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    The Addiction
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    14 critiques spectateurs

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    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2011
    Avec un tel synopsis, je m'attendais à quelque chose de sympatoche. Pourtant, même si The Addiction ne dure que 1h15, j'ai souffert comme jamais pour le terminer. Je ne savais pas qu'il était question de vampires et ce simple constat m'a déjà agacé dès le départ. Je ne suis pas contre les films de vampires, mais là Ferrara ne va pas bien loin avec son film. Il nous passe en revue la plupart des caractéristiques vampiriques, à savoir la soif de sang, la sensibilité à la lumière, l'impossibilité de se voir dans un miroir, l'exclusion sociale, sans oublier les bons vieux clichés (après avoir bu du sang, celui-ci dégouline bien de la bouche). Bref, à part nous présenter une vampirette qui vagabonde dans la ville et pompe le sang de tout le monde avant de nous pomper l'air, le réalisateur ne nous offre pas grand chose. La plupart des scènes sont assez insupportables pour moi : il faut dire que je déteste cette partie du cou, ainsi que les seringues dans les bras, et que Ferrara prend un malin plaisir à filmer ces deux choses pendant des plombes. Résultat, dès la 7e minute je n'ai fait que souffrir et je crois même que j'ai rarement autant fermé les yeux devant un film (on va dire que je suis une petite nature mais franchement, je ne supporte pas). Bref, donc le cinéaste s'amuse à ça, mais entre ces scènes il ne se passe pas grand chose. On n'a aucun moyen de s'attacher au personnage principal, ce qui fait que la fin du film ne nous touche absolument pas, et pour le reste c'est franchement ennuyeux. Il ne se passe quasiment rien, et le talent de Lili Taylor ne change rien à la donne. Les dialogues sont d'une lourdeur pas possible, ça se veut philosophique mais ça ne fait que citer des auteurs pendant une heure (on en compte facilement 15, est-ce pour se rendre intelligent ou est-ce volontaire ? on ne sait pas bien, mais même dans le second cas je recherche toujours l'intérêt). L'ambiance est noire et assez glauque, c'est pratiquement le seul point positif du film, que j'ai trouvé sans saveur. On ajoute à ça, régulièrement, des images de toute l'horreur de l'Holocauste, qui n'ont rien à foutre là si ce n'est soulever toute cette thématique du "mal", mais honnêtement c'est un peu facile d'illustrer le film avec cette période de l'Histoire. Non seulement facile, mais presque ridicule. Je retiendrai simplement l'apparition furtive de Christopher Walken qui s'en tire bien, car son personnage est intéressant et donne de l'espoir à l'espèce Vampire, malheureusement il n'est absolument pas exploité et part aussi vite qu'il est arrivé. Bref, certainement que je vais me faire disputer car pour certains, ce film est le chef d'oeuvre du "maître Ferrara". C'était mon premier film du bonhomme et je ne vois pas ce que le film a de si extraordinaire, s'il avait été réalisé par quelqu'un d'autre il n'aurait peut-être pas été aussi bien reçu... Dommage car au niveau de la philosophie il y a sûrement de quoi faire un bon truc sur les vampires, quelque chose qui soit moins lourd que cette accumulation de citations (Baudelaire, Descartes, Sartre, Proust, Beckett et compagnie).
