futiles discussions alors que les enjeux sont énormes, une absence de musique. Du coup l'atmosphère est bien pesante, le spectateur ressent le malaise au plus profond des tripes. La contre-partie de tout ça est que l'ennui guette. Malgré tout c'est un film à voir absolument.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2007
    Longtemps après sa vision, ce film continue de nous hanter. C'est cela le cinéma... il nous imprègne de façon indélébile. Et ce film me marquera longtemps, très longtemps...
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    15 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Palme d'or, critiques dithyrambiques, cinéma engagé, sujet accrocheur, épineux et sérieux.... Je croyais donc aller voir un film qui allez me scotcher sur mon siège. Hélas, je n'ai pas du tout adhérer.... J'ai trouvé ça lent, chiant, sans grande émotion, triste à souhait (comme les rues roumaines). Dommage car la Roumanie ce n'est pas que ça.....
    Coup de chapeau aux deux actrices tout de même...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2007
    Caméra fixe ou portée à l’épaule, les plans-séquences se succèdent. Pas de musique additionnelle, aucune fioriture. L’objectif ne lâche que rarement Otilia (Anamaria Marinca), lui emboîte le pas, capture son visage, ses gestes, ses expressions avec une froideur clinique. C’est comme si la caméra faisait intrusion dans le petit monde de ces jeunes femmes, comme si elle en enregistrait (volait ?) des instants bruts livrés tels quels au regard du spectateur. Le parti pris est radical, le mécanisme imparable et le résultat, confondant de réalisme. Le spectateur se retrouve happé, pris aux tripes crescendo au fur et à mesure que les heures passent. L’effroi, la détresse, la peur et toutes les autres émotions d’Otilia sont presque palpables (magistrale scène du dîner d’anniversaire). "4 mois, 3 semaines, 2 jours" est davantage que l’histoire d’un avortement clandestin. Mungiu ne porte aucun jugement sur ce sujet. L’enjeu est ailleurs. Le film s’inscrit dans un contexte particulier : la Roumanie des dernières années de l’ère Ceaucescu. Atmosphère dépressive, lumière blafarde : la chape de plomb qui pesait alors sur le pays. Au détour de chaque scène, sont évoqués le marché noir, la débrouille faite mode de vie, l’absurdité qui contamine le quotidien (voir comment il est compliqué de réserver une chambre d’hôtel), la fracture entre une classe aisée aveugle et ceux qui vivent plus chichement. Il semble n’y avoir, pour les Roumains, à cette époque, d’autre alternative que le désenchantement résigné ou le cynisme total. Otilia et son amie Gabita : deux destins parmi d’autres. Amenées à choisir entre le pire… ou le pire, elles sont avant tout prisonnières d’un système (qui ne va pas tarder à imploser) qui ne leur laisse que le choix du courage.
    gregOL69
    gregOL69

    15 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2008
    Simple, touchant, immersif, original.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    22 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Film choc !! Malgré un début on ne peut plus pénible et la froideur de la réalisation, on ne peut que être touché et choqué par le destin de ces deux femmes !! Certaines scènes sont insoutenables et à la limite du regardable !! On ressort sous le choc et on ne regrette pas du tout d'avoir serré les dents pendant les moments un peu longuets !
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