Derniers Avis : Frankenweenie - Page 18

Déçu par ses deux dernières réalisations, je suis allé voir ce film en espérant enfin retrouver l'univers de Tim Burton que j'apprécie tant et cette fois, cela a été le cas ! Ce film d'animation est un vrai plaisir : une ambiance sombre (accentuée par le noir et blanc mais qui n'est absolument pas gênant) mettant en scène un jeune garçon et son chien que la vie va essayer de séparer... Mais sans succès ! De l'humour, de l'action ainsi que beaucoup de références cinématographiques viennent s'ajouter à cette histoire touchante, où on retrouve également de nombreux thèmes souvent abordés par Tim Burton. En bref, me voilà réconcilié avec ce réalisateur, en espérant que ça dure !

C'est gentillet, bien animé et ça se laisse regarder sans difficulté. Le scénario est quand même assez enfantin, avec un manque de profondeur qui se voit sur la durée du film. Pour un jeune public: parfait. Pour des adultes: correct, sans égaler le Burton qu'on connait.

Du Burton pur jus! Un petit bijou d'animation où le réalisateur revient à ses premiers amours. Inquiétant, magique, sensible.. Décidément je suis fan!

Un grand Tim Burton revenu aux bases de son univers foisonnant et foutraque. Une fable gothique virtuose plein de merveilleux, de magie, de folie, de poésie, remarquablement réalisée et menée sur un rythme sans un temps mort. A recommander à Leconte qui aurait bien fait de s'inspirer de ce T.Burton avant de réaliser son macabre, sinistre et nullissime "Magasins des Suicides"

Le film (animation) n'est pas trop mauvais, mais il y a trop de lenteur dans le scénario. J'ai eu l'impression qu'on avait ajouté des scènes pour faire durer le film.

En tant que telle, l'histoire est sympathique et touchante. Une certaine leçon d'humanité et d'amour.

A voir pour le plaisir de ce bonhomme qui est attachant.

Me voila bien emmerdé : cela dix jours que j’ai vu "Frankenweenie" et je n'en ai pas écrit la critique immédiatement. J'avoue être surpris moi-même de la conséquence qui en découle : je ne me souviens ABSOLUMENT plus du tout de ce film. D'un côté j'ai l’air bien con, parce que j'ai le souvenir qu'un paquet de trucs (pas très positifs) m'étaient venus en tête en le voyant, mais d'un autre côté, cet effacement inopiné de ma mémoire est en soi une information fort éloquente qui pourrait se suffire à elle-même. Le plus marrant c'est que, par contre, je me souviens encore à peu près des différentes phases qu'a connu mon état d'esprit face à ce film. Je me souviens que j'y suis allé en me disant : « Bon ! Mon gars... Tu es encore sous le choc de "Dark Shadows"... Le nom de Burton sonne encore pour toi comme une trahison à l'art, comme une infamie faite à ses œuvres passées... Mais bon, même si au fond de toi tu souhaites voir Burton être expatrié de force au Bhoutan pour qu'il ne puisse plus jamais faire de film, efforce-toi malgré tout d'aller voir ce "Frankenweenie" l'esprit ouvert, sinon à quoi bon... » ça c'était l'état d'esprit initial. Je me souviens d'ailleurs que cet état d'esprit s'est vite transformé dès que j’ai vu les fanions du nid d'aigle de Mickey flotter en guise d'introduction : je suis tout de suite descendu à : « N'attendons plus rien. Voyons le comme un de ces multiples films d'animation qui sortent en ce moment : espérons quelques moments sympas et croisons les doigts pour ne pas se ramasser deux trois réflexions bien réacs dans la gueule. » Le pire, c'est qu'en gros, je me souviens que c'est un peu ça que j'ai eu. Je n'ai pas été choqué par une fulgurance digne de l'oncle Walt ; je me suis marré deux fois en voyant la gamine avec son chat chelou, et à part ça... Bah à part ça j’ai bien eu dans ma gamelle un film d'animation plutôt bidon, sans relief, comme toutes les productions standardisées qui sortent en ce moment et qui n'espèrent qu'une seule chose : coller au plus près de la cible pour toucher sa part du grisbi. Est-ce que cela veut dire que, pendant la séance, je n'ai jamais osé faire la comparaison avec le Burton des grandes années durant ce "Frankenweenie ?" Bien sûr que non ! Comment l'éviter quand un réalisateur passe son temps à se faire des clins d'œil à lui-même ? Un pote parlait du plaisir qu'il a eu d'assister à un « retour aux sources ». Pour ma part, j'ai tout ressenti sauf ça. Pour moi un retour aux sources implique qu'une maturation s'est faite depuis ses débuts, et que le retour aux premières amours se fait en prenant le recul que l'expérience apporte. Pour moi, là, il y a aucun recul : juste du banal repompage. « Vous kiffiez mes films d’avant ? ...ça tombe bien ! Moi aussi ! D'ailleurs voilà un petit best of ! ...Et comme je suis sympa, en bonus, j'y rajoute deux trois extraits de films que j'aimais mater quand j'étais gosse... » Personnellement, c'est ça que j'ai entendu en voyant ce "Frankenweenie". Parce que, oui, moi quand je vois un mec qui passe son temps à se toucher la nouille en s'auto-référençant (faut oser quand même) c'est quelque-chose qui peut encore passer si le gars continue d'avancer dans son propos en amenant du neuf sur la table. Là, c'est pas le cas. Quand on vire les références qui pullulent, bah... y'a plus grand-chose. Niveau intrigue : chaque étape est annoncée par la B.A., rien n'est creusé davantage en regardant le film, et jamais je ne me suis retrouvé surpris par la tournure des événements. Pour ce qui est du propos : on prend le même qu'Edward mais on le vulgarise pour les gosses, tout en veillant bien malgré tout de claquer une happy end très Disney qui savate le minimum qui a été entrepris. Alors, face à ça, les gens de la presse se toucheront certainement une fois de plus, appréciant de se sentir intelligents en comprenant toutes les références que Burton fait à la sacro-sainte culture classique. Ainsi, ils vanteront sûrement sans hésitation un film qui pourtant ne les a pas secoué un seul instant. Moi, je ne marche pas comme ça. Vanter l'immobilisme et le conformisme, c'est pas mon truc parce que tout simplement je ne vais pas au cinéma pour qu'on me conforte dans mon propre univers et mes propres références. Moi je veux qu'on m'emmène à l'aventure, je veux explorer une œuvre, un artiste, une démarche. Là, on m'a resservi la même plâtrée que la dernière fois, scolairement en plus. Désolé, mais moi ça m'emmerde. Bref, je ne conclurai donc pas en le qualifiant d'indigeste ce "Frankenweenie", mais bon, par contre j'assume totalement le fait de le désigner comme un magnifique exemple d'insignifiance...