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    « The Addiction » ne manque pas d’ambition. La petite héroïne coincée physiquement entre le maître (Christopher Walken) et la maîtresse (Annabella Sciora), moralement entre Nietzche et Kierkegaard et instinctivement entre le bien auquel elle aspire et le mal qui l’aspire. Waouh, ça c’est ambitieux. Sauf que passé l’impressionnante scène de vampirisation avec Annabella Sciora et jusqu’à la rigolote (enfin ça dépend du sens de l’humour que l’on a) soirée mondaine avec le carnage comme thème, le film s’étire, que dis-je, se dilate, se traîne, s’agonise en discours, réflexions et autres billevesées. Bref, pendant une heure ça baille dur ! Dommage car la bande son est remarquable et le noir et blanc de Ken Kelsch est splendide de contraste et de finesse, ce qui est une performance. Quant à la morale elle est simple : nous ne sommes pas mauvais par ce que nous faisons le mal, mais nous faisons le mal car nous sommes le mal (d’où les plans sur Dachau et My Lai), et il y a une différence entre être poussé et sauter dedans. L’addiction quoi. Sur ce je vais me coucher.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2013
    Complexe et inclassable The Addiction est l'un des sommets thématiques de la carrière d'Abel Ferrara : explorant la déchéance complète de son héroïne ( Lili Taylor, sensuelle en diable ) le filmeur chevronné du macadam new-yorkais nous entraîne dans un conte somptueux, impur et florissant qui convoque les fantômes de la culpabilité tout en dépeignant une culture maîtresse, plurielle et redoutablement influente sur le commun des mortels. Ferrara s'interroge en partie sur les vertus vampiriques des images, des références et des modes spirituelles tout en les associant aux structures internes du personnage de l'étudiante, à sa manière d'appréhender une vérité, une éthique, une re-transmission. Hautement cérébral sans jamais tomber dans l'élitisme abscons The Addiction bénéficie en outre de l'apparition fulgurante de l'incroyable Walken ( ici reconverti en dandy cynique et ultra-lucide ) et de la superbe photographie de Ken Kelsch, toute en lumière diffuse et granuleuse. Il serait grand temps de ressortir ce petit chef d'oeuvre de théorie poétique, qui s'affirme incontestablement comme l'un des meilleurs de son auteur. Un film génial.
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2008
    Après les succès de film comme "Bad Lieutenant" ou "The king of N.Y.", Abel Ferrara s'est un peu perdu entre friction avec les studios ( Body Snatchers ) et films auteuristes cherchant à produire du "sens" pour plaire aux festivals, "The addiction" est clairement de la deuxième catégories. Cassant les codes du vampires et du cinéma d'horreur, le film multiplie les réflexions pompeuses sur le mythe du vampire empaqueté dans un fourre-tout de philosophie tout en questionnant la "foie chrétienne" de son auteur, une habitude récurrente chez lui. Et c'est bien là le gros problème du film qui est très bien interprété avec une ambiance incroyable ( une autre habitude positive cette fois-ci de son auteur), c'est juste un "gros trip" d'auteur vraiment lourd et assez ennuyeux par moment.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2006
    Si Abel Ferrara aborde de manière originale le thème du vampirisme, il n'en reste pas moins que The Addiction est très ennuyeux à voir.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Attention OVNI ! Ne vous attendez en rien à une histoire de vampire classique avec "The Addiction". Qui nous fait suivre Kathleen, thésarde new-yorkaise en philo, qui par une soirée se fait mordre par une vampire. Elle même devient une créature de la nuit, assoiffée de sang.
    Pas de canine acérée, ni de pieu dans le coeur ici. Abel Ferrara choisit d'aborder le thème de vampirisme par un parallèle avec l'addiction à la drogue. Tout en bourrant son film de dialogues sur la religion et la philosophie.
    L'idée est bonne, mais je n'ai pas du tout adhéré au traitement. Car il faut bien dire que l'histoire avance peu. On voit surtout des déambulations accompagnées de répliques absconses qui citent des philosophes.
    Ambitieux ou prétentieux ? Pour moi on est clairement dans le deuxième cas, tendance ennuyeux. D'autant plus que n'étant ni toxico ni littéraire, les situations et échanges artificiels ne m'ont pas du tout parlé. Bref, je suis probablement passé à côté du film, mais est-ce vraiment un mal ?
    Je soulignerai quand même un beau noir & blanc. Et une jolie (courte) scène avec Christopher Walken. J'ai eu plus de mal à m'attacher à la protagoniste incarnée par Lili Taylor. Qui avec ses lunettes de soleil, sa démarche maladroite, et ses cheveux noirs longs m'a fait furieusement penser à... Tommy Wiseau (?!).
