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    Taza, fils de Cochise
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    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Seul Western d'un grand maître du mélodrame, et il a eu raison de ne pas en faire d'autre au vue du résultat dans son unique incursion dans le genre. Il n'est pas douteux que Douglas Sirk ait voulu à une période où les westerns pro-indiens commençaient à pointer du nez donner un visage humain aux véritables américains, mais l'ensemble s'engonce dans une très grande naïveté et au final dans le manichéisme. Geronimo n'est pas d'accord avec les blancs donc c'est forcément un très gros enfoiré, les blancs sont forcément tous blancs (à part un lieutenant raciste qui est juste là pour donner l'impression de ne pas faire dans le simplisme mais qui est vite dégommé !!!) et Taza est forcément gentil parce qu'il est d'accord avec les blancs (on a l'impression parfois d'être avec Rintintin et pas avec un grand chef indien !!!). Pour la complexité, on repassera. De plus, l'interprétation est loin d'être flamboyante et les personnages ne sont guère attachants. Sirk était un milliard de fois meilleur dans les plaines du mélodrame.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2015
    "Les moyens valent la fin". C'est à dire que Sirk a utilisé tous les codes du western: l'aventure, l'action, les indiens, la vengeance et la guerre. Il a juste oublié l'histoire.... Car au niveau de l'intrigue c'est assez moyen. Ça se laisse suivre et en plus ça ne dure pas plus d'une heure dix
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2014
    Film méconnu de son auteur, Taza, fils de Cochise est une des rares incursions de Douglas Sirk dans le cinéma de genre, en l’occurrence le western. Ce maitre du mélodrame n’a pu s’empêcher de prendre les codes du genre à rebrousse-poil en offrant le rôle principal à un chef-guerrier apache et en situant le récit en interne à cette communauté habituellement représenté comme les ennemis naturels des héroïques hommes blancs. Même s’il s’agit d’une approche historique naïve et manichéenne, l’opposition entre Taza, magistralement interprété par Rock Hudson, et Géronimo à propos d’une éventuelle alliance avec les colons nordiques se révélait encore être un enjeu dramatique qui n’avait jamais été ainsi traité dans les années 50. En parallèle à cela, la relation amoureuse qu'entretient le héros avec Oona dégouline de guimauve réchauffé, sans doute par manque de conviction de la part de l’actrice.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2013
    Un western mettant en avant les Indiens est assez rare pour être mentionné. Malheureusement, le récit manque de vigueur et aussi de véracité. Par moment l'intrigue va même a la facilité, dommage car Douglas Sirk le roi du mélo) a rarement fait incursion dans d'autres registres.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Malgré tout son talent,Douglas Shirk n'a pas réussi son western. La tentative était intéressante mais le sujet sans doute trop ambitieux. Traiter l'intégration d'un chef indien dans l'armée américaine devant les indiens eux mêmes et en un temps si court; cela aurait du lui paraître surréaliste. Or le vrai western est essentiellement mythique et ici ,entre autres, Géronimo est totalement raté; rappelons nous toujours la conclusion de ''l'homme qui tua Liberty Valance''.
    Rock Hudson fait tout ce qu'il peut en fils de Cochise (au passage merci à Jeff Chandler) et Barbara Rush en apache convaincante. La mise en scène ni les superbes extérieurs ne sont en cause mais indiscutablement la réussite n'est pas au bout. C'est le coté magique du cinéma qui ne peut se définir en quelques phrases. Seule une analyse approfondie pourrait éclairer ce phénomène, mais déjà il saute aux oreilles et aux yeux que les dialogues ne volent pas haut et les combats beaucoup trop enfantins. Il n'y a aucun doute : ce roi du mélo flamboyant qu'est Shirk est passé à coté. Peu importe, d'autres sont là pour ça dont le quatuor de tête: Boetticher, ford, Mann et Walsh indéracinables à jamais. Sirk, même sans ses melodrames, rien qu'avec 4 chefs d'oeuvres aussi différents que l'admirable ''la fille des marais'' de 1935 en noir et blanc, l'étonnant ''hitler 's madman'', le souriant ''qui a donc vu ma belle'' et le tragique ''le temps d'aimer et le temps de mourir'' demeure une des grandes figures du cinéma.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Parmi les metteurs en scène non spècialistes qui ont cependant rèalisè occasionnellement des westerns, il convient de citer le grand Douglas Sirk! A sa mort, Cochise, que joue une fois de plus Jeff Chandler, fait promettre à son fils Taza, que campe un convaincant Rock Hudson, de vivre en paix avec les blancs! Mais l'autre fils, Naiche, s'acoquine avec Geronimo! Les deux points forts de ce western fort honorable sont (d'après Patrick Brion en personne) la triste sèquence où Cochise dècouvre sur le dos nu de Ooana (la belle Barbara Rush) les marques du fouet qu'on lui a infligè et le style flamboyant cher à Sirk! Une vraie curiositè qui ne manque pas de souffle...
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Un western classique de Hollywood des années 50, ou l'époque voulait que les héros soient les bons soldats nordistes, et les méchants, les cruels indiens qui tuaient les innocentes femmes blondes venus pourtant conquérir pacifiquement l'ouest américain. Les seuls indiens épargnés par cette terrible image négative étant les bons collabos des blancs...et comme par hasard interprétés par des acteurs blancs eux aussi, grimés en apache, avec un teint très carotte...comme la star : Rock Hudson ! En dehors du plaisir nostalgique à la "dernière séance",de voir ce genre de western naïf, il est aujourd'hui difficile de ne pas voir le décalage entre la réalité historique et la vision manichéenne de Hollywood des Fifties !!! A voir, suivi de : "Soldat bleu" de Ralph Nelson ou encore de "Danse avec les loups" de Kevin Costner, en contre point de vue !!!
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    A défaut d’être vraiment marquant, ce western de Douglas Sirk se suit sans ennui grâce à une histoire qui fait la part belle à la paix et à la fraternité. La mise en scène est plutôt appliquer dans son ensemble et nous propose même une bien jolie séquence de batailles entre les indiens et l’armée à la fin du film. Déception néanmoins concernant, d’une part, le casting que je n’ai pas trouvé toujours très à son aise – mention spéciale pour Rock Hudson et Barbara Rush qui campe des indiens pas toujours très convaincant - et, d’autre part, en ce qui concerne la photographie qui ne s’avère pas toujours très appréciable à visionner.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2023
    Un agréable Western qui est réalisé par le cinéaste Douglas Sirk, plus connu pour avoir fait des pépites dans le genre mélodrame comme "Tout ce que le ciel permet" ou "Écrit sur du vent" avec le héros de ce film Rock Hudson. En parlant de ce comédien, je me souvenais qu'à l'époque de "La dernière séance", Eddy Mitchell et autres invités ne tarissait pas d'éloges sur Rock Hudson comme par exemple être expressif comme une buse pour jouer ses personnages du haut de ses deux mètres comme il peut, contrairement aux vedettes d'Hollywood de nos jours qui s'en foutent du projet tant que ça paye bien. "Taza, fils de Cochise" est une œuvre qui possède une belle photographie, une bonne histoire qui se suit passionnément, d'excellents comédiens dont certains qui ont fait des séances d'U.V pour être crédibles en Indiens, musique entrainante. J'ai passé un bon moment.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 772 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Il est indispensable d’être indulgent envers quelques vieux westerns. On se doit de les placer dans un certain contexte.
    Et puis c’est comme tout : il y en a de réussis et de ratés.
    Certains de bien ridés, d’autres qui portent de belles rides.
    Question de sensibilité aussi.

