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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 janvier 2013
Tim fait du Disney J'admet volontiers que l'animation est sympathique, à la fois macabre et drôle. Tim Burton sait créer un univer, pas de doute..mais il a vendu son âme à Disney, et pour de bon. N'attendez rien de ce film gentillet, qui distraira autant les familles qu'il ne laissera aucune trace dans l’œuvre du réalisateur. Scénario simpliste, références aux gremlins et autre niaiseries... absence complète d'un imaginaire personnel. A des années lumières de "L'étrange noël de Mr jack" ou plus récemment de l'animation jazzy des "Noces funèbres". C'est toujours un peu triste de voir un auteur autrefois talentueux se reposer sur ses lauriers...
Reprenant avec fidélité les traits du cinéma honorifique de Tim Burton, Frankenweenie ne cesse de surprendre par sa créativité, comme par ses somptueux décors qui ne sont pas sans mettre de côté le moins convaincant Les Noces Funèbres, apparu sur nos écrans quelques années auparavant. Chaque choix du cinéaste est parfaitement assumé et coïncide avec ses convictions principales, celles d’éblouir de par son originalité et son sens absurde de l’animation. Un projet de longue date qui a su se faire attendre, mais qui a surtout était à la hauteur des espérances.
Frankenweenie dispose d'atouts visuels charmeurs mais l'on ne peut s'empêcher de penser que si l'extérieur de la boîte fonctionne à merveille par son lot de personnages déprimés, elle n'en est pas moins qu'un relookage habile de son propre héritage. Ainsi, le film plaira surtout aux non initiés. A la question de savoir si Burton s'est renouvelé, la réponse demeure certainement... non. Ce bon film d'animation dégage donc un petit air d'auto-remake.
De la belle ouvrage, institutionnelle et conservatrice malgré les illusions dans lesquelles ses auteurs se bercent. S'ils entraînent le public avec eux, c'est parce que la marchandise est loyale et que seul Burton croit encore que brûle en lui une flamme révolutionnaire ; en vérité, c'est une ferveur iconoclaste totalement essorée, sous contrôle et labellisée. Et nous aimons tous honorer certaines traditions, quitte à suspendre son jugement et sa déception critique, pour profiter d'une cérémonie dépassée mais toujours charmante
>> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : http://zogarok.wordpress.com/2013/01/09/frankenweenie-versions-1984-2012/
Tim Burton décompose son film d’animation en deux parties. La première évoque sans le moindre doute sa propre enfance, la tête dans les étoiles sous le regard incrédule de ses condisciples. Tout y est cruel et nostalgique, délicieux et effrayant.
Puis, comme souvent, sa fantaisie prend le dessus et Frankenweenie dérape complètement dans une loufoquerie éblouissante. Un rat géant se met à terroriser la prof de gym, une tortue décédée se transforme en super-Godzilla, un chat blanc se laisse tenter par le côté sombre de l’horreur pour devenir le premier chat-chauve-souris susceptible de flanquer la trouille à Dracula et ses potes suceurs de sang, tandis qu’un hamster momifié porte tous les espoirs d’un gamin digne de la créature de Frankenstein.
En plein délire, Tim Burton rend même hommage à ses propres films, comme Sleepy Hollow, profite du charme du noir et blanc pour créer des ambiances angoissantes, joue avec beaucoup d’humour des clichés les plus célèbres des œuvres à grands frissons. C’est inspiré, fort drôle pour les cinéphiles et parfois même effrayant (en se basant sur les sursauts de peur du public lors de l’avant-première). On ne voit pas qui d’autre que Tim Burton aurait pu rendre un aussi bel hommage aux peurs de l’enfance et aux grands classiques qui ont si joliment agrémentés les cauchemars de générations d’amoureux du cinéma. Merci à lui.