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    En 1996, Abel Ferrara est au sommet de sa force créative et depuis une dizaine d’années devenu l’un des maîtres reconnus du film indépendant. A la suite de « Driller Killer » réalisé en 1979 et tout au long de neuf films, il a collaboré avec son camarade de l’époque du lycée, Nicolas St John avec il a écrit tous ses scénarios hormis celui de « Bad Lieutenant » auquel St John, encore plus fervent catholique que Ferrara a refusé de participer en raison des trop nombreuses images blasphématoires qu’il renfermait. Après « Nos funérailles », la collaboration entre les deux hommes prendra fin et il faut bien reconnaître que la carrière du réalisateur natif du Bronx est progressivement mais inexorablement devenue un peu moins intéressante, Ferrara semblant ne plus savoir vers quelle direction se tourner pour choquer encore. Avec le recul on peut penser que Nicolas St John était celui qui permettait à son ami de ne pas laisser son imagination débordante l’embarquer dans des voies sans issue. « The addiction », leur avant-dernière collaboration, démarre alors que Ferrara est en pleine dépendance aux drogues dures. Le titre n’est donc pas choisi innocemment par les deux hommes qui s’appuieront sur le mythe du vampire pour évoquer de manière très visuelle l’enfer de l’addiction. Kathleen (Lili Taylor), jeune étudiante en philosophie, sort tourmentée d’un diaporama sur le massacre de May Lai (Vietnam du Sud, 16 mars 1968). Une exposition des faits dans toute leur cruauté qui fait s’interroger la jeune femme sur la distance entre les théories parfois artificielles des grands philosophes et la réalité concrète de la nature humaine. Happée par Casanova (Annabella Sciorra), une femme vampire qui l’entraîne dans une cage d’escalier pour lui faire partager sa malédiction par le moyen le plus connu de son espèce, Kathleen semble vouloir être une victime consentante ou à tout le moins passive. Commence alors l’expérience de l’addiction qu’Abel Ferra connaît bien. Il reconnaîtra un peu plus tard que son film n’était pas autre chose qu’une métaphore sur la dépendance, la dépersonnalisation qu’elle induisait et les divers sentiments de culpabilité qu’elle suscitait. D’ailleurs après avoir attaqué sa première victime, Kathleen aura comme premier réflexe de s’injecter son sang par intraveineuse. Indice sans ambiguïté sur le propos de Ferrara. Le noir et blanc permet à son chef opérateur Ken Kelsch de livrer certains plans rappelant que le mythe du vampire au cinéma a pris ses racines dans l’expressionisme allemand et plus particulièrement chez Murnau . Kathleen expérimentant sur sa propre personne une forme d’accomplissement par la singularité qui est désormais la sienne, prend vite conscience de l’enfermement mental et physique dans lequel elle est tombée, la condamnant à perpétrer sans fin ce qui juste auparavant l’horrifiait dans les massacres. L’apparition de Peina, vampire abstinent, interprété par un Christopher Walken déployant une onctuosité hypnotique et inquiétante va lui montrer la voie à suivre tout en lui en indiquant les limites, se servant de sa congénère pour assouvir une addiction ne pouvant en réalité jamais s’éteindre. Cet épisode fait écho à une déclaration du cinéaste lors de la sortie en 2020 de « Tomaso », son film relatant son parcours suite à sa cure de désintoxication qui affirmait que : « l’addiction avait toujours été au centre de ses films » et qu’il serait « addict pour la vie ». Mais aussi et comme presque toujours chez Ferrara la rédemption par la foi reste l'issue la plus salvatrice. Kathleen, arrivée au bout de sa descente aux enfers, l’expérimentera à son tour grâce à la confession et aux derniers sacrements. Ressuscitée, elle déposera une fleur sur la sépulture de Kahleen Conklin. Les dates figurant sur celle-ci (1967-1994) sont selon Enrique Seknadje (critique de cinéma), un hommage rendu par Ferrara à Kurt Cobain, le chanteur de Nirvana mort un an plus tôt. On peut sans aucun doute y souscrire. Le film de nature expérimentale et d’une rare violence visuelle décrit l’expérience aux frontières de son être et de la vie que constitue l’entrée dans ce cercle infernal qu’il faut sans doute avoir parcouru soi-même et en être revenu pour pouvoir en parler et peut-être même en saisir la transposition artistique. Abel Ferrara en artiste exigeant a choisi une voie originale forte mais aussi assez difficile d’accès par sa radicalité.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2021
    « Sommes-nous mauvais parce que nous péchons ou péchons-nous parce que nous sommes mauvais ? »
    Un film ambitieux à la réal en noir et blanc stylée, dans lequel Abel Ferrara nourrit ses réflexions philosophiques sur la condition humaine et ses rapports avec le mal et la dépendance à travers une histoire de vampire lourdement symbolique et peu concluante.
