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Benjamin L
13 abonnés
248 critiques
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4,5
Publiée le 23 août 2014
Magnifique conte onirique comme sait si bien les faire Gilliam. On retrouve les ingrédients habituels du réalisateur, univers visuel psychédélique, éloge de l'absurde, mélange de philosophie, de fantastique voire de métaphysique. Le scénario peut être difficile à appréhender au premier abord; mais pour peu que l'on fasse l'effort de se prêter au jeu, il devient d'une richesse jouissive pour le spectateur... Bref, le reflet de l'esprit aussi délicieusement tourmenté qu'atypique de Gilliam. J'adore!
très spéciale mais faut s'y attendre avec Gilliam! Quatre acteurs super, Heath Ledger pour sa dernière interprétation est remarquable et Depp, Farrell et Law amènent plus qu'une figuration, ils apportent une partie de la personnalité du personnage principale qui explique la fin, qui est très bonne d'ailleurs! A voir !
A la suite de la mort d'Heath Ledger, Terry Gilliam est obligé de quelque peu changé son scénario à chaque fois que Tony traverse le miroir il change de personnalité : Johnny Depp, Jude Law puis Colin Farrell. Ce changement donne une vraie impulsion au film se sont d'ailleurs les scènes les plus réussies. De plus on retrouve tout l'univers de Terry Gilliam entre réalité sombre et imaginaire coloré. On se laisse porter par l'histoire et le casting 4 étoiles fait le reste (en plus du quatuor initial on retrouve une pléiade de seconds rôles étonnant Christopher Plummer, Andrew Garfield, Verne Troyer et la délicieuse Lily Cole). Mention spécial à Johnny Depp (sont apparition est courte mais jouissive) et Jude Law (le coté escroc, menteur, manipulateur lui va parfaitement). Bref un film à la hauteur du génie et de l’imagination du Docteur Terry Gilliam.
Tout le monde n’adhère pas à l’imaginaire de Terry Gilliam car il faut une bonne dose de lâcher-prise pour entrer dans son monde. Assez loin de 1984 ou même du plus récent Tideland, l’auteur nous entraine dans un monde ou se mêle le bien et le mal, où personne ne détient vraiment les clés du bien ni du mal. L’insouciance du monde, interprété par deux jeunes acteurs, croise un théâtre itinérant surprenant dans une atmosphère saisissante. Grâce aux capacités du docteur Parnassus, les rêves se transforment en une réalité liée chaque fois par l’alternative de vie ou de mort. Un jeu sombre est truqué par un diable espiègle, interprété par l’étonnant Tom Waits. Est-ce là une interprétation de la lecture du monde : les jeux sont perdus d’avance.
Ce champignon hallucinogène se laisse regarder du bout des yeux par un spectateur basculant entre l'ennui profond et l'attachement convenu. Terry Gilliam transbahute ses gadgets cinématographiques dans un théâtre surfait doublé d'une inconsistance tout à fait regrettable. Visuellement, L'Imaginarium du Docteur Parnassus se réclame flamboyant, merveilleux, inspiré... Malheureusement, les tics du cinéaste ne sont qu'en toc et la narration se perd dans les digressions les plus superflues. Comme un peu de noirceur ne fait jamais de mal, Terry Gilliam impose son quota de pavés inflammables et de langues fourchues... très vite rattrapé par un happy-end gentiment énervant, profondément impersonnel et surtout parfaitement prévisible. Heath Ledger et ses frères rehaussent un peu le niveau, parviennent à rendre la soupe un peu plus agréable, sans faire le concours de grimaces que l'univers aurait pu laisser supposer. Le film n'en demeure pas moins pauvre dans sa maîtrise et démesurément compliqué dans sa narration. Un delirium très mince, en somme...
Terry Gilliam signe ici un film original et sombre appuyé d'un casting percutant,dont le défunt Heath Ledger pour une dernière interprétation excellente.Bien sûr les autres sont tout aussi compétents dans leur rôle.Transportant le spectateur dans un univers fantastique au style anglais contemporain,Gilliam utilise judicieusement une mise en scène théâtrale pour harmoniser au mieux avec le thème du film et l'environnement de nos héros,le tout sur une complexité scénaristique permettant de rester en haleine tout le long.Le gros hic se ressentira sur les effets spéciaux,qui manquent parfois de réalisme malgré un esthétisme qui n'est pas sans rappeler l'univers Burtonien.Et un final que l'on aurait espérer peut-être plus...surprenant.En bref:un bon petit film intelligent comme Gilliam sait les faire,prouvant néanmoins et une fois de plus que le traitement FX n'est pas sa spécialité.
