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    Une Femme est une femme
    Note moyenne
    3,5
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    68 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 décembre 2012
    Formidable! Expérimental dans le bon sens du terme, on ne s'ennuie jamais, les acteurs sont bons, les idées originales. C'est du très bon Godard!
    Sebmagic
    Sebmagic

    161 abonnés 1 127 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2023
    Quand je lis les critiques, j'ai l'impression qu'elles sont bonnes uniquement parce que le cinéaste porte le nom de Godard. Je ne connais pas bien ce réalisateur, j'ai plutôt aimé Le Mépris et vraiment adoré Vivre sa vie, mais là je ne comprends pas comment on peut appeler ce film un chef d'oeuvre. Certes, Godard tente de nombreuses choses au niveau de la réalisation, mais ce n'est pas parce que c'est original voire inventif que c'est nécessairement bon. J'ai tout d'abord trouvé insupportable la torture infligée au son et aux musiques. L'idée pourrait être intéressante si elle avait un réel but, là j'ai plutôt ressenti un bordel pas possible, les musiques étant souvent lourdingues voire sans cohérence avec les images qu'elles accompagnent. Parfois même, elles se mélangent avec les dialogues ce qui ne présente à mon goût pas grand intérêt. A part ça, j'ai trouvé le scénario absolument pas intéressant. On se fout totalement de ce qui se passe et le personnage joué par Anna Karina ne présente pas non plus beaucoup d'intérêt à mes yeux. Seul son charme opère de temps à autres, mais rien de plus. J'ai trouvé les dialogues aussi ratés que les musiques : ça part dans tous les sens, on ne comprend pas toutes les liaisons, c'est un peu le bordel. A vrai dire, le seul moment que j'ai trouvé vraiment génial se trouve être lors de la chanson d'Aznavour. C'est également le seul moment du film où la musique ne part pas en délire et où les acteurs sont silencieux. Pour moi, y'a pas grand chose à tirer de ce film même si les divers essais peuvent être vus comme étant intéressants. Je veux bien voir un film sans construction précise, mais il faut au moins qu'il ait un but. Bref, "on ne sait pas si c'est une comédie ou une tragédie", mais pour moi ce qui est sûr c'est que ce n'est pas un chef d'oeuvre.

    https://www.sebmagic.com/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juillet 2012
    C’est une expérience, un style bien particulier, une façon de raconter une histoire à la Godard… avec une mise en scène et un montage bien à lui. Ce film est plus abordable que Pierrot le fou, c’est simple, léger, emmené par une douce et magnifique Anna Karina. Une œuvre d’art particulière…
    benoitparis
    benoitparis

    99 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Godard s’attaque avec son style de déconstruction habituelle à la comédie sentimentale et musicale à la française. Il garde du genre une allégresse, une légèreté inhabituelles, et qui font tout le plaisir du film. D’autant qu’il n’abuse pas de citations pédantes et que ses trouvailles de remise en question d’écriture cinématographique sont toujours à la fois drôles, virtuoses et surprenantes. On a surtout le sentiment que le réalisateur est affectivement concerné par son sujet, qu’il est effectivement affolé par la volonté féminine d’enfanter, capable de balayer les convenances et de bousculer le désir et la quiétude masculine. Et que cela l’inspire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Troisième œuvres de « l’expérimental » Jean-Luc Godard, Une Femme est une Femme est à première vue un long-métrage au scénario classique, inspiré des comédies américaines des années 40/50. Seulement, Godard oblige, cette construction habituelle est tout au long du film déstructurée par le montage et le regard du réalisateur. Le genre se voit donc traité d’une manière originale si chère à la Nouvelle-Vague avec des acteurs en roue libre incarnant parfaitement cette légèreté de ton et d’action visible à l’écran. Bien évidemment, Anna Karina confirme tout son talent et nous inonde de son charme naturel pendant près d’une heure trente. Jean-Paul Belmondo et Jean-Claude Brialy n’en demeurent pas moins aussi exceptionnels et pétillants. Premier film du réalisateur en couleur, Une Femme est une Femme est donc bel et bien une réussite qui va bien au-delà d’une simple comédie sauce Nouvelle-Vague. Moins connu qu’À bout de Souffle ou Pierrot le Fou par exemple, ce film est un chef d’œuvre, une expérience cinématographique dont seul Godard a le secret. Il ne pourra que ravir les cinéphiles et les spectateurs curieux de découvrir un cinéma proposant un regard différent.
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2012
    Quelques belles scènes agrémentent cette comédie farfelue, et surtout la magnifique Anna Karina que Godard vient d'épouser.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 445 abonnés 12 212 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2012
    Douè d'une hypersensibilitè agressive, autant que d'une remarquable intuition de ce qui caractèrise une èpoque et ses problèmes, Jean-Luc Godard peut apparaître comme l'un des tèmoins les plus intèressants d'un certain mal du siècle, mais aussi comme l'un des crèateurs les plus romantiques des annèes 60! il n'est pas facile de trouver dans le cinèma contemporain des histoires d'amour empreintes à la fois d'ironie mais aussi de profonde tendresse comme c'est le cas de celle qui nous montre Angela, jouèe par une très belle Anna Karina, jeune femme qui voudrait un enfant mais que Jean-Claude Brialy ne se sent pas la fibre paternelle! Elle se retournera vers le meilleur ami, l’acteur mythique d’« A bout de souffle » : Jean-Paul Belmondo! Du pur Godard pour ce film frais qui secoue les normes de la classique comèdie filmèe avec quelques belles scènes notamment celle entre Bèbel et Karina sur cette chanson d'Aznavour (« Tu t’laisses aller » ) se passant dans un bistrot ! Les puristes apprècieront les clins d'oeil à la Nouvelle Vague telle Jeanne Moreau, de passage dans ce film, qui rend hommage à "Moderato cantabile" qu'elle joua l'annèe prècèdente! On peut ne pas aimer mais on ne peut nier l'originalitè et la force du style de Godard dans la mise en scène...
    titusdu59
    titusdu59