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    57 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Un film vraiment pas pour tout le monde. Surement pas pour grand monde, d'ailleurs. Et à éviter, si vous avez déjà le moral bien en berne, et que vous êtes d'une nature plutôt tendre et sensible. Ce n'est absolument pas un film d'horreur popcorn et ultra graphique. C'est une allégorie indé complétement tordu et torturé, sensé vous ramener à la réalité en vous plaquant au sol, tout en vous écrasant lentement la tronche sur le gravier, avec la semelle cradingue d'une rangers de réforme taille 47. Il faut avoir du vieux cuir bien tanné de punk-à-chien, pour pouvoir l'encaisser sans broncher. Ou sans s'endormir aussi, malheureusement. Bref, si vous croyez que ce film parle de vampirisme, vous n'avez rien compris. Et si vous n'avez rien compris, alors bienvenu au club. Les dialogues fac de lettre référencés bac+5, sont très largement au dessus de mes modestes connaissances culturelle. En revanche, mes lacunes ne m'ont pas empêché de très vite remarquer, que, malgré le coté pédant omniprésent, intello perché et détestablement nonchalant, la plus part des scènes s'enchainent curieusement, avec une logique trop souvent ridiculement foireuse. L'obsession claire et malsaine pour la toxicomanie dure, à la limite de la propagande politisé malfaisante, créé vraiment un gros malaise éthique. Et le harcèlement récurent et écœurant du pauvre spectateur, à grand coup de document d'archive horriblement bien réel et lourdement appuyé, à la limite de faire plonger le film dans la catégorie snuff movie traumatisant. Mais qu'importe. Le noir et blanc est superbe. L’ambiance cauchemardesque très réussi. New York toujours aussi vénéneuse que fascinante. Et la géniale Lili Taylor, enfin exploité à sa juste valeur, malgré une partition onirique totalement barré, confuse, toxique, artificielle et poseuse, plus que simplement compliqué à interpréter. à voir. C'est certain. Surtout si vous aimez le vieux travail de Ferrara. Peut-être même à revoir. Mais surtout à relire. Un vrai discours de fond profond dans les dialogues, à méditer au calme et à tête reposé. Il faut que je me procure le script. Par contre, si vous êtes en manque de la Hammer, du Dracula de Coppola, ou même d'un Twilight, vous pouvez passer votre chemin sans regret. D'une manière ou d'une autre, vous n'êtes pas prêt pour The Addiction ^^
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2008
    Bien loin d'un "Body Snatchers" (pourtant plus qu'honorable) achevé l'année précédente, "The Addiction" marque un certain retour aux sources pour l'un des cinéastes les plus doués (et probablement le plus passionnant) de sa génération. Abel Ferrara, à qui l'on doit plusieurs tentatives belles et déjantées dans le monde du mystique mettait en scène au cours de l'année 1994 (et pas 1996 comme indiqué sur allociné) un nouvel essai, littéralement habité d'un bout à l'autre de son empreinte. Elargissant son champ de création traditionnel, il s'attache à une histoire de vampirisme servant à brillamment appuyer le contraste entre sa patte très "underground" que l'on perçoit régulièrement et le délire surréaliste et fantastique visible à un premier niveau de lecture. La beauté de son noir et blanc, l'immense soin qu'il a accordé à la lumière choquent car il pose un en même temps regard frontal aux mouvements de caméra hésitants sur son action. Ces prises de risques, un peu plus perceptibles encore lorsqu'après de belles scènes lentes et léchées