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    Les Sept jours
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    Jean-François C.
    Jean-François C.

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2023
    Super ce film sans pathos bien que sur un sujet difficile d'une famille juive marocaine qui se déchire à l'occasion les 7 jours de deuil. Mais finalement, ils finiront par se dire tellement de choses enfouies que ça les fera évoluer.
    Il y a ici beaucoup de grands acteurs israéliens qui finissent dans ce huis clos, dans cette maison « à portes fermées », par accepter de ne pas être au centre de l'attention du spectateur, pour finalement jouer chacun sa partition d'un membre du groupe familial. Chaque interprétation est juste et intense, les dialogues incessants et le scénario est riche, la musique sert bien les intentions des deux auteurs et de l'histoire de leurs parents, la mise en scène est une prouesse dans cette petite maison accueillant 40 personnes, les plans fixes nous permet d'assister aux disputes dans ce lieu normalement privé. Je découvre et apprécie ce recueillement juif avec tous ces rites extraordinaires de deuil pendant 7 jours sans quitter la maison, le reste je vous laisse le découvrir. Ronit Elkabetz est magnifique d'humanité et de trouble dans son rôle de cette femme dont "on" n'a pas accepté le divorce dans le film précédent, également à voir absolument, et qui est au centre du film suivant de cette trilogie. Cinéma israélien très intense, vrai et en même temps universel.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 419 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2022
    Deuxième volet de la trilogie " Viviane Amsalem" réalisé par la fratrie Ronit Elkabetz et Schlomi Elkabetz, est une réussite.

    Parfois un peu considéré comme le parent pauvre du triptyque ( ce qu'il n'est en rien), il propose à travers l'histoire d'une réunion familiale qui a lieu pendant les sept jours après le décès d'un proche, selon la tradition juive, un portrait de travers de la condition humaine.

    La tradition veut que la famille se réunit pendant une semaine au domicile du défunt pour commémorer sa mémoire.

    Ici, les sept jours se transforment peu à peu en une suite de règlements de compte entre les personnages, liés à des intérêts divergents, sur fond de transmission de patrimoine.

    Plus accompli au plan formel que " prendre femme" le premier volet du triptyque, il n'évoque que peu l'histoire de Viviane, qui n'occupe ici qu'un rôle parmi d'autres.

    Il y a une sorte de perfection dans ce film choral qui ne comporte pas de temps mort et de surcroît, est magnifiquement interprété et filmé.

    La seule petite réserve que l'on pourrait faire au film, porte sur la quantité de personnages qui rend difficile le suivi de tous les méandres de ces conflits, mais finalement l'essentiel est ailleurs.

    Les sept jours, se propose de nous montrer l'unité de façade de cette famille, qui vu de l'extérieur paraît très soudée, mais qui est en réalité taraudée par les vanités de certains de ses membres.

    Coup de griffes à l'égard de la société familiale dont chacun de ses membres a parfois du mal, malgré la tradition et le côté éphémère de la vie, aspect un peu vite oublié, à trouver la bonne distance à l'égard de certains membres de la parentèle.

    Le film parvient grâce au talent de mise en scène à souligner cette difficulté inhérente à la condition humaine : trouver la bonne distance avec les autres dans son chemin vers le bonheur.
    ygor parizel
    ygor parizel

    206 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Assez difficile d'entrer dans ce film, une chape de plomb pèse sur la première moitié. Avec des thèmes comme le deuil, les traditions religieuses et une crise militaire ainsi que l'implosion d'une famille l'ambiance est vite pesante. Et pourtant dans la seconde moitié j'ai trouvé que cela devenait prenant les disputes, les "coups de gueule" sont bien dialogués. La mise en scène est strict dans ce huis-clos cadrage précis et aucun mouvements de caméra.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le premier plan, fixe, cadre la mère assise qui se lamente, alors qu'on ne voit que les vêtements noirs de tous ceux qui l'entourent au bord du trou où l'on fait glisser le corps de son fils. Puis les femmes apparaissent dans le cadre, l'épouse, les soeurs et belles-soeurs de Maurice qu'on enterre, elles accompagnent la matriarche dans la gestuelle du chagrin. Alors que le cadre s'élargit en découvrant les hommes qui demandent le silence pour dire le kaddish, la sirène retentit, et on comprend à quoi servent les étranges boîtes en carton que tous portent en bandoulière, quand on voit chacun en sortir son masque à gaz. Et le plan s'achève à nouveau sur la mère entourée de ces masques grotesques, elle qui n'a à mettre devant ses yeux que son mouchoir...