    60 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2011
    Un Godard particulier qui semble n'avoir ni queue ni tête, qui multiplie au cours de dialogues de sourd des réflexions anodines, presque bavardes, mais aussi assez drôles, légères, amusantes. C'est plutôt inhabituel dans la forme et donc parfois un peu déroutant, mais ça se suit globalement avec plaisir, d'autant que tout le film est bercé par une musique swingante très agréable. "Une femme est une femme" se plait à ne pas être comme les autres, avec sa structure décousue, son impertinence fine, ses acteurs emblématiques d'une époque utilisés presque à contre-emploi, sa radicale liberté, ses mises en abime (quelques références à Truffaut notamment)... et c'est aussi un film dans l'air de son temps, n'en témoigne que ce Paris de tous les films des années 60. Une petite bouffée d'air frais, parfois un peu trop hasardeuse, mais profondément vivante et poétique.
    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Un film chorale de Godard quatrième collaboration avec Belmondo et avec une nouvelle fois Anna Karina dans le rôle principal.

    Une comédie rafraîchissante qui traite de l'émancipation de la femme.

    Réaliser avec style.
    Parkko
    Parkko

    141 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2011
    Non mais sérieusement, Godard pensait-il faire un hommage à Lubitsch avec ce film ? Car Lubitsch c'est, je trouve, cent fois mieux. Lubitsch c'est pas du cinéma pseudo-intellectuel avec des pseudo-bonnes idées et des pseudo-dialogues qui font mouches. Lubitsch c'est frais, divertissant, rythmé, Godard c'est tout l'inverse. La comédie version Godard c'est franchement lourdingue, qu'on arrête de faire mal jouer les acteurs pour faire genre ils jouent bien, c'est pénible. En plus j'ai trouvé ça très mal filmé, alors oui, on voit qu'il a voulu tenter des choses dans la mise en scène, mais si c'est raté, autant le jeter lors des rushs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 août 2011
    Un Godard plutôt accessible qui se paye même le luxe d'être parfois drôle. Intéressant sur la forme, parfois réjouissant, souvent agaçant, c'est du pur Godard. A la différence qu'il raconte une histoire globalement compréhensible sans que le spectateur n'ait trop à se creuser les méninges. Anna Karina interprète une jeune fille naïve qui veut un enfant. Son mari, joué par Brialy, ne veut pas. L'ami de ce dernier, joué par Belmondo, voudrait bien. Jeux de l'amour et du hasard et Nouvelle Vague. La mise en scène et l'utilisation de la musique dans ce film pourraient chacune donner lieu à une étude détaillée de 300 pages. Ne pas en conclure pour autant qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre, car certaines scènes tapent tout de même franchement sur les nerfs.
    Gonnard
    Gonnard

