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    Whatever Works
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    3,8
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    636 critiques spectateurs

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    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2009
    Jouissif. Le ton caustique et désenchanté de WA est délectable... Que ce cinéma est argéable, on trouve ici dans les mots ce que d'autres nous imposent dans leur silence !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 octobre 2012
    Des bonnes idées mais est-ce la faute aux acteurs ou au réalisateur rapidement le film stagne et se finit au petit trot sans surprise et sans convaincre.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2009
    Très surprise du peu d'impact me restant de cette comédie de Woody Allen une fois sortie de la salle. Pourtant, après une demi-heure très bavarde, surjouée même (accent américain du nord de l'ingénue cornant dans les oreilles !), j'ai bien ri. Divertissante façon "Groucho Marx" de présenter une forme de désespoir : la peur de la mort. Elle est pourtant très relative quand on pense que l'enfer est souvent ici-bas, ce serait plus la souffrance par laquelle on passe, ainsi que son entourage, qui fait froid dans le dos... Enfin, je préfère le cinéaste hors de son fief, justement, en Grande-Bretagne, France, Espagne et peut-être avec des acteurs plus clinquants et dans un autre registre que cette démonstration lourde, quoique marrante sur le coup.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Après un long périple européen (trois films anglais et un espagnol), Woody Allen revient à New York pour la première fois depuis 2004 et "Melinda et Melinda". Ce retour représente aussi une forme de voyage dans le temps, puisqu'il reprend une idée abandonnée en 1977 avec le décès de Zero Mostel, le Max Bialystock des "Producteurs", à qui il pensait confier le rôle de Boris Yellnikoff. Cette odeur de Woody Allen "à l'ancienne" se sent dans un certain nombre de caractéristiques, même s'il est certain que la réplique où Boris constate que bien qu'il y ait un afro-américain à la Maison Blanche, il y a encore des chauffeurs de taxi pour refuser des clients noirs n'a pas dû être écrite il y a 32 ans.

    Parmi ces caractéristiques , on retrouve des dialogues logorrhéiques mis dans la bouche non pas de Woody Allen lui-même, mais de son ersatz : gringalet, dégarni et binoclard, Larry David, vedette de la série "Larry et son nombril", semble avoir été choisi pour sa ressemblance avec le réalisateur, et la similitude ne s'arrête pas à l'acteur, puisque le personnage épouse une très jeune femme.

    Autre réminiscence de la période classique, l'idée de faire s'adresser Boris aux spectateurs, aimablement qualifiés de "Neandertaliens", et qui rappelle la descente de l'écran du héros de "La Rose pourpre du Caire", ou le floutage poursuivant Robin Williams dans "Harry dans tous ses états". Bien sûr, seul Boris l'omniscient a conscience de la présence de mangeurs de popcorn, même si un de ses copains agite la main dans notre direction tel un candidat des Jeux de 20 heures.

    Contrairement à l'annonce que nous fait Boris selon laquelle "ce film n'est pas l'Oscar de la joie", on rit beaucoup, à la fois aux aphorismes catastrophistes du physicien atrabilaire du type "Dans l'ensemble, on est une espèce ratée", à la pédagogie de Boris dans son enseignement des échecs aux enfants qui rappelle les cours de théâtre de Thierry Frémont dans "Un Ticket pour l'Espace", et aux situations nées du choc des cultures intellectuelles juives new-yorkaises et chrétiennes-conservatrices sudistes.

    Boris déteste la télévision, sauf quand elle passe des vieux films de Fred Astaire ou de Franck Capra, et la citation de ce dernier n'est pas un hasard. En effet, il y a un côté "La Vie est belle" dans ce film où tout peut arriver à partir du moment où le réalisateur l'autorise, comme la conversion au ménage à trois (en français dans le texte) d'une bigote confédérée, le chemin de Damas gay de son mari et la présence opportune d'obstacles providentiels à chaque défenestration de Boris.

    Revenu dans son pré carré, Woody Allen, a troqué la construction savante de ses dernières intrigues romantiques ou policières contre la fantaisie et la dérision de ses films new-yorkais. C'est différent, mais c'est bien aussi, et on a parfois l'agréable impression de découvrir un inédit qui nous aurait échappé dans sa filmographie quelque part entre "Zelig" et "Brodway Danny Rose".