Ce n’est pas mon préféré de Tim Burton mais j’ai bien aimé l’histoire qui est comme d’habitude tordue et originale ! L’idée principale et le fond ne sont pas nouveaux mais j’ai bien aimé comment cela a été transformé et c’est assez réussi. La fin part totalement en apothéose. On ne s’ennuie pas du tout pendant le film, le noir et blanc le rend assez réaliste par rapport à l’histoire et on s’attache à Sparky et Victor assez vite. A l’origine c’est tiré d’un court métrage de 1984 qu’il faudrait que j’arrive à regarder, celui-ci était avec de vrais acteurs, ça peut être sympa à voir ! En tout cas, je n’ai pas été déçue mais je n’ai pas été non plus sous le charme de ce film, une chose est sûre il est quand même à voir.
un remake de son propre film enfin court metrage de 29 min que j'ai trouver trés réussi j'ai vraiment adorée son univer comme toujours un film a ne pas manquer
Visuellement c'est un petit bijou, avec un personnage principal Sparky le chien irrésistible et très attachant. Dans le plus pur style burtonien et c'est peut-être là le seul reproche que l'on peut faire : on n'est guère surpris durant le film. Mais allons ne boudons pas notre plaisir Frankenweenie nous amuse et nous émeut. Un bon divertissement pour petits et grands.
Ce long métrage d'animation n'ajoute rien au moyen métrage dont il est inspiré, et que le même Tim Burton a tourné il y a bientôt trente ans. Pourquoi ce remake? Franchement, on n'en sait rien. Reste que, bien sûr, c'est tourné par les grands studios qui savent y faire, et donc on ne s'ennuie pas une seconde.
Tim Burton revient à ses origines, un film d'animation toujours gothique mais très touchant à la fois sur le thème souvent développé chez tim burton celui de la différence. le graphisme est absolument époustouflant. Un grand tim Burton!
Il n’y avait que Tim Burton pour proposer Frankenweenie. D’abord parce que c’était originellement son court métrage, qui est ici (merci Disney) allongé jusqu’à 90 min de film. Mais surtout car il n’y a que Tim Burton (bercé par la BO magique de Danny Elfman) pour proposer une telle poésie macabre, pour nous faire vibrer avec ce chien cadavérique. On y retrouve un parfum du corpse’s bride, un soupçon de l’étrange Noël de Mr Jack, un bout de la poésie (et de la morale) d’Edward au main d’argent mais là est définitivement le génie de Tim Burton. A la fois émerveillé par tant de magie, touché par ce chien-monstre et énervé par ces mêmes thèmes qui reviennent toujours en boucle chez Tim (la mort/ l’acceptation des différences/les films en noirs et blancs), Frankenweenie ne laisse en tout cas pas indifférent.
"Frankenweenie" est un divertissement fort bien réussi. On retrouve tous les codes des films de Tim Burton, en revanche la poésie et les émotions ne sont plus là. On ne vibre pas vraiment et les farces ne nous font pas rire. Il y a une sensation de redite, une absence totale de nouveauté. Du coup on a déjà vu les thèmes abordés, les visuels dans des films du réalisateur qui étaient bien meilleurs. Un bon divertissement qui laissera pas un souvenir impérissable.
le film est pas trop mal. ce n'est pas le meilleur burton mais le film reste coherent dans sa construction. Burton a voulu retourner en enfance avec ce film hommage. le chien est vraiment attachant.
Alors en fait c'est une relecture en motion capture d'un court métrage de Tim Burton, qui est lui même une relecture cinématographique du Frankenstein de Mary Shelley. Comme toujours Tim Burton recycle ses influences, ses références mais aussi maintenant son oeuvre. C'est un peu la surenchère de clins d’œil à lui même et un public qu'il croit déjà acquis d'avance... Et ça, c'est dérangeant! On s'ennuie rapidement tellement la sensation de déjà-vu nous assaille. Alors certes, le récit est bien ficelé mais cela dit il l'était aussi dans le court métrage original de 1984. Non ce qui change par rapport à l'original, ce sont les personnages qui sont véritablement devenus des personnages de Tim Burton (des avatars de Johnny Depp et d'Helena Bonham Carter avec les mêmes caractéristiques à chaque fois !). Loin de la fraicheur auto-biographique du court métrage, on enchaine les clichés "Burtoniens". On est quand même à cent milles lieues de l'originalité, l'inventivité de L'étrange pouvoir de Norman de Chris Butler et Sam Fell ! L'animation en stop motion est cependant fluide et d'une définition rare (tournée avec un appareil photo Canon Mark 5 II !), et nous fait regretter que le film soit si faiblard. En espérant que Frankenwennie version 2012 n'atteigne jamais le rang mythique de L'étrange noël de Mr Jack d'Henry Selick !