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    Les Sept de Chicago
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    Jorik V
    Jorik V

    1 225 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Aaron Sorkin est surtout connu pour ses scénarios malins et excellemment dialogués comme celui du biopic sur le créateur d’Apple, « Steve Jobs », mais surtout celui en or massif de « The Social Network », chef-d’œuvre incontestable de David Fincher. Il est passé à la réalisation avec le thriller réussi et de grande classe sur l’univers du poker intitulé « Le grand jeu » avec Jessica Chastain. Pour son second essai derrière la caméra (et bien sûr il signe aussi lui-même le scénario), il s’intéresse au procès très médiatique des émeutiers de Chicago en 1968. Des hommes de différents horizons et de formations politiques diverses (souvent assimilées à la gauche radicale) qui protestaient contre la guerre du Vietnam. Bizarrement et alors que le film a été tourné avant la pandémie, on peut trouver des similitudes intéressantes avec ce que l’on vit actuellement entre liberté d’expression bafouée et résurgence de régimes autoritaires. Le film pointe aussi les dysfonctionnements de la justice américaine de l’époque qui existent encore aujourd’hui. C’est donc assez intéressant sur le fond et on peut faire d’intéressants parallèles contemporains.



    La force première de « Les Sept de Chicago » demeure en toute logique les dialogues ciselés et impeccablement mis en bouche de Sorkin notamment lors des joutes verbales au sein du tribunal. Il confirme qu’il est l’un des dialoguistes les plus doués de sa génération, les répliques fusant comme lors d’un match de ping-pong, délectables pour nos oreilles du début à la fin. A contrario, ce second long-métrage est très académique dans sa mise en scène, c’est un film de procès assez basique entrecoupés de quelques images d’archives pas toujours mises de manière adéquate. De plus, il y a beaucoup de personnages et les deux heures du film ne permettent pas de bien les cerner tous comme il le faudrait pour qu’on s’y attache. Il y a les accusés, leurs avocats, les politiques et les juges qui jouent tous un rôle plus ou moins pivot mais auxquels le peu de temps imparti leur confère parfois juste un emploi fonctionnel. Peut-être qu’une mini-série aurait été plus opportune. On a même du mal à bien retenir tous les prénoms des protagonistes.



    Mais au-delà de ces quelques défauts qui sautent aux yeux, c’est le sujet du film en lui-même qui ne semble pas forcément traité de la bonne manière. Peut-être qu’un montage chronologique et des retours en arrière auraient été plus indiqués ? Ou peut-être que de mettre le procès au centre du film n’était pas une bonne idée ? Difficile à dire mais quelque chose cloche et tout n’est pas fluide narrativement. Et sur la durée du film, sans s’ennuyer pour autant, difficile d’être totalement captivé et de trouver « Les Sept de Chicago » très palpitant. Les acteurs sont bons mais sans qu’il y ait de prestation mémorable. C’est Michael Keaton qui en quelques scènes salvatrices remporte le morceau mais surtout Franck Langella en juge désagréable et sensiblement corrompu qui nous marque le plus. Il y a aussi des scènes inutiles comme celles de stand-up avec Sacha Baron Cohen et un final pas aussi émouvant qu’il aurait voulu être. Pas inoubliable donc et un peu décevant mais cela reste du cinéma qualitatif et important pour ce qu’il raconte et le devoir de mémoire qui va avec en ces temps troubles.



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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    631 abonnés 2 717 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Grosse réussite Les Sept de Chicago. Un film brillamment rythmé, qui revient sans pathos et avec une maîtrise impressionnante sur ce procès à sens unique. Le métrage reprend tous les codes du genre, et leur donne une portée poignante, a travers un montage simple mais intelligent.

    https://www.cineserie.com/tv-vod/les-sept-de-chicago-sur-netflix-decouvrez-les-differences-marquantes-entre-le-film-et-le-veritable-proces-3805542/?fbclid=IwAR0NIei_Md4Vpt6GEVbHszYCI3CR73oNFQCcwU70GVbjaQ9yi4pjD_JPs6E
    Maxime T.
    Maxime T.