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2011
    Whatever works est, depuis Harry dans tous ses états, avec Match point le film de Woody Allen le plus réussi. Ceint dans le cadre clos d'un beau quartier de New Yok, le film est servi par une belle photographie et une remarquable utilisation du cadre (belle vision de l'appartement très peu banal du héros). S'entourant de nouveaux interprètes, Woody Allen fait donner à ses acteurs le meilleur d'eux mêmes Larry David et Evan Rachel Wood sont tous les deux remarquables. La misanthropie du personnage principal est très drôle et bien écrite dans l'exacerbation de sa philosophie un peu fourre tout. On peut reprocher au film sa grande prévisibilté : (le personnage joué par Ed Begley finit par se déclarer gay, la mère de Mélodie se dévergonde) et le film finit par devenir choral tout en semballant. Woody Allen aurait pu jouer le rôle de Boris Yelnikoff s'il eut été plus jeune. Un bon film, distrayant telle une transition réussie dans la dense filmographie de Woody Allen.
    Thomas Lesta
    Thomas Lesta

    42 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2009
    De l'humour, des surprises et un regard moqueur mais attendri sur l'espèce humaine, voilà un bon Woody Allen dont on sort avec bonne humeur!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2011
    C'est assez pétillant. Le pouvoir de Woody Allen est de créer une identité a chaque film par rapport a chaque ville. Le personnage de Larry David créer réellement une bonne complicité avec le spectateur et il nous fait vraiment penser a woody allen comme dans scoop. Le personnage de rachel ewan wood est incertain et pas déffini on hésite a lui définir un statut. L'histoire est prenante malgré tous par les personnages même si les situations changent de manière brusque, elle reste drôle et fidèle a l'univers de Allen. Les dialogues fusent ce qui donnent un bon rythme du également au duo qui marche bien la fin assez plu après réflexions. Un woody sympa rafraichissant.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2013
    Un film en forme de retour aux sources, mais qui fatalement souffre d'une impression de déjà-vu. Woody Allen n'a rien perdu de son talent de dialoguiste et tout ici fonctionne parfaitement. C'est fin, délicieusement pessimiste, hautain et lubrique. On se croirait revenu aux plus belles heures du réalisateur. Mais finalement, si Whatever works est plus joyeux, plus lumineux et moralement moins désespéré que la moyenne "Allenienne", on retrouve la mécanique et on tourne un peu en rond. Rien de neuf sous le soleil donc, mais un vrai plaisir de découvrir Lary David, excellent en marionnette haut de gamme du ventriloque Woody.
    L_huitre
    L_huitre

    63 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Un Woody Allen décapant qui ne fait pas dans la dentelle ! Dans ce film, Woody se moque de tous les travers de ses compatriotes, et tire à vue sur les «bien-pensants» républicains, religieux, homophobes et gun-maniacs... C'est un spectacle des plus réjouissants, avec un Woody au sommet de son art. Il est d'ailleurs tellement à l'aise, qu'il fait adresser son personnage principal au spectateur, un peu à la façon d'un Orson Welles. Procédé casse-gueule, mais qui est là parfaitement maîtrisé. Pourtant, malgré cette maestria, je n'ai pas adhéré à 100% à ce film. Une impression de déjà-vu, et surtout un personnage principal trop cynique pour susciter une folle adhésion. En homme prudent, Woody a dû présentir ce risque, en choisissant un autre pour jouer son rôle... Car notre Woody est comme les autres stars : il aime être aimé....
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Je vais commencer en paraphasant Bill Bryson. Il y a trois choses que l'on ne peut pas faire dans la vie : triompher de l'administration, attirer l'attention d'un serveur qui a décidé de vous ignorer et résister à Woody Allen. Est-il besoin de préciser qu'il fait preuve, plus encore que d'habitude, d'un sens du rythme et du dialogue ébouriffant, que sa faculté à tourner en dérision les tragédies ordinaires vous fait immédiatement ressentir une incomparable joie de vivre, que sa science de la mise en scène a peu d'égal contemporain ? Sa philosophie du "Whatever works" (du moment que ça fonctionne), à la fois cynique et désenchantée, est pourtant difficilement contestable. Avec ce film, il réécrit "Manhattan" en y ajoutant l'acidité d'un Bernard Shaw à qui il rend un hommage appuyé par ses références à "Pygmalion" et à l'absurdité de l'acte sexuel. On retrouve donc un vieux génie misanthrope, paranoïaque et crétinophobe jouant bien malgré lui les Pygmalion, justement, pour une jeune provinciale bas-de-plafond mais irrésistible. Si lui incarne un personnage allénien typique (en plus antipathique), elle incarne la nouvelle femme selon Woody Allen. Elle n'est plus cet avatar de lui-même, intellectuelle névrosée et egotique, elle est pur corps, déesse sensuelle et naïve qui expose par son évidence sexuelle la vanité de tout discours. On a le sentiment qu'à travers le personnage de Melody, Woody Allen renonce à son idée selon laquelle on surestimerait l'importance de l'orgasme pour combler le vide de l'existence. Dans "Whatever Works", l'épanouissement du corps, la sexualité enfin assumée est le début du bonheur. On pourrait en parler pendant des heures mais j'ai envie de conclure sur une énumération : brillant, effréné, sensuel, drôle, émouvant... Sublime.
    Szerelem
    Szerelem