    Ouverture brillante, qui ilustre une fois de plus que le cinéma n'a pas obligatoirement besoin de grues, de dollies et d'effets 3D pour raconter une histoire, et que le montage interne à un plan-séquence crée bien plus de tension dramatique qu'une succession épileptique de plans d'une demi-seconde. D'emblée, nous sommes sur le terrain de la représentation, comme le souligne Shlomi Elkabetz : "Cette coutume du deuil est une sorte de performance, de spectacle. C'est une représentation de la douleur dans laquelle l'individu exprime l'intensité de sa peine face au groupe. Les gens ne gémissent pas ainsi lorsqu'ils sont seuls dans une pièce. Durant le deuil, on se doit de montrer sa douleur à la société. Sinon, on est rejeté par son entourage."

    On sent que Ronit Elkabetz, actrice de cinéma mais aussi de théâtre formée par Ariane Mnouchkine, a été fascinée par l'aspect théâtral de ce rituel. Le recours aux plans fixes et aux plans séquences souligne une mise en scène proche de la scénographie dramatique, avec un sens aigu de la composition, ainsi qu'une lumière et une photographie très contrastées qui sculptent les visage comme sur des tréteaux.

    Les acteurs principaux de ce spectacle sont les six frères et la soeur de Vivianne, l'héroïne de "Prendre Femme", le premier volet de la trilogie annoncée. L'autre héros de ce film situé deux ans auparavant est là aussi, joué par Simon Abkarian ; ayant refusé le divorce demandé par Viviane, il impose sa présence, comptant sur la solidarité machiste pour que ses beaux-frères raisonnent son épouse, veillant au passage au respect de l'orthoxie religieuse de ce huis-clos. Shlomi Elkabetz justifie cette évolution d'un film à l'autre : "Nous voulions raconter l'histoire de l'intérieur vers l'extérieur ; en commençant par la cellule primaire, un homme et une femme dans Prendre Femme, puis par couches successives, en élargissant les relations et interactions aux autres membres de la famille."

    Unité de lieu, unité de temps, unité d'action : si à l'exception du cimetière, tout se passe dans le huis-clos de la maison, si la durée est bien celle indiquée dans le titre, il difficile de parler d'unité d'action ; car la cohabitation de tant de monde durant sept jours en respectant des préceptes très contraignants (ne pas manger de viande, ne pas dormir dans des lits, ne pas sortir de la maison) ne peut se contenter de recueillement et de prières. Pendant cette durée, la vie continue et celle des protagonistes semble passablement compliquée ; progressivement, des conflits passés, présents ou à venir éclatent, jusqu'à une scène paroxystique où le grand déballage laisse frères et soeurs abasourdis.

    Là réside sans doute la faiblesse principale du film : la multiplicité des rancoeurs et des non-dits additionnée à l'ambiance étouffante du huis clos rendent la narration difficile à suivre, et même à certains moments, carrément pénible. Le choix des deux réalisateurs de faire appel à de nombreuses vedettes du cinéma israélien n'arrange pas les choses, tant on sent que chacun cherche à imposer son personnage comme le plus pathétique, et cette surrenchère finit par lasser, d'autant plus que la quasi intégralité des différents tournent autour de questions d'argent.

    Heureusement, la fin fait écho au début, avec notamment la dernière réunion où enfin la douleur n'est plus feinte, mais ressentie par chacun non pas tant par rapport à la perte de celui qu'on est censé pleurer, mais vis à vis de ce que ces sept jours ont révélé d'échecs individuels et familiaux ; de même, le dernier plan est le symétrique du premier, nouveau plan fixe qui voit la famille rafistolée tant bien que mal occuper le cadre avant de sortir du champ et laisser la place au vide.