    4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Le cinéma dans tout son art, qui permet au spectateur d'acquérir un savoir politique essentiel au travers d'un long métrage de grande qualité. 50 ans après ces événements, ils résonnent avec notre actualité, celle où justice et police sont encore à ce jour instrumentalisés par les pouvoirs en place afin de servir leurs intérêts plutôt que ceux du peuple. Élément essentiel à une construction politique équilibré. A recommander à tous.
    Nanoune
    Nanoune

    22 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    C'est un très bon film le casting les acteurs tout est très bon l'histoire de ce film est attachante vraie et prenante A regarder
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 octobre 2020
    Tout est génial dans ce film : les dialogues, l'ambiance... et bien évidemment le casting. Émouvant, dramatique et même parfois drôle, c'est un film à voir !
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    139 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Choquant, incroyablement bien joué.
    Cet événement est trop peu connu et ce film le présente de façon génial, et il est très réaliste et pas idéalisé sur certains points comme l'a pu l'être le film sur Queens.
    Victor A.
    Victor A.

    55 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2020
    Ce genre de film, il en existe des dizaines chaque année, mais de ce niveau-là ils sont très rares. Aaron Sorkin offre des dialogues d'un rythme et d'une justesse folle. Du début à la fin j'ai été plongé, avec les personnages du film, dans cette injustice. Sans que la mise en scène soit folle ou exceptionnelle, Sorkin m'a permis de ressentir ce que vivaient les 8 de Chicago durant un peu plus de 2h.
    Charlotte28
    Charlotte28

    100 abonnés 1 804 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    D'emblée la mise en scène donne le rythme du tourbillon historique et émotionnel auquel les personnages ont été confrontés lors des événements narrés dans ce pamphlet parfois trop didactique même si les motivations voire les agissements des accusés demeurent parfois flous voire discutables: innocents sans être déchargés de toute responsabilité. Néanmoins la corruption flagrante du système judiciaire américain demeure assurément le principal objet de blâme de l'intrigue tout en questionnant l'évolution réelle du rapport entre les citoyens et leur gouvernement depuis lors. Outre sa dynamique et son appel à la réflexion, le film vaut par ses dialogues que le démentiel casting sert avec brio, chacun conférant du relief à son personnage, même si ceux d'Eddie Redmayne et de Sacha Baron Cohen sont logiquement mis en avant, deux faces d'une même pièce contestataire. Une riche mise en images d'un révélateur fait divers. Percutant.
    James Ford
    James Ford

    174 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Très bon film.

    Le film est peut étre a certaine reprise un peux trop "académique". Et certaine scène du film, me paraissait un peux hors sujet (quand Abbie donne un discours, en même temps que le montage nous donne déja l'explication via d'autres scène, et un autre récit).

    Mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé. Le gros point fort sont bien évidement les dialogue d'Aaron Sorkin, qui donne a chaque perssonage une force de caractère, et auquel chacun peut briller.

    Et bien sur le casting d'ensemble IMPECABLE. De Sacha Baron Cohen a Joseph Gordon Levitt, en passant par Yahya Abdul-Mateen II ou encore Mark Rylance. Tout les acteurs du film sonne a la perfection. Combiner a la maitrise de Sorkin pour le texte, et une réalisation soigné (plus que sont 1er film, clairement). Appuyer par la photographie de Phedon Papamichael (Ford V Ferrari, Logan, La Souris), qui livre de magnifique images rappelant pour ma part la photo d'un "Le Pont Des Espion" de Spielberg.