interviennent de brusques ruptures de ton frappent fortement le spectateur. Dans un second temps, celui-ci pourra se laisser porter jusqu'à se perdre dans l'univers typiquement Ferrarien ici décrit. Les obsessions du réalisateurs sont nombreuses et se combinent toutes les unes les autres avec plus ou moins de logique. Je vous laisse vous faire votre propre interprétation quant à l'étudiante en philosophie vampirisée mais vous pourrez retrouver dans "The Addiction" un immense et fascinant melting-pot de ce qui a fait la renommée d'Abel F. Son raisonnement halluciné a de quoi déconcerter, quoique si vous daignez comme moi lui accorder une importante attention et que vous rentrez dans son délire, vous aurez beaucoup de mal à en sortir. Car au-delà de la simple culpabilité chrétienne et des pulsions de morts revenant sans arrêt se présente une magnifique synthèse de ce monde que Ferrara a créé et imposé avec brio. Avis aux fans.
    Sosa
    Sosa

    7 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Film de vampire qui pour une fois n'est pas scurrile, datant de 96 j'ai eu peur d'être face à un sale navet, je le souhaité et bien c'est arrivé, j'ai fini étonné. l'ambiance est oppressante, le film est en noir et blanc et est admirablement bien filmé ce qui magnifie l'obscure univers ou l'on se perd entre philosophie et jugulaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2008
    Voilà un film éminemment personnel, d'une grande rigueur plastique (comme toujours chez Ferrara), assez radical dans son approche. Traiter de la culpabilité, de la transmission au travers d'une vision classique du vampirisme au cinéma aurait pu être intéressante bien que déjà vue. Mais le cinéaste déjoue nos attentes, en ne niant pas les origines de son sujet. Alternant naturalisme confortable diurne et expressionnisme pour les séquences nocturnes, la mise en scène balance avec subtilité entre dissection quasi documentaire d'une ville, témoin de l'Histoire des hommes en même temps que catalyseur de leur maux, et séquences vampiriques, poétiques et étranges, qui échappent à la convention par leur aspect inattendu. L'intrusion de la violence se fait ici par le montage et le cadrage, sans éclat. C'est ce climat serein d'une violence apaisée qui prédomine et donne au film l'allure d'une contemplation des rapports humains, magnifiée par la photographie. Très maîtrisée, cette oeuvre de Ferrara s'inscrit cela dit comme une expérience radicale, qui pourra en rebuter quelques uns.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2008
    Je suis passionné par tout ce qui se rapporte au vampirisme, livres, cinéma, et la je dois reconnaître que j'ai été fasciné, déjà par le noir et blanc qui s'apprête bien à ce genre de film, d'autre part, par la façon nouvelle de traiter le sujet: addiction, réflexion sur la vie, la mort....
    Je reste sur ma faim, d'une part car le film se termine brutalement par une orgie de vampirisme, et du coup n'achève pas cette réflexion philosophique sur ce qu'est la vie, la mort, l'agonie, l'éternité...
    D'autre part, parce que Cristopher Walken, que j'adore n'apparait que quelques instants dans le film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2007
    Qui est responsable? Question certe un peu en vogue (harrent) mais sublimée, réelle et sincère grâce aux images. Film complet, dans lequel on ne peut rien ajouté, juste jonction entre le présent et les questions omniprésentes auxquelles il est juste de répondre par l'action.
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