    Il est clair qu’avec l’arrivée de Sergio Leone, du nouvel Hollywood avec « Le soldat bleu » par exemple, de Clint Eastwood, « Danse avec les loups » ou « Hostile » ou des séries comme « The Godless », « 1883 » ou dernièrement « The English », ce « Taza, fils de Cochise » paraît, naïf et ridicule.

    Taza, c’est Rock Hudson. Il campe un indien honorable et relativement crédible.
    Les corps à corps avec son frère Naiche (Rex Reason) et les quelques combats sont de l’ordre du naïf.

    La torniole donnée par Aigle Gris (Morris Ankrum) à sa fille Oona, Barbara Rush, potiche de service, prête à rire. Mais ce sont surtout les dialogues qui frisent le ridicule.
    A eux seuls, ils donnent un sacré coup de vieux à ce film respectable.

    Enfin, la volonté de Taza de poursuivre l’oeuvre de paix de son père Cochise pose question dans son traitement par rapport à Geronimo (Ian MacDonald) et Naiche, le frère de Taza.

    Douglas Sirk, l’européen, veut apporter sa pierre sur l’autel de la réhabilitation des indiens.
    A sa façon, il tient à dénoncer le traitement humiliant et caricatural fait aux indiens.
    Si à travers la figure de Taza, l’indien est honoré, que penser de Geronimo et Naiche ? Ils demeurent caricaturaux et leur caricature est tournée en ridicule.
    A travers la figure de Taza, Hollywood se donne une bonne conscience.

    D’accord, il en est des indiens comme des blancs : il y a des bons et des méchants. Geronimo et Naiche passent pour des méchants alors que leur refus de céder un pouce de leur terre spoliée est légitime.
    Je suis conscient qu’en raisonnant ainsi, je porte un discours moderne nourris de lectures, de reportages, de prise de conscience sur la condition indienne jusque là maltraitée par le vieil Hollywood.
    Mais en replaçant le film dans son contexte des années 50, on peut imaginer que « Taza, fils de Cochise », homme de bonne volonté, vêtu de la Tunique bleue, est un film à la démarche progressiste à travers le personnage Taza.
    Ce devait être déjà beaucoup pour le spectateur lambda.