    Un film qui fait écho a sont époque et encore plus de nos jours (c'était le but). Malgré certaine chose ici et la un peux trop appuyer. Le film n'en ai pas moins une réussite, de par l'énergie de Sorkin, du casting investie est crédible, et du message toujours aussi puissant et présent.
    elis0
    elis0

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Film superbement réalisé, et très largement aidé par le casting 4 étoiles ! En effet, les acteurs, qui jouent avec brio, mettent parfaitement en avant le scénario.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    494 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2020
    Il fallait qu'il sorte. Déstabilisé comme tout le monde par l'apparition d'un certain virus qui paralyse l'industrie, notamment les exploitants de salles, le nouveau film de Aaron Sorkin devait être vu cet automne. Quoiqu'il arrive. Rappel des troupes : Aaron Sorkin, l'un des grands scénaristes contemporains : The Social Network, Steve Jobs, la série À la maison-blanche (Merci, bisous). Il noircit les pages du script et fait chauffer la caméra ici. Derrière la caméra, c'est un festival de talents. Sacha Baron Cohen, Mark Rylance, Jeremy Strong, Joseph Gardon-Levitt, Frank Langella, Michael Keaton, Eddie Redmayne,...Et là je ne parle que des premiers noms sur l'affiche.
    Avouez qu'il y a déjà bien assez pour préparer la saison des Oscars. Histoire d'appuyer bien comme il faut, le film s'attaquera au procès historique de plusieurs figures contestataires à la fin des 60's, alors que l'intervention miliaire au Vietnam déchire l'Amérique. Soit la période où le pays fut le plus déchiré...ex æquo avec l'actuelle. Besoin de vous faire un dessin ? Les Sept de Chicago a donc une signification particulière, d'autant plus que le scrutin présidentiel s'ouvre dans quinze jours. Et que son réalisateur n'a jamais caché ses prises de positions pro-démocrates.
    Comme aujourd'hui, les motifs de contestation regroupent plusieurs courants : anti-guerre, hippies, progressistes, mouvements des droits civiques. Comme aujourd'hui, les institutions sont le terrain d'un conflit sur les fondements même des États-Unis. Et sur ce point, le brûlot de Sorkin rappelle un peu le documentaire tricolore Un pays qui se tient sage (réalisé par David Dufresne) sorti fin septembre. Car il ne suffit pas de réfléchir aux conflits politiques fissurant le pays de part en part, mais d'en saisir les dérives systémiques qui les perpétuent. À ce titre, on rit autant qu'on hallucine devant les scènes de prétoires (qui composent le cœur du film, évidemment), durant lesquelles on assiste aux viols répétés des droits constitutionnels par ceux-là même qui devraient les protéger. Sorkin se garde bien de généraliser cette corruption à tous les niveaux, mais le constat atteint comme une décharge en plein cœur : 5 décennies plus tard, même combat.
    Le tout est emballé avec la ferveur qu'on attendait, même si le scénariste/metteur en scène n'a ni la maestria d'un David Fincher ni l'effervescence d'un Danny Boyle. Le choix d'un montage alternant les temporalités ou les tribunes populaires manque parfois d'harmonie et on peut également s'interroger sur la partie consacrée au Bobby Seale, qui est curieusement énucléée du film dans son dernier tiers, alors qu'elle fournit l'une des séquences les plus fortes. Il y avait beaucoup à dire, et manifestement Aaron Sorkin aurait peut-être dû recourir à certains infidélités historiques pour développer une narration plus eurythmique.
    Rassurez-vous, les interprètes pallient cette faiblesse à merveille. Je vous le disais en intro et je confirme : des premiers rôles aux derniers figurants, ils sont merveilleux. C'est un pur délice de les voir railler, invectiver, et s'élever parmi les leurs. S'ils sont tous à féliciter pour ces joutes (la valeur ajoutée de Sorkin), Sacha Baron Cohen et Mark Rylance sont à mes yeux les plus impressionnants du lot. Difficile d'ailleurs de ne pas voir les rapprochements entre Baron Cohen et feu Abbie Hoffman, qui ont l'un comme l'autre choisi de provoquer pour réveiller les consciences. Espérons qu'un film comme Les Sept de Chicago parvienne au moins à remettre en lumière ces symboles qui ont fait de leur contestation un acte patriotique par excellence.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    392 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Aidé par un casting exceptionnel, et ayant certainement appris de ses erreurs depuis Le Grand jeu (voir notre critique), le réalisateur ne fait pas dans la surenchère, offrant alors un récit relativement sobre et vraisemblable. Dans ce film historique, l’utilisation des images d’archive est d’ailleurs très importante. Celles-ci entremêlées ingénieusement et naturellement au récit font du long-métrage d’Aaron Sorkin une œuvre rythmée, puissante et percutante que l’on prend très rapidement au sérieux.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 398 abonnés 7 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Second long-métrage pour Aaron Sorkin, si son nom ne vous dit rien, on lui doit (entres-autres), le scénario de The Social Network (2010) & Steve Jobs (2015).