    40 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    D'habitude, les films de Woody Allen m'attirent particulièrement, tant par leur univers unique que par le message qu'il dégage. Ici, on retrouve toutes les caractéristiques du film Allenien : la musique, la physionomie des acteurs et l'ambiance conviviale qui se dégage de la réalisation. On remarque un très bon Larry David, génial en misanthrope pessimiste hypocondriaque "Joyeux Anniversaire Boris", ayant les mimiques de son propre réalisateur. Il faut dire que le personnage est également un être plutôt complexe (Il n'y a qu'à entendre sa tirade en début de film qui invite immédiatement le spectateur à s'attendre à du lourd). Effectivement, lourd est le terme qui convient le mieux. Car passée la surprise des premières minutes, le film n'est qu'une succession de scènes ennuyeuses et longues, avec des dialogues beaucoup trop longs et trop rapides, qui plus est sorti de la bouche d'une très mauvaise doubleuse à la voix enfantine si agaçante, qu'on n'arrive pas à tenir jusqu'au bout et qu'on se sauve, les mains plaquées sur les oreilles. Le personnage de Mélody est de toutes manières, fatigant au possible. L'histoire non plus ne contient aucun suspens, et devient vite prévisible. J'ai rarement vu un film aussi ennuyeux.
    thalidae77
    thalidae77

    36 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2011
    Un beau film avec des dialogues chocs et censés qui peuvent faire réfléchir! La morale est intéressante... Bref, du vrai Woody Allen!
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    « L’illusion d’avoir un sens apaise la panique »

    Tourmenté par l’ulcère, transcendé par la misanthropie et le mécontentement permanent Boris Yellnikoff chauve, boiteux, divorcé, suicidé raté, professeur d’échecs intolérant, irascible Physicien distant, prétentieux déchu et cloitré voit toute cette panoplie négative s’effriter suite à la rencontre la plus improbable qui soit.

    Une nunuche jeune, belle et naturelle apparue soudainement dans l’existence d’un pestiféré entretient dans un premier temps les constats réactionnaires d’un vieux ronchon lui permettant de conserver sa différence pour enfin obtenir la restauration d’un état oublié, un savoir vivre en groupe respectueux et tolérant.

    Un QI monstrueux solitaire et dépressif en guerre contre le monde entier, réfugié dans un mépris considérant ses contemporains comme des vers de terre est rapatrié dans le monde des vivants par une simple d’esprit désirant être la femme d’un génie.

    « Whatever Works » outre son aspect décelant un manque antinomique commun et son unification par le mariage entre deux composants d’une génération différente est une comédie douce amère révélatrice de l’échec d’un monde uniquement basé sur l’entretien dans le temps des institutions politiques, morales et religieuses dont les têtes pensantes sont périodiquement remplacées.

    Cet état de soumission perpétuel envers un régime pédagogique ou nos comportements sont préformatés par des procédures d’éthiques crée la révolte de certains individus décelant en interne une personnalité propre et créative exclues d’un parcours imposé par l’obligation de plaire et surtout d’entretenir une machinerie collective bien pensante et dominatrice

    « Il n’y a personne là-haut » semble être une des conclusions de cet opus initiatique incitant les êtres à se découvrir et s’assumer par eux-mêmes dans un univers dominé par la chance ou ils peuvent malgré tout étaler leurs véritables personnalités tout en participant au monde.

    A voir absolument
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2017
    Ça fait maintenant un long moment que je n'ai pas été enthousiasmé par un film du réalisateur New Yorkais et malgré son retour au "bercail" encore une fois je ressort assez déçu de la salle.Le peu connu Larry David se révèle très juste dans le rôle titre de ce vieil intellectuel misogyne asocial et hypocondriaque ,rappelant par de nombreux aspect un certain ....Woody Allen himself ,lui opposé la naïveté et la fraîcheur de la jolie Evan Rachel Wood aurait pu ,aurait du produire un contraste propice a une succession de situations incongrues et drôles mais l'on affronte surtout des tirades interminables sur le soi disant hasard qui gouverne nos vies affectives.Heureusement que l'excellente Clarkson vient un peu dynamiser tout ça avec son personnage (certes caricatural) de mère trompé se transformant en artiste baba cool hyper sexué.A l'image du long métrage tout entier,le final se révèle gentillement inoffensif. Superbe BOF jazzy comme d'habitude.
    philhag
    philhag

    24 abonnés 361 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    Avec Woody Allen, je ne peux qu'être sévère car on a à faire à un auteur de talent.
    Ici, ce film est un vieux Woody Allen. A la fin des années 70 (oui, 70 pas 80 !) je lui aurai mis 3 ou 4 étoiles. Pas à la fin des années 2000, 30 ans, donc 30 films plus tard : bavard, scénario classique, déjà vu, confusion de l'acteur et du metteur en scène ... on s'ennuie ferme.
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