    Désolé, selon moi, ce « Taza, fils de Cochise » a très mal vieilli, pour autant il ne mérite pas d’être relégué aux oubliettes.
    Ça reste une curiosité dans la mesure où Douglas Sirk s’est essayé au genre. Il n’a pas renouvelé l’expérience.
    Dommage ou tant mieux ?
    Devinez en ce qui me concerne...
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2009
    Entre All I Desire - première tentative ratée de mélodrame - et Le Secret magnifique - premier chef-d’œuvre du genre - Douglas Sirk tourne ce curieux film que l’on aurait envie de qualifier de « péplum de l’Ouest » plutôt que de western. Le scénario s’efforce maladroitement de suivre les grandes lignes de l’histoire des Indiens d’Amérique (du moins ce que la légende en rapporte), Rock Hudson est ridicule en peau-rouge et la réalisation de celui qui est pourtant nu virtuose de la caméra est d’une platitude désespérante. Fermez le rideau, il n’y a rien à voir ici.
    riverainpsy
    riverainpsy

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Film atypique dans la carrière de Sirk car c'est son seul western . L’ambiguïté politique du scénario , les très larges accommodements avec la vérité historique , le dénouement un peu précipité et dans le ton des années 50 ne doivent cependant pas cacher les réelles qualités de ce film : décors naturels de l'Utah , réel soucis de reconstitution de la vie des Apaches , figurants amérindiens ( fait rare pour l'époque), mise en scène maîtrisée et rythmée . De plus , quelques soient les réponses qu'il semble donner , le film a le mérite de poser de bonnes questions sur la difficulté des choix lorsqu'on est un peuple vaincu et occupé .
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2010
    Douglas Sirk n'a réalisé qu'un seul western dans sa longue filmographie... et c'est tant mieux. "Taza, fils de Cochise" ne restera pas dans les annales. Si le scénario est sujet à maints rebondissements, il ne parvient pas hélas à masquer le creux de l'intérêt du script. Cerise sur le gâteau, Rock Hudson et sa figure de beau gosse en chef indien... A ne pas manquer !
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2009
    Ce film mineur de Douglas Sirk, qui s’essaye au western pour l’unique fois de sa carrière, n’est certes pas dénué d’intérêt ni de quelques bonnes séquences - quelques fulgurances dans des plans bien choisis. Et Rock Hudson, peinturluré en chef Apache, s’avère contre toute attente assez crédible.
    L’intrigue, également, est intéressante. Sous son apparence caricaturale, elle pose la question de la cohabitation des deux peuples des Etats-Unis, les Indiens et les blancs. Pour les ‘natives’, signer la paix signifie-t-il se rendre esclave des blancs, perdre ses valeurs et disparaître à long terme ? Trahison, famille, valeurs ancestrales contre société moderne, intérêt privé contre intérêt publique… on sent que le scénariste, un dénommé Gerald Drayson Adams, n’est pas manchot. Le film présente également l’intérêt d’être un des tous premiers à se mettre du côté des Indiens, avec La flèche brisée réalisé quelques temps auparavant.
    Néanmoins, si du script de Taza fils de Cochise aurait pu apparaître un très bon film, Douglas Sirk semble avoir perdu de son génie en route pour les déserts de l’Utah et réalise un série B qui ne restera pas dans les anales. La mise en scène, comme la photographie, est académique (le fait que le film fut tourné initialement pour la 3D peut être un excuse possible). Peu d’émotion, et finalement peu d’intérêt pour les personnages principaux. Si bien que l’intrigue se déroule, sans ennui, mais oubliant d’attraper le spectateur avec elle.
    Douglas Sirk, qui rêvait de tourner des westerns, semble avoir raté le coche quand il s’est présenté (« Je crois que si j'avais été Américain, je serais devenu réalisateur de westerns »).
    sylvio41
    sylvio41

    14 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Ce film, le seul western réalisé par Douglas Sirk, à défaut de faire partie des grands classiques du genre, est intéressant d'un point de vue historique, essentiellement pour l'image qu'il véhicule de la conquête de l'Ouest dans l'histoire du western hollywoodien. Là, cette image est très conforme à « l'ère classique » du western, parmi tant d'autres films à la trame similaire, où nous avons droit à la lutte entre d'un côté le monde civilisé des bons blancs, protégés par une armée bienveillante, de l'autre les Indiens foncièrement mauvais de nature. Néanmoins, une évolution de cette vision manichéenne – moins hostile pour les Indiens - fut sensible à partir des années 1950, ce que l'on peut ressentir ici dans la mesure où un de ces derniers, Taza, interprété de façon peu convaincante par Rock Hudson, se range du bon côté et trahit sans états d'âme son frère et les Apaches de Geronimo (dont l'image est très peu flatteuse) qu'il aide à faire massacrer pour la bonne cause. On n'échappe pas aux clichés du western classique, dont le Monument Valley en arrière fond et le mariage heureux qui clôt l'histoire.
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