Mon compte
    The Lovers
    Note moyenne
    4,1
    85 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Lovers ?

    8 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    4 critiques
    3
    0 critique
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2012
    La légende des amants papillons, est un véritable monuments de la culture chinoise, l'équivalent de Romeo et Juliette ou Tristan et Iseult pour nous européens. Cette histoire a été adapté en opera et d'autre film avait déjà était fait avant que Tsui Hark en livre sa version en 1994. L'histoire est celle de Chuk Ying-Toi, une jeune fille envoyé par ses parents au collége pour étudier les classique, pour pouvoir y accéder elle doit se déguiser en garçon, elle noue une amitié avec l'un des élèves Leung Shan-Pak, une amitié qui ne tarde pas a devenir un amour réciproque et passionné. Mais Leung Shan-Pak est pauvre et la famille de Ying-Toi refuse leur union, Leung Shan-Pak en meurt, et le jour de son mariage Ying Toï, grâce a une tempête mémorable au cours laquelle les quatre éléments l'air, l'eau, le feu et la Terre sont convoqué, se jette dans la tombe de son amants, et ils renaissent sous la forme de papillon qui s'envolent vers la liberté.
    Il s'agit donc d'une histoire d'amour contrarié comme en trouve dans toutes les cultures, une tragédie universelle qui pourrait devenir lassante et redondante au fil de ses multiples avatars si des artistes comme Tsui Hark ne leur redonnait pas de temps en temps un nouveau souffle pour les faire revivre Et pour ce qui est de faire revivre cette histoire que nous connaissons tous, le film de Tsui Hark y parvient haut la main. The Lovers c'est une oeuvre en état de grâce, d'une puissance émotionelle peu comune, tout d'abbord grâce a ses acteurs: Charlie Young et Nicky Wu forme l'un des plus beau couple du cinema. Grace a leur interprétation jamais la relation entre Chuk Ying Toï et Leung Shan Pak n'apparait forcé, au contraire elle s'impose a nous comme une évidence et ils sont des personnage réellement attachant, d'autant plus que Tsui Hark traite cette histoire avec beaucoup de finesse passant avec virtuosité de la comédie a la tragédie, et évitant toute miévrerie (défaut qu'on retrouve assez souvent dans le cinema de Hong Kong).
    La réalisation est une merveille et achéve de confirmer que Tsui Hark est l'un des plus grand cinéaste contemporain, d'apparence plutôt classique le film recéle de trés grand moment ou la maitrise du montage et du cadre a laquelle Tsui hark est parvenu n'est pas sans rapeller ses oeuvres les plus avant gardistes sans que jamais nous ne sortons du film parce que les effets serait trop appuyé, au contraire tout est pensé en vue d'une immersion totale du spectateur dans le film et c'est ce qui fait sa force émotionelle, nous sommes avec les personnages, nous vivons avec eux, nous vibrons avec eux, et l'émotion va crescendo jusqu'a cette scéne finale dantesque ou les éléments se déchainent emportant tout sur leur passage des normes sociales rigide de la Chine ancienne aux barriéres entre la vie est la mort, pendant un instant lees séparations entre le ciel, la terre, l'eau, le feu sont abolis et rassembler dans un même espace ils assurent la réunion des deux amants et leur liberté. Comme dans tout ses grands films Tsui Hark se révéle être un véritable peintre dans son utilisation des couleurs, c'est absolument magnifique de bout en bout qu'il s'agisse des costume, des décours (naturel ou non), c'est un régal pour l'oeil, et là aussi les couleurs sont entiérement au service de l'histoire et des émotions qu'elle véhicule. The Lovers est trés probablement le chef d'oeuvre de Tsui Hark, son plus beau film, celui ou il parvient a un équilibre parfait entre sa folie visuelle et une certaine rigueur de la réalisation, C'est un chef d'oeuvre et c'est l'un des plus beau film du monde!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    C'est simplement sublime.
    J'ai ri, pleuré, j'ai été ému, sublimé... Qu'est ce que j'aime les histoires d'amour qui sortent un peu du commun ! On peut penser que l'histoire est assez classique, avec une certaine satyre sociale en toile de fond, mais c'est cette touche de naïveté, de légèreté, le fait d'être propulsé dans notre enfance en regardant ce couple s'amuser, se titiller comme des gosses, qui font qu'on adhère et qu'on s'attache complètement à ce conte d'amour. Et bien sûr le travail époustouflant de mise en scène et de photographie de Tsui Hark poétise et sublime le tout. Comment rester indifférent face à de telles scènes ? (je pense entre autres à la scène finale, complètement surréaliste et exagérée, à l'image surfiltrée, mais à la fois tellement belle et pure. Aussi la scène où Toi pleure du sang à côté de sa mère, ça m'a glacé le mien justement).
    On passe de la comédie, de l'absurdité, au drame et à la mélancolie de manière totalement naturelle. Le seul reproche que l'ont pourrait faire à ce film, c'est son petit temps mort arrivé aux 2/3 du film. En effet, lorsque les parents de Toi se retournent contre elle, j'ai lâché un peu le fil. Mais c'est merveilleusement rattrapé par l'époustouflante séquence finale.
    Après avoir découvert le talent de Tsui Hark dans les films d'action avec Time And Tide, me voilà conquis par le cinéaste dans un tout autre genre.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Je suis un peu partagé sur ce film, si j'ai beaucoup aimé la première heure dix, le côté comédie romantique, à la fois drôle, naïf et touchant, une fois que notre donzelle rentre dans sa demeure j'avoue avoir perdu l'intérêt que j'avais pour le film et même la fin, qui est juste sublime, ne m'a pas vraiment émue.
    Pour moi on a un très bon film d'une heure dix, pleins de bonnes idées, où nos deux amoureux se cherchent, jouent au chat et à la souris, c'est mignon comme tout, c'est innocent, c'est joyeux et surtout c'est visuellement très beau, et pendant toute cette partie, j'étais dans le film, malheureusement la partie plus dramatique, le retour à la réalité, m'a semblé quelque peu en dessous, ça vient sans doute de moi, puisque je reconnais volontiers de grandes qualités à cette fin, mais mon coeur n'y est plus, je n'y ai pas forcément cru. Après il y a des plans sublimes, une photographie à tomber, et un final qui est juste grandiose, mais je suis resté en dehors bien sûr devant la surenchère et toute l'artillerie qui est déployée pour rendre ça beau et émouvant, il y a quelque chose, c'est certain, mais malheureusement, je regarde ça d'un oeil un peu extérieur.
    C'est dommage parce que j'ai vraiment adoré le début.
    Du coup je mettrai un petit bémol sur le dernier tiers du film, bien que ça soit sans doute très personnel comme bémol.
    Je n'ai pas été porté comme j'aurai aimé l'être.
    Mais ça reste un film à voir, visuellement à tomber à la renverse, surtout la fin d'ailleurs, et ceci au service d'une belle histoire d'amour.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 027 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Tsui Hark surtout connu pour ses films d’arts martiaux est en réalité un réalisateur prolifique au talent protéiforme. Il donne avec “The lovers” sa version de la célèbre légende des amants papillons déclinée sous toutes les formes d’art notamment l’opéra. Cette histoire d’un amour impossible peut-être considérée comme la version orientale de “Roméo et Juliette”. La construction du scénario de Tsui Hark oppose clairement par sa dichotomie, l’innocence des deux adolescents montrée avec tendresse et humour dans la première partie, à l’extrême exigeance des adultes, complètement intégrés dans une société hiérarchisée à l’extrême où en aucun cas les différentes classes sociales sont amenées à se mélanger. C’est cette barrière infranchissable à laquelle les deux jeunes amants vont se heurter, préférant mourir au final plutôt que de vivre séparés. Tout ceci est montré avec une finesse et un luxe de détails qui dépaysent forcément le spectateur occidental peu habitué à tant de déférences pour masquer une violence des rapports entre les êtres plus extrême. L’innocence des deux adolescents peut paraître de prime abord invraisemblable, mais l’habilité de Tsui Hark et le jeu des deux acteurs fait que progressivement on se prend au jeu de cette découverte des sens très progressive qui se solde par une acceptation pour Liang Shan-Po de son attirance pour une personne du même sexe. En déformant un peu le canon de la légende, Tsui Hark montre que l’amour dépasse toutes les frontières et tous les tabous. Un joli pladoyer pour la tolérance.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2017
    Il y a un aspect qui me fascine chez Tsui Hark, celui d'être le symbole d'un renouveau et d'une certaine modernité dans le cinéma asiatique, mais d'être toujours intéressé et fasciné par le passé, le folklore, les contes ou encore les traditions.