Décidément ce Terry Gilliam est extraordinaire, il n'y a que lui pour nous faire de pareil film captivant aux effets et scénario incroyable. J'aime en règle général tous ses films: de Brasil en passant par le baron Munchausen, etc, un Johnny Depp égal à lui-même, c'est-à-dire super, tous les autres grands acteurs aussi, un film enchanteur à qui sait le regarder comme une très belle fable.=5 sur 5
Bah non. Pas aimé. Pourtant, c'est estampillé Terry Gilliam, le casting fait rêver, le film est visuellement magnifique, le scénario sort de l'ordinaire, l'acteur principal est mort durant le tournage ce qui confère au film une espèce de dimension macabre, les personnages sont bien travaillés... bref tout est a priori réuni pour faire de "L'imaginarium" une réussite cinématographique. Alors qu'est-ce qui coince ? Un manque de rythme pour commencer. D'autant plus que le film dure tout de même deux heures. On s'ennuie donc très vite. Ensuite, on peut regretter que Terry Gilliam, qui est tout de même un ancien des Monty Python, n'ait pas plus misé sur l'humour. Les blagounettes du diable à la fin sont pas mal, mais pourquoi faut-il attendre 1h45 pour y avoir droit ? Enfin, le brouillard permanent dans lequel évolue le spectateur devient vite pénible. La question de l'immortalité, les moines tibétains, les changements de visages, le diable, l'écran qui bascule lors de la scène du bateau... on tombe dans la confusion la plus totale. Certains s'en extasieront à base de "ouais, c'est cool, j'ai rien capté mais c'était beau !", moi c'est plutôt "où est ma boîte de doliprane bon sang ?". Déçu donc.
Comment ne pas voir le caractère autobiographique de ce chef d'oeuvre, d'autant plus qu'il est très facile de faire un parallèle entre le vieux Parnassus faisant rentrer ses clients dans sa conscience en leur permettant ainsi de toucher la leur et Terry Gilliam qui lui aussi nous fait "entrer" dans ses rêveries loufoques, le mot clé de ce film c'est bien l'imagination, il faut rêver. Le film est porté par ses acteurs, en particulier Heath Ledger, et ses "doublures" mais aussi et surtout le génial Tom Waits (spoiler: sa scène de danse est juste inoubliable ) à qui le rôle du diable va comme un gant permettant au passage une petite interrogation sur le rapport entre le bien et le mal , Gilliam nous gratifie comme à son habitude de nombreuses trouvailles graphiques et d'une mise en scène loufoque, la poésie est bien sur au rendez-vous, les effets spéciaux ont peut être un peu vieillit, mais who cares ? Le style Gilliam passait déjà avec du carton pâte, et de toute façon ses visions n'ont jamais eut la prétentions d'être réalistes.
L'univers de Gilliam est toujours aussi foisonnant et on se laisse aisément emporter par L'Imaginarium du Docteur Parnassus, un film original et d'une réelle beauté mais le manque de mystère dans le traitement de l’histoire ainsi que quelques légères longueurs (la partie la moins réussie du film se situe entre l'apparition de Tony et son passage à travers le miroir) empêchent parfois d'apprécier pleinement le film cependant Gilliam ne peut être que féliciter pour nous offrir un film suffisamment poétique dont les séquences à travers le miroir sont d'un délire visuel fortement jouissif de plus les acteurs sont tout à fait en phase avec son imaginaire. Ce type de cinéma n'est pas si fréquent dans le 7ème Art et change de ses nombreux films platement terre à terre sur le quotidien sans intérêt d'êtres ordinaires. Pour moi le cinéma c'est avant tout l'imaginaire et de ce point de vue Gilliam réussit parfaitement son film ; il est juste regrettable qu'il manque le petit truc qui aurait fait de L'Imaginarium du Docteur Parnassus une vraie merveille.
Comme dans un Terry Gilliam, il faut faire abstraction de toutes logiques, ne pas se demander comment tel ou tel chose est possible, et prendre le délicieux mélange de sons et images qui s'offrent à nous, sans forcément le sortir du contexte, essayer de saisir cette logique alternative bien qu'irrationnelle, et s'en contenter. Mélancolique, ce récit d'un homme qui jouera avec le diable merveilleusement interprété par Tom Waits afin de sauver sa fille nous plonge dans une berceuse qu'on croirait tout droit sortie d'un rêve.
Gilliam nous livre un film quelque peu déjanté et haut en couleur malheureusement le scénario très confus nous empêche de prendre notre pied. Dommage car visuellement, c'est très propre et le jeu des acteurs est excellent.