    224 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2011
    Le soldat Jean-Luc Godard, affublé des armoiries de la nouvelle vague, part en guerre sur un terrain qu'il affectionne particulièrement : les femmes. Il s'en donne à cœur joie et déploie tout l'éventail de ses talents militaires : incrustation de texte, jeux avec la musique, de longs dialogues sur tout et rien, références culturelles... s'il fallait décerner le prix de la création cinématographique des années 60, nul doute que Godard ferait partie des nominés. Seulement, à force de trop en faire, le film perd en cohérence pour devenir même parfois bordélique. L'indigence du scénario rend "Une femme est une femme" assez chiant à suivre, les grigris de la réalisation ne parvenant pas à faire passer le temps. Les dialogues, qui sonnent juste, ne sont pas aussi touchants que dans "Une femme mariée", et pas aussi forts que dans "Le mépris". Un film purement godaresque en somme, mais pas bien marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 août 2010
    Une comédie tout ce qu'il y a de plus banal. Des auteurs moyennement convaincants à l'instar d'un Anna Karina inaudible à cause de son accent à couper au couteau, un Jean-Paul Belmondo fanfaron à l'excès, un Jean-Claude Brialy empêtré dans un rôle destiné à faire crever l'écran sans jamais y parvenir... Mais si la catastrophe s'arrêtait là, on aurait été soulagé ! Ajoutez à cela une histoire à mi-chemin entre le mélodrame qui ne s'assume pas et une comédie musicale désuète, des séquences fantaisistes à satiété et des jeux de mots qui confine à la bêtise. Malgré tout, ça reste du Jean-Luc Godard alors admettons que le travail original sur le son, que ceraines répliques méritent qu'on s'y arrête. Mais comme cela est bien maigre pour sauver un film, par ailleurs ce ne sera même pas suffisant pour cet effet. Considérons ce film comme mineur dans la filmographie du réalisateur et passons à autre chose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juillet 2010
    Prix Spécial du jury au Festival de Berlin pour la meilleure actrice Anna Karina ;
    Avec Anna Karina, Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Brialy.

