Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 21 septembre 2011
Un film magnifique, plein de magie, de rêve. L'esprit, l'idée du film est splandide, une vraie originalité avec ce monde de conte. Les acteurs sont geniaux, Heath Ledger bien evidemment, son dernier film, un des meilleurs, puis les cateurs qui le remplace: Johnny Depp, Colin Farrell, Jude Low... difficile de trouver plus joli brochette ! Lily Cole et son visage de poupée. Les décors sont magnifiques tans ceux qui touche a l'esprit antique qu'a la "modernité". Le diable a rarement été aussi classe.
Terry Gilliam porte la poisse, après son film mort-né (The Man Who Killed Don Quixote - 2002), la malchance le poursuit aussi sur son nouveau film où son acteur principal (Heath Ledger) est décédé au moment même où le film était encore en tournage. Condamnant par la même occasion son film, on croyait perdu à jamais ce conte onirique, mais c'était sans compter sur la détermination du cinéaste qui du jour au lendemain, décide de conserver les prises déjà tournées et de réécrire la suite du scénario afin de l'adapter. C'est ainsi qu'au beau milieu du film, trois acteurs viennent prendre place dans le corps du défunt Heath Ledger, à savoir : Johnny Depp, Jude Law & Colin Farrell. Leur insertion au sein de l'histoire est brillante, on ne soupçonne rien et l'alternance entre les quatre acteurs, tous interprètes du même personnage, est parfait. Quant aux seconds rôles, eux aussi apportent leur pierre à l'édifice (Andrew Garfield, Lily Cole, Verne Troyer & Christopher Plummer). Son oeuvre est riche, elle fourmille d'idées, entre l'imagination débordante du cinéaste et ses superbes décors (en cartons pâte ou les incrustations en SFX). Un voyage dépaysant, trompeur, drôle, étonnant, bref, du très beau travail !
Avis mitigé à la sortie de ce film. Les attentes étaient grandes. Une nouvelle folie de Terry Gilliam, le dernier film de Heath Ledger, le trio de choc Depp/Law/Farrell...Le film avait déjà fait parlé de lui avant même d'être en boîte puisque l'acteur australien est décédé pendant le tournage. L'ensemble ne convainc donc pas vraiment. On pourrait reprocher à Gilliam ce qu'on a pu reprocher à Jeunet récemment. Toujours les mêmes délires mais un peu moins bien à chaque fois. Les motifs de satisfaction sont peu nombreux ici. La direction artistique, les costumes et quelques effets spéciaux bien faits. Une interprétation correct. Christopher Plummer s'en sort bien. Tout comme les jeunes Andrew Garfield (Boy A) et Lily Cole. Idem pour Tom Waits et Verne Troyer (mini-me dans les Austin Powers). Heath Ledger s'en sort le mieux, ainsi que Colin Farrell l'une de ses trois différentes versions. A part ça, Gilliam semble avoir pris un bon coup de vieux. Sa mise en scène n'est plus aussi percutante qu'auparavant. Le scénario ne tient pas le choc non plus. C'est assez long, assez ennuyeux, il ne faut pas déconnecter sous peine d'être larguer et surtout cela manque cruellement d'émotion. La seule émotion que l'on puisse ressentir est celle d'apercevoir pour la dernière fois à l'écran le talentueux Heath Ledger. Malheureusement le film risque fort de rester dans les mémoires rien que pour ça...Dommage.
Gilliam nous offre une histoire assez étrange autour d'un vieil homme (excellent Christopher Plummer) cherchant à gagner des âmes par l'imagination et la narration. Métaphore de l'industrie du spectacle, critique de l'individualisme, délire d'un clochard ou récit fantastique, ce "Dr Parnassus" est riche de sens et d'interprétations possibles. Son style peut dérouter, notamment avec ses séquences en CGI parfois proche des Monty Python, mais quoi qu'il en soit l'interprétation est de qualité. Il s'agit d'ailleurs du dernier rôle de Heath Ledger, décédé pendant le tournage et dont le visage est changé par une pirouette scénaristique. En somme, un film bien dans le style de Gilliam, à voir au moins par curiosité.