Ce film n'est pas mal. Pourtant, je m'attendais à mieux d'un film d'animation de l'un de mes maitres absolu. J'avais été littéralement époustouflé par les chefs d'oeuvre "L'étrange Noel de Mr Jack" et "Noce funèbres" mais Frankenweenie relève plutot de l'oeuvre introspective burtonniène. Evidemment, plus que jamais ce film poursuit l'oeuvre catharsistite de Burton, purgeant ses frustrations, peurs, ses rêves dans une carrière sans égale dans l'histoire du cinéma et ce film en est une preuve de plus, tant on voit au travers du jeune héro, le filigrane de l'enfance de Tim Burton. C'est en effet émouvant et de bon ton.
Pourtant je n'arrive pas a être soufflé. Le principal soucis de ce film se tient je pense dans le scénario très sommaire mais étiré sur la durée d'un long métrage. Sans surprise, le milieu du film s'éssoufle et l'on s'ennuie ferme. Le film manque de cette explosion créatrice des 2 précédents films d'animation. Frankenweenie se contente de mettre seulement une touche de fantaisie dans cette petite ville américaine sans âme à la différence d'Edouard aux mains d'argents, dont ce même cadre avait fait office de formidable faire valoir à une critique féroce de la société américaine. La fin quant à elle, est émouvante mais véritablement infantile.
Je pense clairement que contrairement aux autres films de Burton, ce dernier est sans aucun doute destiné aux enfants qui vont je pense être vraiment transportés par les aventures du jeune bricoleur, mais les parents recherchant cette petite touche du syndrome de Peter Pan risquent d’être un peu déçus.

Concernant la qualité graphique c'est une merveille, qui plus est en 3D. Quant à la musique de Danny Elfman, probablement l'un des plus grands compositeurs de tous les temps, elle fait mouche, une fois de plus.

Bref, emmenez vos enfants, ils seront charmés, mais ne vous attendez pas à du GRAND Burton.

Du pur tim burton dans ce conte phéerique et envoûtant. Un plus pour Mr moustache ;-). A voir absolument, c est ca la magie du ciné !