    Avec The Lovers, il nous emmène durant la dynastie Jin où une jeune fille doit parfaire son éducation dans une école non mixte, où elle devra se travestir en garçon, abordant au passage assez subtilement l'homosexualité dans une société cadenassée, avant d'être mariée. Comme souvent dans le cinéma du Hong-kongais, on passe par diverses émotions, c'est parfois drôle, toujours passionnant, émouvant à certains moments et il démontre, comme souvent, une parfaite maîtrise du scénario, qu'il mène à la perfection d'un bout à l'autre du métrage.

    S'éloignant de ce qu'il a eu l'habitude de nous proposer jusque-là, il s'intéresse avant tout à une histoire d'amour, semblant impossible, avec comme fond une satyre sociale. Ce qui me marque dans cette vision de l'histoire de Tsui Hark, c'est la façon dont il s'intéresse aux petites choses de la vie semblant parfois sans importances, de simples moments de bonheurs que nos deux protagonistes vont vivre, la façon dont ils vont se découvrir, et on se retrouve immergé au cœur de cette histoire, on l'a vit avec eux.

    L'oeuvre est belle, simple souvent mais poétique, on s'attache aux protagonistes et on a envie de voir cet amour vivre et survivre face aux mœurs de cette société. Il y a de la justesse, chaque geste ou regard comptent et sont parfois plus importants que les mots, tandis qu'on y trouve aussi une certaine dimension mélancolique où les touches d'humours lorgnent finalement vers le magnifique mélodrame, sublimée aussi par un remarquable travail esthétique. Charlie Yeung et Nicky Wu sont parfaits, comme l'ensemble du casting finalement.

    Tsui Hark s'éloigne de l'action pour proposer avec The Lovers un mélodrame flamboyant et magnifique, où il lorgne parfois vers la satyre sociale sans jamais oublier l'humour et la mélancolie, pour une oeuvre émouvante, juste et belle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2008
    Un des meilleurs films d'amour du monde, esthétiquement superbe, ça donne envie de vivre en Chine.
    Guillaume F
    Guillaume F

    17 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2010
    Un film interressant, bien fais, avec une histoire qui est assez interressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film d'une beauté plastique imparable, qui commence comme une comédie et se termine en mélodrame. Une fin sublime qui risque d'arracher une larme même aux plus endurcis. Le film le plus bouleversant de tous les temps?
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top