Comme à son habitude, Terry Gilliam offre encore un univers florissant et recherché de trouvailles visuelles et d’inventivité malgré un scénario plus léger qu’à l’accoutumé. Reste un casting monstrueux.
L'Imaginarium de ce bon Docteur Parnassus est une sorte de passerelle vers les confins de notre esprit. Ce qui s'y révèle est propre à chaque individu. Les possibilités sont infinies. Il suffit de franchir le miroir et laisser vaquer son imagination au grès des décors et des situations. Mais un pacte avec le Diable n'est pas sans conséquences, immortalité à la clé ou non. Même après mille ans, il n'est pas trop tard pour expier ses fautes, à l’exception de traiter une fois de plus avec le Diable. Une roulotte mystique, anachronique, sillonnant Londres avec pour unique dessein d'émerveiller les gens. Ceux qui croient encore au pouvoir des rêves et des chimères. Une atmosphère fantastique où la magie du spectacle ambulant se marie à la gaité des troubadours et artistes itinérants. L'imaginaire débridé de Terry Gilliam nous conduit sans transition d'un univers très onirique et coloré, à des teintes claires-obscures où la folie morbide l'emporte. Son œuvre est d'ailleurs toute en contrastes, bâtie avec malice autour de scénarii complexes. La mort en plein tournage d'une tête d'affiche est autant une tragédie qu'une occasion de créer pour un metteur en scène. Heath Ledger par son départ, entraina un melting pot de nouveaux personnages dont la présence s'avère finalement de bonne augure. Un spectacle néanmoins confus sur la durée pour sa narration scabreuse et d'évidentes fautes de goût. Les états chronologiques de Tony s'enchainent, et on s'y perd, notamment par les passages successifs d'Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell. Les délires fantasmagoriques de Gilliam provoquent autant l'admiration que l'irritation, et parfois même l'ennui, laissant le spectateur dubitatif quant à ses choix et son orientation. Une œuvre décidément difficile à juger objectivement. 3,5/5
Le dernier film qu'à tourné Heath Ledger sous la direction de Terry Gilliam avant son décès dû à une overdose. Il fut remplacé par Coin Farrell, Johnny Depp et Jude Law. On retrouve aussi Andrew Garfield et Christopher Plummer.
Ca faisait longtemps que l'on se demandait si Gilliam reviendrait et même avec cet enième film maudit, iml retrouve cette imaginaire débridé qui avait fait son succès. Forcement le tournage chaotique et la perte de son acteur principale se ressentent et le scénario se délite complétement pour partir dans un bordel absolue. Mais dans ces imperfections que Terry retrouve son cinéma et son imaginaire débridé, fantasque et drôle. Son casting hormis le duo Cole/Garfield est excellent rivalisant de malice et d'humour.
« L'Imaginarium du Docteur Parnassus » est malheureusement célèbre pour être le dernier film où figura feu Heath Ledger et pour l’expédient artistiquement réussi qui fut trouvé pour le remplacer à savoir un nouvel acteur pour chaque séquence de l’autre côté du miroir ; et quels acteurs ! rien de moins que Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell. Au-delà de cette tragédie le dernier film de Terry Gilliam est une ode à l’imagination et à l’humanisme. Dans cette œuvre on côtoie une bande de saltimbanques de la vieille école qui sous la direction du mystérieux Docteur Parnassus offre un spectacle aussi désuet que trompeur. Le bon Docteur trop porté sur la bouteille cache un lourd secret qu’il cache derrière cette attraction dont la raison d’être est de sauver sa fille. La dramatique du film est doublée d’une série de tableaux féeriques où l’imagination parait sans limite et donne un spectacle visuellement splendide. L’interprétation des acteurs se joint à la beauté des images pour donner un show de presque deux heures qui ravit un spectateur entraîné de l’autre côté d’un miroir qui conduit à l’imaginaire selon Terry Gilliam. Une œuvre d’une qualité rare, d’une imagination débridé où les grands effets spéciaux qui animent les tableaux se joignent aux petits artifices de la vieille école des pères du cinéma pour donner un film synthèse d’une pensée du cinéma créatrice d’un imaginaire au-delà du simple spectacle commercial. Un film à savourer avec des yeux d’enfants
Mettant tout sur le visuel et l'aspect onirique, Gilliam se perd litérallement dans ce pseudo conte de fée sans vraie fil conducteur, enchainant les dialogues et sénes psychédélique... On se perd rapidement et on oublie rapidement le but de cette quête dans ces x changement de récit, si l'ennui ne gagne pas tjs le spectateur, le flou est tjs présent. Confus et incompréhenssible.