    Un film bien de son temps qu’Une femme est une femme. Nous sommes en 1961 et Jean-Luc Godard voit son film sélectionné par le Festival de Berlin qui lui voue un franc succès pour son audace d’une part en remportant un Prix spécial du juy mais surtout, et c’est encore plus important, en couronnant d’autre part Anna Karina pour son charme discret de persuasion ; égérie de toute une génération qui allait stigmatiser l’auréole féministe autour d’une libération qui la promettait à la ruine de son esclavagisme.
    "Une femme est une femme" est aussi l’amusement que prend Godard à faire du cinéma tout en y glissant avec finesse des clins d’œil à ce militantisme existentiel qui débouchera sur mai 68. En partial admirateur de Lubitsch n’éprouve-t-il pas la nécessité d’y flasher son nom dans le générique ? Au cas où le spectateur ne voudrait pas se sentir concerné, il utilise ses personnages pour le solliciter franchement directement dans les yeux, dans un unique face à face, histoire d’insister plus lourdement sur quelque chose qui est de toute première importance pour l’avenir de la condition féminine. Dès la première scène, Angela jette un sourire au plein centre de la caméra lorsqu’elle sort du café et Alfred d’enchaîner avec un encore plus solennel «elle s’en va !» Tout cela bien entendu pour faire du spectateur une unité participative à part entière et également afin de briser ses modes d’appréhension de la condition féminine figée au commun des mortels jusque là autour des clichés de la mère au foyer. Il ne les renie pas ces clichés, Godard, au contraire il se base dessus pour montrer qu’il y a autre chose. Angela fait la cuisine mais est également stripteaseuse dans un boui-boui de nuit où les clients se comptent sur les doigts d’une main. Vous pouvez vous faire recruter pour Marseille mais certaines filles finissent à Buenos Aires alors qu’aujourd’hui ce serait plutôt l’inverse. Tout comme ses collègues de travail, ça ne les dérange pas de se déshabiller devant des gens puisqu’elles «méprisent le monde». Quant à l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme…qui a vu l’ours, je vous laisse imaginer la pagaille entre Émile (Jean-Claude Brialy) et Alfred (Jean-Paul Belmondo), deux personnages différents dans la tenue et l’approche de la femme Angela décidée à se jouer d’eux sans la moindre méchanceté juste dans la bonne humeur. Le premier aime à se faire servir le souper, aime que tout soit prêt pour lui et qu’il ait besoin de ne rien faire. Il ne bronche même pas lorsque ses œufs à la coque se retrouvent sur le carrelage de la cuisine puisqu’il venait d’ordonner de laisser tout tomber ! Le second regarde des films au restaurant chez Marcel, il y passe A bout de souffle et on comprend qu’il ne le raterait sous aucun prétexte si ce n’était qu’Émile l’appelle et le fait monter chez lui pour qu’il fasse un enfant à sa femme car il n’a pas réfléchi encore suffisamment à la question et prétexte qu’il doit être en forme pour le week-end. Godard renvoie l’indécis à une partie de cache-cache avec lui-même tandis qu’il donne à Belmondo l’opportunité de poursuivre cette image d’éternel amoureux au cœur tendre qui lui colle à la peau ; nous sommes un vendredi 10 novembre et ne sauront pas ce qu’il adviendra du lundi 13 mais Angela a décidé d’avoir un enfant et son copain du moment ne semble pas disposé à la suivre dans cette démarche et voilà Godard mettant en scène un micro trottoir où le malheureux Émile demande à un passant s’il ne pourrait pas coucher avec madame pour lui faire un enfant. Malheureusement ce n’est pas non plus le moment pour le passant qui d’ailleurs n’a pas le temps.
    En écoutant Aznavour, les trois personnages cherchent à prouver leurs sentiments, semblent hésitant et quémandent à tour de rôles «maintenant la vérité» et voudraient être certains du qu’on s’aime. En tous cas nos deux gaillards ne sont pas du genre à regarder les filles qui sortent de la piscine et y prennent tous les deux un malin plaisir entre la lecture des pages de l’humanité, l’alcool qui s’écluse pas de la même façon selon la main de la personne qui en lève le verre et dépeignent finalement une femme en devenir à qui tout arrive, pas sans lendemains mais non plus pas enclavée dans la programmation domestique de son existence au bras d’un mari. Et puis ce n’est pas courant de voir un couple s’engueuler au cinéma à coup de titres de bouquins. De Monstre à Eva (te faire foutre, là il l’a rajouté au crayon), en passant par Bourreau et Momies péruviennes ou de Filou à toutes les femmes au poteau, on apprend que quand ils ne se parlent plus ils s’insultent encore tout en trouvant, chacun, la liberté à sa mesure et pour Alfred, particulièrement, pour qui Angela restera une de ces cigarettes Gitanes qu’on tire et qu’on jette, évanescente et mystérieuse mais propice aux meilleurs rêves.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    216 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2010
    Devant «Une femme est une femme» (France, 1961) de Jean-Luc Godard, les féministes se sont, à bon droit, interrogées sur la misogynie de l’auteur. Angela, une strip-teaseuse (Anna Karina –n’est-ce pas la plus belle actrice du cinéma avec Liv Ullmann, Claudia Cardinale et Cyd Charisse ?-) demande à son compagnon, Emile (Brialy), de lui faire un enfant. Refusant catégoriquement, par peur de s’engager, elle se replie vers l’ami d’Emile, Alfred (Belmondo), et enfante avec lui, on le suppose. A priori, scénario pro-féministe dans sa façon de postuler sur la libération sexuelle des femmes, Godard décrit Angela comme un obscur objet du désir, femme changeante, têtue et désinvolte en même temps. Les féministes avaient criées au scandale. Pourtant le film brosse un des plus beaux tableaux de femme du cinéma. Aussi amoureux de son personnage féminin que Bergman l’était dans «Sommaren med Monika» ou que Mizoguchi dans «Yôkihi», Godard compose, dans l’entrain de l’amour, une comédie musicale singulière. Dévoilant le talent de Michel Legrand pour la comédie chantée, Godard révèle au cinéma français un goût, tout américain, pour le musical. Dédié à Lubitsch dans le générique d’une merveilleuse sobriété, «Une femme est une femme» cultive le même goût du paradoxe et de l’humour anecdotique que le cinéaste de «Ninotchka». En fin de compte, ce que le film imprime à l’esprit du spectateur, ce sont son rythme cadencé par une folle ingéniosité (qui n’omet pas les bravoures petit-malin) et les couleurs vives (très bleues, blanches, rouges) obtenues par Coutard à partir du Franscope. Le Prix du Jury au Festival de Berlin met en évidence le talent notable de Godard pour mettre en scène le monde comme il est au cinéma. Par ailleurs, «Une femme est une femme», dans sa modestie, amorce dans le cinéma de Godard, ce qu’il n’abandonnera jamais dans toute son œuvre, un goût pour la plasticité des mots en images («Le mot est une chose» ainsi que le défendent les artistes Fluxus contemporains).
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