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pelu
15 abonnés
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2,5
Publiée le 1 mai 2018
Je suis toujours très bon spectateur des films de Terry gilliam ou j aime la folie de ses œuvres. J attendais beaucoup de ce film ou l artiste était lâché sans obligation de studio ou de major mais je dois avouer que j en ressort vraiment déçu.... l idée est bonne et permettait toute les folies , le fait de mettre en image tout ce que une personne a dans la tête dans un univers imaginaire.....mais je crois que le scénario l histoire de fond se perd dans les meandres de cette imaginaire et on l oublié complètement. Ou du moins on ne sait plus vraiment ou on en est..... pourtant le délire est bon les personnages sont barrés complet et attachants surtout le casting est impressionnant. A la vision du film j ai l impression de voir les récits du baron de munchausen il y a une grande similitude entre les deux univers. Malheureusement son récit devient vite ennuyeux et le déluge d effets spéciaux très douteux n amélioré pas le tout. Je. Crois que Terry gilliam va trop loin dans son style et seul lui s y retrouve ou en abuse t’il??? En tous cas l ensemble semble indigeste et inconstant malgré les espoirs que j ai pu avoir en ce dernier
Désolé je n’ai absolument pas été sensible au charme de l’excentricité retrouvé chez Gilliam. Un film que je trouve moche, pas intéressant. Disons que le casting est complet, mais cela ne suffit pas. Mise en scène approximative, mauvaise fin. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Une ode au rêve, au grand absurde et à la fantaisie, mêlée à une intrigue réaliste très pessimiste sur notre société qui se refuse à la charité et au spectacle ambulant dont nos ancêtres savaient s'émerveiller. Bien entendu, tous les effets spéciaux ne sont pas à la même enseigne, et si l'on s'étonne de la qualité visuelle du temple (que les bonus vous proposent de voir naître en diverses étapes dans les éditions DVD), on s'étonne aussi de la médiocrité de l'animation de l'échelle-échasse (digne d'une vielle cinématique de jeu vidéo). L'atout principal du film est son interprétation : tout le monde y est brillant. A commencer par le regretté Heath Ledger, qui offre certainement le meilleur George/Tony/(et autres noms) qui soit, aussi facétieux qu'intriguant. Et sa disparition permet alors ce vibrant hommage, que lui rendent quelques grands acteurs reprenant son rôle : Johnny Depp (par amitié pour Terry Gilliam avec qui il a essayé de terminer Le Don Quichotte), Jude Law (qui devait avoir le rôle au début)) et Colin Farrel (par amitié pour la chef de casting). Alors, bien sûr, on ne comprend pas bien pourquoi seul ce personnage change de visage quand il passe le miroir, mais franchement on s'en moque, comparé à cette amitié sincère qui nous fait chaud au cœur (les trois acteurs l'ont fait bénévolement, et l'argent qu'ils ont récolté a été reversé à la famille de Ledger). L'univers de Gilliam trouve un exemple psychédélique et déjanté qui est génial d'inventivité, et les mondes traversés semblent tous sortis de l'imagination d'un fou à lier (mais brillant !). Seule la fin est très confuse, et pour ma part j'y ai été perdue, ne comprenant pas tout, dommage. La partie avec Colin Farrell débouche sur un final complexe et même en suivant on ne sait pas si l'on a bien compris. Mais il n'en reste pas moins que certains passages oniriques sont fascinants, et que le rôle novice de Andrew Garflied lui va comme un gant (peut-être un des rôles que je lui préfère, oscillant entre le gamin jaloux du bel homme et sa bonté naturelle). Un énorme bon point également : pas de manichéisme ! Le Diable est presque un vieux copain qui fume le cigare tranquillement, et à qui les malheurs trop violents du Docteur Parnassus lui font de la peine, quitte à revoir ses paris diaboliques à la baisse pour lui redonner le sourire ! J'ai adoré cette conception plus mature du Mal, plus crédible et humaine, rendant le film plus réaliste et inattendu sur son dénouement. Un merveilleux bijou très inventif et intelligent, qui (après un début un peu bancal) reste tout du long entraînant et follement jouissif ! Mention aux acteurs géniaux et solidaires.
Même s'il est aussi bordélique que le reste de sa filmographie, ce Terry Gilliam m'aurait moins agacé que les autres. Sans doute parce que le jeu fatigué de Christopher Plummer et le relatif pessimisme de l'ensemble en font le film d'une imagination en bout de course, toujours aussi fertile dans ses représentations mais plus capable d'y ancrer l'espoir et le degré de rêve qu'il y attachait autrefois. Même si la naïveté et le caractère fermé de l'imaginaire de Gilliam m'ont si souvent laissé de côté, cela fait toujours quelque chose de voir un homme abandonner ses illusions et se laisser aller au fil de l'âge, et d'une perception changeante de la vie. En plus, je trouve cette fois certains personnages bien écrits (le diable, surtout) et si certains effets spéciaux sont encore mal incrustés, d'autres m'ont paru vraiment inspirés. Semi-réconciliation avec Gilliam donc, qui réconcilie lui-aussi dans son récit le bien et le mal (deux notions qu'il dilue l'une dans l'autre), l'Homme avec son propre vieillissement. Un beau mouvement, très vrai, en un sens : fatalement, même les inimités vieillissent. Je regrette presque de ne pas pouvoir donner plus, mais certains défauts m'en empêchent.