Un film de Terry Gilliam n’est jamais banal et l’imagination galopante de l’ex-Monty Python déborde continuellement dans un flot d’images colorées comme des bonbons de fête foraine. Côté histoire par contre, il n’y a rien de nouveau sous le soleil puisque c’est celle, bien connue, du pacte avec le Diable. À la différence de Faust, Parnassus a échangé non pas son âme mais celle de sa fille et non pas contre l’éternelle jeunesse mais contre la vie éternelle… Le malheureux, vieillard pitoyable condamné à mendier pour survivre, apprend vite la différence et regrette amèrement son imprudence. Le grand malheur de ce film est la mort de son acteur vedette, Heath Ledger en cours de tournage. Gilliam bricole comme il peut la suite en remplaçant le disparu dans les plans non tournés par trois acteurs différents, censés venir apporter chacun une facette de la personnalité du héros. Hélas, le bricolage est un peu gros et le résultat est parfois d’une confusion extrême. À l’arrivée, on a un film en forme de brouillon, plein de qualités et de défauts…
L'auteur de Las Vegas Parano et Twelve Monkeys peine à retrouver son âge d'or. Malgré cela, la magie Gilliam fonctionne et tourbillonne dans ce grand charivari qui porte en lui une raison plus qu'essentielle de le voir : les derniers plans d'Heath Ledger dont le travail était de plus en plus précis, personnel, efficace et qualitatif. Rest In Peace Joker Boy. Tu ne respires plus mais tu vis encore, bien au delà.
Même s'il est aussi bordélique que le reste de sa filmographie, ce Terry Gilliam m'aurait moins agacé que les autres. Sans doute parce que le jeu fatigué de Christopher Plummer et le relatif pessimisme de l'ensemble en font le film d'une imagination en bout de course, toujours aussi fertile dans ses représentations mais plus capable d'y ancrer l'espoir et le degré de rêve qu'il y attachait autrefois. Même si la naïveté et le caractère fermé de l'imaginaire de Gilliam m'ont si souvent laissé de côté, cela fait toujours quelque chose de voir un homme abandonner ses illusions et se laisser aller au fil de l'âge, et d'une perception changeante de la vie. En plus, je trouve cette fois certains personnages bien écrits (le diable, surtout) et si certains effets spéciaux sont encore mal incrustés, d'autres m'ont paru vraiment inspirés. Semi-réconciliation avec Gilliam donc, qui réconcilie lui-aussi dans son récit le bien et le mal (deux notions qu'il dilue l'une dans l'autre), l'Homme avec son propre vieillissement. Un beau mouvement, très vrai, en un sens : fatalement, même les inimités vieillissent. Je regrette presque de ne pas pouvoir donner plus, mais certains défauts m'en empêchent.
On aurait aimé l'aimer mais Terry Gilliam avait juste envie de nous balader. On perd peu à peu le fil conducteur pour se surprendre à suivre cette sympathique roulotte sans plus savoir pourquoi... dommage
On attend de chaque nouvelle oeuvre de Terry Gilliam qu'elle soit aussi exceptionnelle que "Brazil" ou - dans une moindre mesure - "Fisher king". Si ces espoirs n'ont jamais été satisfaits, tous ses films précédents sont imprégnés d'une originalité toute particulière qui les rend quand même au moins intéressant. Cet Imaginarium semblait être, sur le papier, l'oeuvre tant attendue. Hélas, Gilliam part dans des délires visuels mal mis en image de synthèse et dans une narration criarde. C'est laid, indigeste et donne le sentiment de ne voir qu'un brouillon mal dégrossi. Quelle déception.