Derniers Avis : Frankenweenie - Page 12

Comme quoi, on peut être fan de Tim Burton, et rester sur sa faim. On est très loin de l'originalité d'un Jack. Reste l'animation toujours impeccable, le travail des personnages avec leur environnement propre, leurs gimmicks. Mais à réserver aux plus petits.

La beauté de "Frankenweenie" tient avant tout en la foi inépuisable que Tim Burton garde en un cinéma artisanal, quasi naïf dans sa peinture simple de sentiments universels (l'amour d'un petit garçon pour son chien... c'est à peu prêt le seul argument du scénario). Formellement, "Frankenweenie" est à proprement parler miraculeux, tant l'amour des belles images, mais aussi des images justes, irrigue chaque plan du film, loin, bien loin des fictions numériques "efficaces" dont les studios nous abreuvent ces dernières années. Pour cela - mais pour cela seulement - il faut voir "Frankenweenie", qui nous prouve que Burton n'a pas encore tout perdu de ses principes ni de son coeur d'enfant : il est tout-à-fait permis de se sentir profondément ému par la sincérité du geste Burtonien - au moins dans la première partie du film, la plus belle -, ce qui ne nous était plus arrivé depuis longtemps. Pour le reste, l'électroencéphalogramme reste quand même assez plat, en particulier dans la seconde partie du film, qui nous apprend (!?) qu'il ne faut pas jouer avec la nature (non ??) : Burton recycle ici - comme à chaque fois - ses thèmes habituels, et son monde de freaks vaguement gothiques, sans aller non plus chercher très loin les rebondissements assez poussifs d'un film finalement "sans histoire", un film qui ne provoque jamais son spectateur, un film tout-à-fait... "disneyen", une fois bien intégrés et digérés les codes morbides de l'univers de Tim Burton !

Bon dessin animé, sans plus. Avec un personnage pas trop travaillé et banal comme on n'en voit partout.

Une petite perle d'animation mêlant habilement émotion et noirceur. Manque peut-être ce brin d'irrévérence et de folie que l'on était en droit d'attendre de la part de Tim Burton.

Sympa, un bon Burton, mais ça se voit que c'est un DISNEY, la touche de Mickey est présente.

La bande son est superbe, l'animation j'adore.

Je dirais que c'est un film pour les enfants. Il ne faut pas s'attendre à un film exeptionnel, mais plutôt saoûlant si vous êtes adultes. cela dit c'est bien fait, et on retrouve une originalité, et une richesse de personnage.

Frankenweenie, troisième film d'animation de Burton, est un peu décevant. Côté réjouissant: on retrouve tout le côté gothique et cinéma d'épouvante de ses autre productions. Tous le bestiaires est présent comme les personnages avec toujours d'aussi longues et fines jambes et un corps très gros pour certains. J'admire la façon dont est fait le film, car bouger le protagoniste en pâte à modeler un tout petit peu rien que pour faire une seconde, c'est tout un art. Malheureusement, le scénario n'est pas original, les personnages stéréotypés et une version française agaçante. Malgré tout les clins d'oeil ("La Fiancée de Frankenstein" remit en chienne, je trouve ça énorme, comme la tortue crée par l'élève japonais), le film tombe dans le déjà-vu, que les deux autres avaient évité. Dommage.

La patte de Tim Burton est unique. Comme l'a montré l'an passé l'excellente exposition de la Cinémathèque, on retrouve de film en film ses marottes : la nostalgie de l'enfance, l'angoisse de la mort, l'exploration de la monstruosité.
Tous ces thèmes étaient déjà présents dans un court métrage qu'il avait réalisé au début des années 80 et qu'il développe près de 30 ans plus tard pour montrer, si besoin en était, la cohérence de son œuvre.
Frankenweenie ne réjouira pas seulement les fans de Tim Burton qui aiment à retrouver sa lumière enténébrée, ses adolescents gothiques et ses gentils morts-vivants.
Il séduira aussi tous ceux, petits et grands, qui se laisseront émouvoir par la poésie de cette tendre histoire et riront à son humour débridée.
Son scénario parfaitement huilé est passé au tamis d'une longue réécriture. Il a le défaut d'être un peu prévisible. Et dans ce dessin animé filmé en stop-motion (image par image comme "Chicken Run" ou "Wallace et Gromit"), les adultes regretteront peut-être qu'il y manque la dose de subversion qui caractérisait les premiers films de Tim Burton.
Mais les grands comme les petits ne bouderont pas leur plaisir.

