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pandani
35 abonnés
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4,0
Publiée le 2 août 2007
Si Steve Buscemi n'évite pas tous les artifices de ce type de face à face en huis clos, il nous donne en revanche une belle leçon de mise en scène et de montage. L'exercice a beau être assez convenu et prévisible, on n'en est pas moins captivé. Tout comme son personnage qui se révèle bien plus fin et retors qu'on ne l'aurait cru, virtuose de l'art du mensonge (ou de la comédie), Sienna Miller est la révélation de ce film.
Encore une bonne surpise cet été, le nouveau Steve Buscemi. Uné trange jeu de séduction/ répulsion entre deux personages troubles qui ne sont pas ce qu'ils paraissent. Un face à face prenant, entre deux acteurs de talent, qui montrent l'étendu de leurs capacités. Une réflexion sur le star system et le rapport star-média. Un bel hommage à Théo Van Gogh, bourré de clin d'oeil à ce défunt cinéaste.
Cette année, Steve Buscemi passe son été cinématographique dans le monde des stars. Le récent paparazzi de “Delirious” passe pour la quatrième fois derrière la caméra, et enfile les lunettes de Pierre Peders, journaliste politique chargé d’interviewer une jeune actrice, plus célèbre pour ses aventures sexuelles que ses films (et jouée par Sienna Miller, longtemps connue pour juste avoir été l’ex de Jude Law). D’abord réticent, le spécialiste en conflits internationaux qu’il est va vite voir ses craintes fondées, lorsque l’entretien tourne à la joute verbale, dans le loft de la starlette. Une unité de lieu qui affaiblit quelque peu le remake du long métrage du Néerlandais Theo van Gogh (assassiné en 2004), en le ralentissant à mi-parcours et donnant l’impression qu’il tourne en rond. Mais le face-à-face, avec ses fluctuations des rapports de forces, ne se fige jamais, et se suit sans mal et avec plaisir, grâce à un duo de comédiens au diapason, des dialogues ciselés, un filmage fluide et une fin cynique et surprenante à souhait, joli point final de cette “Interview” plaisante.
Steve Buscemi réalise un bon film sur la vie de journaliste. La sublime Sienna Miller l'accompagne dans son rôle de composition. Une belle collaboration et une belle complicité entre les deux acteurs. Son fils Micheal Buscemi participe au film tant que comédien. James Franco joue un petit rôle.
Un huit-clos intriguant tout du long, malgré l'absence d'action réelle. Buscemi et Miller parviennent à nous tenir en haleine pendant la durée du film, grâce à un jeu des plus corrects. Le denouement final est tres bon.
Si l'idée reste originale (enfin, n'oublions pas que ce film est un remake), Interview a quand même eu bien du mal à convaincre. Plus le film passait, plus l'intérêt diminuait.
Pourtant, il ne durait pas longtemps, même pas 1h30. Mais je n'ai pas réussi à vraiment être pris dans le film : j'ai trouvé ça surfait, peu crédible. J'ai eu du mal à croire à toute cette histoire, de star et de journaliste. Leur réaction sont un peu bizarres, on a du mal à vraiment s'intéresser à cette "interview" qui ressemble plus à un gros n'importe quoi qu'à une interview qui déraperait peu à peu, au contraire.
On se demande ce que Buscemi a pu trouver à cette histoire...1h de bavardages et de ruptures de ton irritants car absolument gratuits. Le dernier 1/4 d'heure nous montre ce qu'aurait pu être le film si le réalisateur d'Animal Factory était allé explorer le fond des choses plutôt que se contenter de cet exercice de style vain et assez anecdotique. On oublie, pour Steve.
Ah que c'est dur de tenir tout un film avec comme seul argument un quasi huis clos ! Il en faut de l'imagination, et du talent pour les interprètes ! La rencontre d'un journaliste d'un certain âge et d'une jeune star de série télévisée, deux personnalités à priori à l'opposée l'une de l'autre, mais qui se révèlent finalement également tordues, tourne à un jeu de dupe sans fin dans un loft de dimension éléphantesque. C'est un point de départ un peu léger. Mais allez savoir avec Buscemi, qui a plutôt bon gôut dans le choix de ses films, peut être se révèlera t'il un réalisateur suffisemment déglingué, à l'image d'un Vincent Gallo, pour nous pondre quelque univers bien "freak" comme on les aime chez un certain cinéma américain. Ce n'est pas tout à fait ça : une simple confrontation, avec des hauts, des bas, des moments d'apaisement, comme dans une pièce de théâtre bien classique, entre une star qui a tout et un journaliste revêche (habituellement interviewer d'hommes politiques). Cette confrontation, seul sujet du film, est certes arrosée à tout bout de champs de bourbon, d'héroïne, d'impudeur, de joutes verbales et parfois physique et surtout de mensonge. On espérait que la relation entre ces deux là devienne profonde, que l'intimité un peu artificielle débouche sur une véritable découverte d'un autre univers. Mais ce n'est qu'un caustique jeu de l'oie et il fallait bien que l'un ou l'autre tombe un jour dans un puits. Faute d'avoir suffisemment étoffé le scénario, inventé des situations plus prenantes, voir des personnages secondaires, la fin cynique est quelque peu artificielle. Heureusement que les deux interprètes sont à la hauteur.
