Avis : Les Femmes du 6e étage - Page 9

LE BOURGEOIS GENTILHOMME. Sans en faire trop, Luchini est excellent. Philippe Le Guay met une bonne dose d'humour et d'humeur. C'est trés agréable et genereux.

C'est bien mais c'est du théatre filmé... Rien de plus... des dialogues et des quipropos savoureux!!

Digne d'un petit téléfilm du service public, ce semi huis-clos s'appuie sur une intrigue téléguidée qui ne fait aucune vague, et où les bons sentiments dégoulinent à un point qu'on atteint rapidement l’écœurement. Le casting, plutôt bon dans son ensemble, parvient tout juste à garder le navire à flot.

Un hymne à la liberté, à la découverte au-delà des clivages sociaux ou bourgeois, à la réussite et l'épanouissement de chacun quelle que soit sa classe sociale.

Sandrine Kiberlain joue très bien la bourgeoise coincée. Luchini est talentueux comme d'usage.

Lucchini se délecte au milieu de cette brochette de femmes, touchantes, drôles, et attachantes
Ce film fait du bien, on en ressort heureux et plein de bons sentiments. J'adore !

Une comédie mollassonne dans laquelle même Luchini ne semble pas trouver de repères suffisamment bons pour faire éclater tout son talent.

Je pourrais résumer ma critique par "c'est quand qu'on va où", très difficile d'accrocher à ce film, en plus il y a une ambiance à la Simenon un peu sinistre pour une comédie.

Film agréable à regarder. Fabrice Luchini dans un rôle qui lui correspond parfaitement. Un scénario original et fort interessant. Une belle aventure historique dans le Paris des années 60.

Je n'ai absolument pas accroché à ce film. Tout d'abord parce que l'histoire ne m'a pas intéressé ni touché personnellement. Le jeu d'acteur, bien qu'il soit bon, n'a réussi qu'à me faire sourire une ou deux fois. Je ne nie pas le fait que le film soit bon mais il ne m'a pas plu et je ne peux par conséquent pas lui mettre une bonne note.

excellent. Très divertissant. Un bonus à Natalia Verbeke (que j'avais déjà remarqué dans la méthode, très bon thriller)

Si l'ambiance de l'époque et les rapports de classes sont bien restitués, si on est un peu amusé par cette amourette improbable, quelques situations cocasses, les personnages bien qu'attachants sont caricaturaux et l'histoire s'enlise résolument au fil du récit dans les bons sentiments et la mièvrerie.

Bon produit semi télévisuel, se sauve grâce à luchini.... des bonnes repliques mais la reconstitution est trop proprette, la fable sociale trop optimiste et gentillette, l'idée de départ est en tout cas bien developpée, mais est-ce que c'est ça le Cinéma ???.....

Bizarrement je n'ai pas accroché alors que ce film semble faire l'unanimité autour de moi. Les gens dans la salle riaient assez souvent aux situations cocasses et semblaient touchés par la simplicité et "l'honnêteté du coeur" de ces femmes espagnoles. Pas moi, c'est comme ça ! Ceci dit, j'ai bien aimé la fin.

Les femmes du sixième étage nous font remonter aux temps des bonnes à tout faire, des gens de maison, que l’on nomme maintenant femmes de ménage ; doit-on à leur vitalité, leur courage d’ibère et leur fière abnégation, cette appellation moins familière ou cavalière et cette juste désignation de leur savoir faire? N’étant pas plus prédisposées à l’astiquage que d’autres, seulement émigrées alors d’une contrée n’offrant pas de débouchés et de libertés, elles trouvaient en France la manne pécuniaire de leur émancipation.

Pour le personnage masculin, c’est évident que les temps changeants on se doit de leur porter plus d’attention, mais il y a dans cet engouement soudain et enfantin pour ce monde latin, un brin condescendant, un soupçon de manichéen et de lieux communs.

Fréquentant cette population j’ai cependant trouvé le trait assez ressemblant, et touchant, même si je n’adhère pas au systématique besoin d’une fin qui finit bien dans les films populaires bien pensants. Les allergiques à Fabrice Luchini trouveront à critiquer sa logorrhée, ici pourtant assez modérée, sa personnalité exaltée étant en retrait derrière les caractères entiers des rôles secondaires. On peut regretter que le réalisateur tempère la critique de cette société d’après-guerre ; puis Kiberlain qui descend de son nuage de bourgeoise et reconsidère sur la fin, à l’image de son homme, la personnalité extraordinaire de ces femmes, est d’un comique! Mais bon, l’esprit nostalgique du film fait un peu oublier qu’il n’est pas assez caustique.

Pour résumer : gentillet, olé !

Une comédie sociale savoureuse, bien écrite et portée par des comédiens excellents, évidemment Luchini et Kiberlain mais également la lumineuse Carmen Maura, cesarisée (meilleur second rôle).