    Le réalisateur nous replonge en plein cœur des années 60 aux Etats-Unis. Le pays est à fleur de peau, entre l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy (en 63), celui de Martin Luther King (en 68) & Bobby Kennedy (quelques mois plus tard), ajoutez à cela, la guerre du Vietnam qui divise de plus en plus le pays, entre ceux qui sont appelés au front et ceux qui y échappent (les privilégiés). Les jeunes se rebellent contre les institutions et le gouvernement, un climat insurrectionnel se fait ressentir et c’est clairement cela que nous fait ressentir le film (d’ailleurs, ce contexte si particulier est aussi palpable à l’étranger, pour preuve, le mouvement de Mai 68 en France).

    Avec Les Sept de Chicago (2020), on se retrouve donc en 1968, lorsque la convention nationale démocrate doit se tenir à Chicago. Le maire sait ce qu’il l’attend et se prépare à faire face aux manifestants en y déployant près de 12000 officiers, plus de 5000 membres de la garde nationale & 5000 soldats. Toutes les différentes gauches de l’Amérique se sont donné rendez-vous (les Black Panther, la "coalition nationale anti-guerre", le "Youth International Party" un parti politique anti-autoritaire & libertaire et même les hippies !). Tous se réunissent pour un même combat, une même idéologie, mais clairement pas la même organisation, ni approche contestataire.

    Parmi les activistes arrêtés (accusés de conspiration & d’incitation à la révolte), sept se retrouveront devant le juge (John Froines, Lee Weiner, David Dellinger, Rennie Davis, Tom Hayden, Abbie Hoffman & Jerry Rubin). Seul Bobby Seale sera "absent" du procès (membre des Black Panthers, il dénoncera le racisme du juge, puisque ce dernier se retrouvera privé d’avocat, mais bel et bien présent aux audiences).

    Le film dénonce les agissements du gouvernement en place à cette époque, y compris ceux du juge Julius Hoffman, un homme de loi totalement abjecte et qui ne cherchera jamais à mettre en place un procès équitable. En dépeignant ce procès hors norme de l’intérieur, on y découvre les rouages du système et les inégalités qui émaillent cette justice à deux vitesses.

    Un simulacre de procès superbement mis en scène et porté par une brochette d’acteurs tous plus brillants les uns que les autres. A commencer par Frank Langella, incroyablement nauséeux dans la peau du juge Hoffman. Avec à ses côtés, on retrouve Joseph Gordon-Levitt (procureur fédéral), Mark Rylance (avocat de la défense), Michael Keaton (ancien ministre) et les activistes de gauche : Eddie Redmayne, John Carroll Lynch ou encore Sacha Baron Cohen (hilarant en hippie). Aaron Sorkin nous tient en haleine avec une certaine aisance, en grande partie grâce à cette histoire aussi vraie qu’effarante, avec des images d’archive qu’il égrène ici et là et un casting qui invite au voyage.

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