L’Interview, 2007, de Steve Buscemi, avec lui-même et Sienne Miller, d’après une œuvre cinématographique de Théo Van Gogh. Un heureux moment de cinéma. Course poursuite psychologique entre deux êtres que tout semble opposer, jeu du chat et de la souris entre un journaliste d’investigation dont ne sait trop s’il « bidonne » ni quand il le fait et une comédienne sucrée de série TV, tantôt émouvante jeune fille pleine des douleurs de son enfance, tantôt petite pute camée. Cet huis clos théâtral risque à tout moment le bavardage et la monotonie, mais le scénario et la qualité des dialogues et des comédiens l’en protègent. Au travers des rebondissements, des remises en cause et en doute, bourreau et victime échangent en permanence leurs rôles pour mieux confronter leurs facultés manipulatrices. Est-elle trop jolie pour être honnête ? Est-il trop émouvant, avec sa tronche de second couteau raté, pour ne pas être salaud ? Le couple Buscemi -Miller nous mène efficacement bateau, et on ne s’ennuie pas un instant. Dans le même style de huis clos, on avait déjà beaucoup aimé le comédien prisé des frères Coen, dans le petit film très réussi de Di Cillo, Ca tourne à Manhattan (1995).
Interview, réalisé par Steve Buscemi (son 4ème long-métrage dérrière la caméra en 11 ans), est le remake du film éponyme du réalisateur hollandais Théo Van Gogh. Avec ce remake, Steve Buscemi a voulu rendre hommage au cinéaste assassiné en 2004 par un fondamentaliste islamiste. Venons en au film à présent. Comme Van Gogh, Steve Buscemi tourne avec trois cameras numériques, une sur lui, une sur Sienna Miller et une pour les plans d'ensemble. Méthode tout à fait judicieuse pour capter au mieux les expressions et actions des personnages. Le scénario est plutôt bien écrit et les clichés sont assez bien éviter. Voir se révéler pendant 1H23 un journaliste désabusé et une starlette (et jouer au jeu du chat et de la souris)aurait pu être particulièrement ennuyeux mais il s'avère que même s'il y a quelques longueurs, le film n'est pas soporifique du tout. Le face à face est subtil et bien orchestré. Les personnages sont fouillés. Le coté huis-clos intimiste est plutôt bien fait et ne sombre pas trop dans la thêatralité. Le dénouement final surprend. En ce qui concerne les acteurs, Steve Buscemi est comme d'habitude remarquable. Quant à Sienna Miller, elle est excellente grâce notamment à sa palette d'expressions trés variées (une vraie révélation). Certes, cette confrontation est sympathique à regarder mais il manque un petit quelque chose.
Une excellente surprise. Des dialogues précis, des acteurs au diapason, qui prennent manifestement un malin plaisir à jouer au chat et à la souris.
L'on ressent une empathie certaine pour les 2 protagonistes, qui soufflent le chaud et le froid dans ce trompe l’œil à la réalisation léchée qui va crescendo.
La mise en scène est parfaite et nous dévoile petit à petit le jeux de dupes où les apparences ne sont pas celles que l'on croit ...
Enfin, mention spéciale à l'appartement/loft, personnage à part entière de cette œuvre aussi originale que prenante.
aucun interet: plat lent vide faux creux et ça m'a fait de la peine de voir steve buscemi dans un film aussi naze, le fait qu'il l'ait réalisé m'a vmt lancé l'image du pauvre acteur devenu vieux qui veut se faire plaisir à filmer sienna miller qui est je crois une des pires actrices (enfin virginie ledoyen excluse parce que ça n'est meme pas ue actrice de toutes façons)enfin vraiment.......deception intense.
Si l'idée est intéressante ça reste un huis clos ce qui nécessite des dialogues, un jeu et une direction d'acteurs toujours au top ce qui n'est pas toujours le cas ici. Du coup un peu plus de folie n'aurait pas été de trop.
J'aime beaucoup Steve Buscemi, la carotte d'Armageddon. J'aime beaucoup aussi Sienna Miller qui en plus d'être plutôt jolie, joue aussi plutôt bien. La bande annonce m'avait laissé une bonne impression... mais la sauce n'a pas pris. On passe 1h20 dans un huis clos, ou il ne se passe pas grand chose de palpitant. Le scénario aurait pus être pas si mal de ça... mais non, quand ça prend pas, ça prend pas. Cependant, je n'ai pas vus le temps passé, ce qui est plutôt un bon point pour ce genre de film.
Pour moi, le scénario d'interview manque de cohérence... La fin est sympathique mais ne va pas vraiment avec le début. J'ai cru d'abord à un film s'intéressant sur les divers statue sociale et au lieu de ça, c'était un film simplement divertissent et assez imprévisible. Niveau acteur, c'est très réussi. Bref, on passe un bon moment mais ça ne va pas plus loin.