Bien sur que encore une fois Burton offre une œuvre digne de lui, baignant dans un univers qui lui est totalement propre, et évidement qu'à ce niveau la, il excelle! Les personnages sont délurés et assez significatifs du monde à la "burtonienne". Le personnage principal à aussi les traits ainsi que le patronyme du héros des "Noces funèbres", bien que la, il manque cruellement de force pour qu'on puisse y voir un héros...seul sa force émotive rend bien! Pour ce qui est du noir et blanc, on ne peut pas dire qu'il soit inadapté mais il est dommage que le maître du l'obscure soit revenu à cette technique quand on voit de quelle manière il est capable d'utiliser la couleur pour donner de la force aux côtés lugubres du monde mais aussi de l'humanité... Quand au scénario il manque un peu d'intérêt et se veut assez vite expédié, pour ce qui est de l'intrigue. On sens bien un retour voulu aux sources par les grandes références à son "Ed Wood", mais malgré cela, il aurait sûrement pu plus s'attarder sur les conséquences plutôt que sur les raisons... Bien que l'on ne soit pas en présence d'un de ces chefs d'œuvres, on apprécie tout de même grandement la patte incontournable et fidèle du grand Burton sur l'adaptation d'un de ses propres courts-métrages...car c'est aussi ça le le cinéma...partir de quasi rien pour tenter de tendre vers le chef d'œuvre!

Voir Burton qui cite Burton pendant une heure et demie, même si c'est globalement plaisant et parfois divertissant (les monstres nanars), ça peut lasser, surtout quand on n'a rien de nouveau à dire depuis 1984...

Pour ceux qui pensaient Tim Burton enseveli sous la montagne d'Hollywood, se reposant sur ses lauriers, "Frankenweenie" arrive à point nommé pour le prouver que notre gaillard peut encore faire preuve d'une belle imagination, pleine de créativité, et que son univers n'est pas mort.
Certes Tim Burton s'est un peu ramolli, et possède une filmographie plutôt en dent de scie sur ces dernières années. Mais "Frankenweenie", quelle réussite!
Sans être fondamental, ce film fait renouer Tim Burton avec cet univers qui le caractérise et l'inspire tant. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si pour cela il reprend un court-métrage de ses débuts. Il laisse libre court à ses envies, sans faire attention à ce qui pourrait rebuter les jeunes enfants, et par là même leurs parents, auxquels son film est destiné. Et c'est ça qui le rend si intéressant. Tim Burton se moque de l'aspect commercial, et cherche surtout à laisser libre court à son imagination.
Son histoire est bien écrite et bien menée, ses personnages sont atypiques et attachants, et on s'amuse beaucoup. Bref, Tim Burton n'a rien perdu de son génie.

Après un Dark Shadows un peu mitigé et un Alice au pays des merveilles peut être trop commercial, Tim Burton nous sert ici un très bon film d'animation en stop-motion, dans un style décalé qui lui est propre. On retrouve ici tous les ingrédients d'un bon Burton, et on passe un super moment devant ce film. Certains diront que Tim Burton se répète, toujours est-il que ce Frankenweenie est pour moi un vrai chef d'œuvre Burtonnien.

Ici on retrouve du vrai Burton. Ce pas étonnant vu que le scénario est une reprise de ses anciens courts-métrages. C'est aussi sa façon de faire un hommage à Vincent Price, aux films de séries B et anciens films d'horreur. Du coup, on regarde avec plaisir et nostalgie ce film à la fois émouvant et rempli de fantaisie.

J'ai longuement hésité avant d’écrire une critique pour ce film en stop motion alors qu’il ne le méritait pas. C’est pourquoi, mon propos s’attaquera et s’articulera autour de ce qui m’a révolté lors du visionnage. Amateur des films de Tim Burton, j’étais curieux de voir comment il s’était débrouillé pour nous servir un film qui serait aussi bien destiné aux enfants qu’aux moins jeunes.
Autant vous dire qu’en ce jour il a complètement fait taire en moi cette curiosité et ma sympathie pour son personnage fantasmagorique haut en couleurs.

Magnifique techniquement, les seules audaces de ce film résident dans un noir et blanc hommage aux films d'épouvante des années 50/60 et dans le design de ses personnages. Car le scénario s'essouffle assez vite faute d'avoir suffisamment étoffé celui du court-métrage d'origine. Il se limite presque en une accumulation de références aux classiques du genre. Dommage que le travail n'est pas été plus conséquent sur ce point, en particulier pour proposer une autre fin qui ne dénature pas la morale de l'histoire.