Un retour de Burton à l'animation plus réussi que les Noces Funebres. Bourré de clins d'oeil, ce film est une petite pépite, qui manque cependant de quelque chose pour etre plus qu'un bon film. Mention Bien.

Retour aux sources pour Tim Burton avec ce conte poétique qui aborde des thèmes de toute première importance : la mort, la renaissance et l'amour sans tomber dans un pathos agaçant. Vraiment très touchant et visuellement réussi...

Quand Tim Burton travaille sous la direction de Disney, il ne faut jamais s'attendre à quelque chose de bon. Si Frankenweenie est irréprochable sur la technique, il l'est beaucoup moins sur la mise en scène, celle-ci traduisant d'un manque flagrant d'inspiration de ce bon vieux Tim. Le réalisateur ne se contentant d'ajouter au scénario d'origine de nombreuses références aux grands classiques de la S.F. (Dracula, Frankenstein, Godzilla, Gremlins, etc.), voir à ses œuvres précédentes. Si ça s'arrêterait là, la pilule passerait sans problème. Le gros souci, c'est qu'il mise beaucoup trop sur cet aspect, allant même jusqu'à parodier nombre de scènes tirées de ces films. Aucune surprise, du déjà vu, et le sentiment d'assister à un film d'animation formaté et aseptisé façon Mickey. Décidément, vouloir à tout prix mélanger l'univers sombre et glauque de Burton avec la mièvrerie niaise de chez Disney est aussi efficace que de mélanger de l'eau et de l'huile…

Bien pas plus...C'est très sombre et très beau. Du pur Tim burton. mais heureusement que cela ne dure pas deux heures non plus.
Un mec était dans la salle avec son gamin d'environ 4 ans BEN il a pas tenu 10 minutes le pauvre. Dés que le prof de science (flippant) apparait et la tete des momes de la classe aussi; Forcément...on a pas idée d'emmener un si petit voir ça. AH oui j'oubliais ce film n'égale pas les chefs d'oeuvre que sont Mr Jack & les noces funèbres...Meme Danny elfman ne s'est pas trop déchiré sur la bande musicale de ce 'frankenmachin...Y a un petit clin d'oeil aux gremlins lol aussi...Bonne idée ce poisson invisible.

Je suis au regret de devoir écrire que Tim Burton AUSSI nous gratifie désormais de la "fin américaine standard", où il faut verser une larme sur une musique pseudo-grandiose (peut-être sa collaboration avec Disney ?). C'est à vomir, chez lui comme chez les autres. Par ailleurs, le charme de Mr. Jack n'y est pas.

Vais-je finir à mon tour par rejoindre la fronde « anti-Burtonienne » constatée depuis maintenant plusieurs années ? Rien n'est moins sûr, et j'en suis d'ailleurs encore loin. Pour autant, reconnaissons que le bonhomme montre ici des difficultés de renouvellement, à l'image d'un scénario charmant mais manquant de magie. Il faut dire que le rythme est inégal, et que l'on évite pas quelques facilités passagères, à l'image d'une fin manquant de noirceur. Pour autant, « Frankenweenie » garde quelques atouts essentiels : l'animation est magnifique, la photographie somptueuse et l'univers si singulier du cinéaste reconnaissable entre tous, tandis que le doublage (composé notamment de Catherine O'Hara, Martin Landau et Winona Ryder) s'avère une réussite totale. De plus, difficile d'être insensible aux nombreux clins d'œil à tous les classiques « Universal Monsters » que Tim Burton aime tant, certains s'avérant même jubilatoires, cette réécriture de « Frankenstein » trouvant par ailleurs un bel équilibre entre hommage et œuvre personnelle, ce qui n'est évidemment jamais simple. Bref, il est d'autant plus dommage de sortir légèrement frustré de la salle lorsque l'on constate les réelles qualités d'une entreprise certes recommandable, mais on ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'aurait pu faire le grand Tim vingt ans plus tôt de pareil projet...

Ambiance froide en Noir & Blanc comme Tim Burton sait si bien le faire , un pitch simple : un enfant doué en science , perd son chien Sparky via un accident et décide de le ramener à la vie via la foudre ... un Animé qui se laisse regarder facilement mais qui n'apporte pas un + à l'univers Burton , on est juste habitué à retrouver ce genre de production et au final , on trouvera FRANKENWEENIE sympa à voir mais il ne deviendra pas l'animé de l'année