Tout le monde n’adhère pas à l’imaginaire de Terry Gilliam car il faut une bonne dose de lâcher-prise pour entrer dans son monde. Assez loin de 1984 ou même du plus récent Tideland, l’auteur nous entraine dans un monde ou se mêle le bien et le mal, où personne ne détient vraiment les clés du bien ni du mal. L’insouciance du monde, interprété par deux jeunes acteurs, croise un théâtre itinérant surprenant dans une atmosphère saisissante. Grâce aux capacités du docteur Parnassus, les rêves se transforment en une réalité liée chaque fois par l’alternative de vie ou de mort. Un jeu sombre est truqué par un diable espiègle, interprété par l’étonnant Tom Waits. Est-ce là une interprétation de la lecture du monde : les jeux sont perdus d’avance.
Très franchement c'est mauvais, très long, et on ne comprend pas grand chose. Je mets 2 étoiles juste pour le fait que Gilliam ait réussi a finir le film, malgré la mort d'heath Ledger.
Un chef d'oeuvre. Terry Gilliam nous plonge dans l'univers de notre imagination. Heath Ledger joue un arnaqueur et trafiquant d'organes amnésique. Johnny Depp , Jude Law, Colin Farrell le remplacent à cause de sa mort pendant le tournage du film. Un bel hommage à un jeune acteur talentueux parti trop tôt.
Un casting qui annoncer un excellent film malgré tous le casting talentux le film n'est pas bon et le scénario incompréhensible je n'ai rien compris au film et a l'histoire su film malgré que je lai vu plusieurs fois déçut !
Pas que le film soit mauvais en soit, mais je n'arrive pas à adhérer au style de Terry gillian et ce film n'y fera rien... Trop dépouillé, trop fouilli, cela ressemble plus à du théâtre qu'à du cinéma et ce n'est pas ce que je recherche ici. Pourtant le scénario sur l'imaginaire était fort alléchant. Reste un casting exceptionnel et quelques jolis moment de rêve et de magie.
Film esthetiquement remarquable avec tout le delire visuel et narratif du genie Terry Gilliam. Un casting haut de gamme au service d'un univers et d'un cinema a part. On aime ou pas mais quand on rentre dedans il n'y a plus qu'a se laisser emporter. Inclassable mais essentiel. On pense au magicien d'Oz, a Alice au pays des merveilles, a tant de classiques ou l'imaginaire est roi. Une belle reussite
Déjà Johnny Depp n'est là que pour attirer le spectateur et n’apparaît que 1mn. Les doublures françaises sont pitoyables et l'histoire abracadabrantesque.
Un groupe de bohémiens saltimbanques en galère sauvent un pendu, qui rejoint leur équipe et les aide à dépoussiérer un spectacle basé sur un portail magique comblant l'imagination de ceux qui le traversent.
Visuellement très beau, passé la première heure où ça part dans tout les sens, le scénario prends plus d’ampleur et le dénouement se laisse volontiers regarder.
Ce film est soigné, bien écrit, magique, drôle, coloré, déjanté, parfaitement compréhensible (malgré certaines critiques...), touchant parfois, cruel aussi... Le décrochage entre monde réel et monde magique est très amusant... mais on ne peut pas regarder ce film au premier degré une fois qu'on sait que Heath Ledger, l'acteur principal, est décédé au moment du tournage. Trop de références et de dialogues autours du sens de la vie et de la mort, de la vie après la mort ou de l'absolution nous rappellent le drame et nous détournent du film. On se prend à imaginer les pensées des 3 acteurs qui ont du le remplacer et jouer, non pas un personnage mais un acteur... On a presque l'impression que tout le film est un hommage, spoiler: même si Tony aurait pu connaître une meilleure fin... encore une résonance morbide d'ailleurs.
Sous ses airs de spoiler: charlatan alcoolique, le Docteur Parnassus a le pouvoir d’amener les gens dans leur propre univers imaginaire. Mais il va devoir payer ce don qu’il a reçu du Diable en personne. Terry Gilliam nous ballade à bord d’un théâtre ambulant entre réalité en haillons et mondes imaginaires délirants. Ce jeu du chat et de la souris entre le Diable (spoiler: un homme en costume noir coiffé d’un chapeau melon ) et le Docteur Parnassus (accompagné de sa troupe de saltimbanques) s’avère difficile à suivre même pour les moins cartésiens d’entre nous. spoiler: Immortalité, jeunesse retrouvée, paris truqués (« Merde, j’ai gagné » dixit le Diable), c'est bien beau tout ça mais le scénario tarabiscoté plombe littéralement le film. Les délires visuels du réalisateur, parfois monumentaux, impressionnent lorsqu’ils ne rebutent pas le spectateur par leur laideur. En effet, la qualité des images de synthèse est très inégale. A l’image de l’œuvre de Terry Gilliam, souvent incomprise, ce film ambitieux est inutilement abscons.