    Choisi pour faire l'ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes cette année, "Les Sept Jours" montre une fois de plus la vitalité et la diversité du cinéma israélien ; le brio de la mise en scène de certaines scènes éblouissantes suffit à contrebalancer le sentiment d'étouffement et de d'amertume qui traverse la plus grande partie du film.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    Très beau film qui dépeint avec beaucoup de justesse et de singularité le climat « post-enterrement » qui peut régner dans une famille nombreuse. Les situations sont parfaitement réalistes entre la douleur de la perte et le plaisir d’être réunis, de se sentir de nouveau appartenir à un clan. Les acteurs, la mise en scène, les dialogues, tout est là pour nous traduire l’ambivalence des relations familiales entre bienveillance et cruauté. Un film très réussi sur ce cher enfer qu’est la famille.
    Hakim G
    Hakim G

    44 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2009
    Un drame familial des plus passionnant. On s'en va jamais de ce huit clos et chaque et on est suspendu à chaque dialogue.
    Flotibo
    Flotibo

    43 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2009
    Ce deuil après le décès d'un membre d'une famille israëlienne se transforme vite en un huit-clos où la tension monte au fil d'un scénario qui nous dévoile secrets et manigances. Tout cela pour l'argent ! Et oui, belle satire sociale, pas éloignée du tout de la réalité. Dommage que le film manque de rythme, on finit par s'ennuyer quelque peu...
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    23 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2009
    Après ‘’Prendre femme’’, 7 jours trouve encore un ton très juste pour nous parler de la famille. Ici les circonstances sont bien particulières puisqu’il s’agit d’une sorte de OK Coral à la suite de la mort d’un proche et des histoires d’héritages (matériel et sentimental) qu’il engendre. Le huis clos fonctionne bien mais au final le film est moins intéressant que le précédent car l’histoire, si elle sonne juste, manque d’ampleur dramatique. Que demande le peuple ? ‘’Une dernière chose ?’’ Ah, oui. J’ai détesté la lumière de ce film. Tellement froide que l’on dirait que ça a été tourné en vidéo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2009
    Superbe film, montre vraiment les familles du Maroc! ;)Et surtout les dialogues en Arabe sont superbe ;)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    On ressent toute la tension qui reigne entre cette famille pendant ces 7 jours. Ou tout se remet sur le tapis et se confronte. Beaucoup aimé!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 novembre 2008
    Israël 1991,1ére guerre du golfe,le décor est planté..Toute la famille Ohaion pleure la disparition de Maurice,l'un des siens.Comme le veut la tradition,les proches se réunissent dans la maison du défunt pour s'y recueillir pendant sept jours :c'est le titre du film de Ronit et Schlomi Elkabetz,2ème volet du récit des combats de Vivianne,la féministe de "Prendre femme".Là,c'est à un véritable huis clos que nous assistons : au fil des jours la promiscuité devient insupportable,et à l'atmosphère de recueillement censée régner, va succéder un déballage de haine et de reproches:frères obsédés par les histoires d'argent et d'héritages,femmes victimes de l'oppression masculine,et qui ne cachent plus jalousie,ressentiment ou envie... Véritable plongée dans l'univers des Juifs séfarades,faite d'exhibitionnisme verbal,et toujours dominée par la figure tutélaire et austère de la mère.Une peinture réaliste,parfois dérangeante,qui est aussi l'expression du nouveau cinéma israëlien incarné par la cinéaste et actrice Ronit Elkabetz,tout à la fois Magnani et Callas...
    neoravine
    neoravine

    6 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2008
    Huis clos émouvant, interprétation superbe, un film à ne pas manquer.
    rob062
    rob062

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    On se sent mal a l'aise devant cette famille qui pendant deux heures lave son linge sale, mais ce film sombre mérite d'être vu, superbe interprétation (surtout féminine)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2008
    Très réussi! Il montre bien la puissance de l'argent dans les societés occidentales et l'hypocrisie qu'il existe dans les familles nombreuses. Ronit Elkabetz magnifique!
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2008
    PAUVRE ISRAELIEN. Des coutumes difficile, la guerre et voila le cinéma maintenant. Ils doivent pas toujours s'amuser!!!
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