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Rodrigue B
19 abonnés
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3,0
Publiée le 18 mai 2014
Je suis en train de redécouvrir la collection complète des Norman J. Warren qui m'avait laissé un assez mauvais souvenir. Selon moi, il faut toujours au moins deux visions pour juger un film comme il se doit. D'autant plus que chaque film de Monsieur Warren m'a laissé sur l'impression qu'il fallait que je les regarde une nouvelle fois. Malgré mon jeune âge, je suis un nostalgique dans l'âme. Du coup, j'apprécie énormément le style que l'on retrouve dans la collection « Néo Publishing », tous ceux de N.J. Warren s'y retrouve. « Satan's Slave » a fort vieilli mais le charme de l'univers érotico-horrifique britannique des années 70-80 reste très agréable à retrouver. Michael Gough (le futur Alfred dans la série « Batman ») est très convaincant dans ce rôle qui se veut énigmatique. Cependant, rien n'est vraiment une surprise dans ce film, c'est ce qui manque le plus je trouve. Tout (ou presque) est dévoilé dés les premières images. Mais si on se laisse prendre au jeu, on peut y voir beaucoup de choses intéressantes: des scènes avec une recherche esthétique (malgré le petit budget), des acteurs assez sympa et cette atmosphère britannique d'époque qui ne me lasse jamais. La musique est aussi un grand point fort de ce film. Et quel final !!! Gros rebondissement ou...? A vrai dire, ce film est une grande réussite, je conseille à ceux qui ne l'ont pas apprécié de lui donner une seconde chance! Une excellente entrée dans le monde du cinéma pour Monsieur Warren (même si « Fragment », « Loving Feeling » et « Her Private Hell » venait avant dans sa filmographie).
Norman J. Warren ("Inseminoid", "Le Zombie venu d'Ailleurs", "La Terreur Des Morts-Vivants") signe son premier film d'horreur "Satan's Slave" qui s'avère particulièrement decevant, l'introduction aurait pu être plus attirante et entrainante. Au cour du film le scenario tourne en rond, cette femme ayant d'étrange vison qui vient loger dans la demeure de son oncle soit disant inquiétant. Un secret repose sur la mort de la femme de ce dernier: il n'y a pas quinzes solutions, merci la scène d'introduction de nous avoir privé de suspens. pendant une heure c'est le vide et on a tendance à s'ennuyer et à perdre patience malgré les quelques scènes sanguinolentes mais dejà vues qui apparaissent en tant que vision de la jeune femme. Certaines scène d'érotisme voulant donner un peu de sensualité sont d'ailleurs inutiles et ratées. Seul la fin qui nous livre quelques moments de gore qui attire notre attention et interessante, lors des dernière minutes on plonge legèrement dans une ambiance cauchemardesque, surnaturelle et satanique mais ça ne va pas plus loin et on reste sur sa faim. Un film "gore" britanique malheureusement trop faible pour être aprecié malgré quelques giclures de sang. 2/5
Un bon film de base constellé de scènes sulfureuses & n'hésitant pas à traiter son sujet en profondeur - en l'occurence une secte plutôt bourgeoise ! -; au lieu du grotesque qui sied le + souvent à ce genre d'histoire et évitant les clichés, le synopsis suit un "whodunit" sérieux qui nous entraîne à la source de la violence & nous met à la place de cette héroine ( Catherine Yorke/Candace Glendenning ) décidant de faire confiance à ce groupe..: Pour les aficionados.
Beaucoup de femmes nues, beaucoup de sang. Le film reprend les standards des films d'horreurs des années 70/80 qui ont fait le succès "des jeudis de l'angoisse".
Le film a horriblement vieilli. Seuls les nostalgiques appréciront.
Ou un tas de beaufs réunis dans une sorte de secte s'inventent un monde sinon davantage de raisons pour en écarter tout rebelle: Hors le coté thriller réaliste (sinon à la De Palma) et les scènes des "hérétiques" sacrifiés, on est donc séduit par le grain de folie de l'ensemble, le jeu des acteurs d'un naturel déconcertant plutôt actuel et enfin la B.O. easy listening typique.
Curiosité mineure d'un temps ou le cinéma fantastique et l'érotisme soft avaient les mêmes circuits de distribution sous la surveillance de la censure. On voit donc une jeune femme, victime désignée d'une secte cherchant de la chair fraiche à sacrifier au diable, au sein de sa propre famille ( voir aussi " Une vierge chez les morts-vivants" de Jess Franco ), prétexte à montrer quelques nudités. Rien de nouveau depuis Sade: la pauvre victime hurle, les méchants ricanent. Ca se laisse gentiment regarder, c'est un peu mou, ca se passe en Angleterre. Pour amateurs.