Avis sur Madame Butterfly

Disons qu'il faut être courageux pour se taper deux heures et quart d'opéra mise en image. Ce n'est pas de mon plein gré que j'ai regardé cet opéra, obligation en cours d'histoire des arts. Je pensais me faire chier comme pas possible, mais à mon grand étonnement, j'ai pris du plaisir à regarder cette histoire d'amour entre un officier anglais et une geisha nipponne. La réalisation est bonne malgré un petit coup de vieux et permet de donner encore plus de forme aux artistes, la chanteuse d'opéra Ying Haung signant une superbe performance.
Une agréable surprise !

Avec un mèlange de lyrisme hollywoodien et de sobriètè asiatique, Frèdèric Mitterrand s'attaque à un exercice difficile, l'adaptation d'un opèra à l'ècran! Le rècit, qui traite de la passion, de la trahison et de la vengeance d'une femme dèlaissèe, tient le spectateur en haleine! Fidèle au texte, Mitterrand l'illustre en utilisant habilement les dècors naturels de la Tunisie pour faire respirer l'action! Musicalement, le film est èmouvant et repose sur les èpaules de la cantatrice chinoise campèe par Ying Huan, aussi agrèable à entendre qu'à regarder! Un mèlo vibrant qui plaira tant aux mèlomanes qu'aux cinèphiles...

Un film d'après l'opéra de Giaccomo Puccini (1904). Mitterrand a choisi le parti de l'hyper réalisme parsemant son film de bandes d'actualités d'époque et faisant jouer les rôles japonais par des artistes asiatiques (Ying Huang y est formidable dans le rôle de Cio-Cio-San). La direction orchestral tenue par le chef américain James Conlon est excellente. Le pari est réussi puisqu'on entre vraiment dans cet opéra jusqu'à l'émotion. C'est quand même autre chose que la mise en scène calamiteuse et prétendument de référence montée aux quatre coins du monde paf Olivier Pi, qui se figure dans ses rêves que Puccini voulait mettre en musique du théâtre No !

Ce film a été réalisé à partir du superbe opéra de Puccini. Ying Huang est une superbe Butterfly, très naturelle. Elle a la voix du rôle. Troxell est parfait en Pinkerton insouciant, Ning Liang une belle Suzuki, l'ensemble est bien soutenu par l'orchestre de James Conlon.
Frédéric Mitterand a réalisé un beau travail sur les atmosphères, les images et les couleurs.

Le film le plus chiant que j'ai vu de toute ma vie ! Non franchement on baille 15 fois pendant le film qui traine en longueur... et ça traine... et ça traine... au bout de 30 minutes on prend ses clics et on s'en va... il n'y a de toute façon que cela à faire ! Alors si vous voulez faire une bonne sieste, regardez-le, c'est un bon remède soporifique pour personnes âgées, mieux qu'un anti-dépresseur... pour vous dire !