Derniers Avis : L'Armée du crime - Page 3

Ce film, j’ai la bizarre impression de l’avoir déjà vu et revu, sûrement parce que depuis quelque temps on nous ressort de la résistance à tour de bras, alors qu’on en parlait bien peu avant, mais ça c’est un autre débat. Le film semble intéressant. Montrer des résistants, et pas leur côté le plus reluisant, entre vengeance, représailles, et image d’Epinal, d’accord. Là, il y a une petite nuance, se sont des immigrés qui se battent et tombent pour la France. Problème, la prudence du réalisateur lui joue des tours, et lui fait faire une reconstitution précise jusqu’au poulailler improvisé devant les maisons pour palier à la pénurie de viande, mais il ne se pose absolument aucune question, comme si cette histoire était sacrée et ses « héros » intouchables, résistants comme collabos dans le même sac. Il les filme avec respect et distance et ne me convainc pas du tout. Les acteurs sont en plus moyens, et en moyenne forme, ils semblent impressionnés par l’enjeu. A refaire en prenant plus de risque pour que j’y crois un peu plus, et de vrais enjeux pour que j’apprenne quelque chose. Cela fait un peu hagiographie déguisée en commémoration tardive, moyen.

Bon film , un peu trop d'empreinte sur le parti communiste , sinon à part celà l'histoire est intéressante , dommage que ce soit tiré en partie d'une histoire vraie , j'ai bien aimé , je l'ai vu une fois au ciné et une fois en DVD et les 2 fois j'ai pris un réel plaisir à le regarder

Le film est en 2 partie. La 1ere, on vous explique qui ils sont et pourquoi. Meme si c'est nécéssaire, cette partie devient longue, trop longue. Après env. 1 heures, la 2 eme partie. Leurs actions et fait d'armes arrivent avec la pression nazis qui monte et ou on s'accroche de + en + à son fauteuil en les admirants.

Je ne sais pas si c'était dù à la fatigue ou à la qualité du film mais je n'ai pas accroché...intrigue un peu difficile à suivre, un groupe de protagoniste très flou, le but du film mal défini, bref pas emballé...

Robert Guédiguian est assimilé à un cinéma militant avec des films où il met en scène des personnages en but à un système qui écrase l’homme et auquel il oppose un système de valeur où l’entraide et la solidarité sont au cœur du système. Avec « L’armée des ombres » il s’attaque au film historique, mais en mettant en scène le tragique et héroïque destin du réseau Manouchia faisant focus sur un réseau d’immigrés pour la plupart communistes qui vont se mettre en danger pour délivrer un pays dans lequel ils se sont réfugiés et qu’ils considèrent comme leur nouvelle patrie. Si son œuvre est pédagogique, il le revendique lui-même, la mise en scène reste classique et correspond dans ses rouages aux passages obligés des films sur cette époque : méfiance des résistants, jeu du chat et de la souris avec les occupants et la police des autorités de la zone occupée, trahison, tortures, exécutions… Le film se divise schématiquement en trois parties : présentation des membres du réseau, mise en place du réseau et premières actions, enfin chute du réseau. À mon avis la première partie est la plus intéressante parce qu’elle présente ces juifs réfugiés qui, pour la plupart ont un besoin de résister activement et qui sont prêts à se sacrifier pour ce pays qui pour eux représente un idéal. On sent les acteurs investis, particulièrement Simon Abkarian véritablement habité par la personnalité de Missak Manouchian. Si le film peut-être considéré comme un peu trop classique dans la forme, le sujet et la qualité de l’interprétation permettent de passer un moment agréable et enrichissant et de garder vivant la mémoire de héros presque inconnus qui par leur engagement ont fait partie de la grande machine qui a permis la défaite du IIIème Reich.

c'est un film vraiment très moyen ...malgré le talent de Guédiguian ..les bons sentiments ne suffisent pas pour faire du bon cinéma ...quelques acteurs tirent leur épingle du jeu...sans plus

Un film de facture très classique du cinéaste engagé qu’est Robert Guédiguian. On suit avec intérêt l’aventure de ces jeunes hommes qui s’engagèrent sans se poser de question dans la défense d’un pays qui à l’origine n’était pas le leur. Le propos de Guédiguian est peut-être, à l’heure des débats stériles et quelquefois nauséabonds sur l’identité nationale, de montrer que le patriotisme n’est pas toujours du côté que l’on croie. Le film est sans pathos et de ce fait prend souvent une allure documentaire. Guédiguian ne cherche pas à héroïser plus que nécessaire les FTPMOI et se contente de les montrer à l’action ce qui suffit à la force de sa démonstration. Les acteurs sont tous parfaits de Simon Abkarian à Virginie Ledoyen . A noter le clin d’œil du cinéaste qui profite de l’occasion pour offrir à Jean-Pierre Darroussin un rôle aux antipodes des braves types un peu velléitaires qu’il joue habituellement sous sa houlette. Utile mais austère. C'est sûr, on n’est pas chez Tarantino.

Énième film sur la résistance Française pendant l’occupation, assez original puisqu'il traite de la véritable histoire vécue par différents immigrés, dont Missak Manouchian, qui ont œuvré pour la liberté de la France. Le casting est assez "costaud" et le sujet, qui méritait d'être traité au cinéma, est plutôt intéressant. Malgré la spécificité de l'histoire, "L'Armée Du Crime" reste un classique compte tenu du large spectre cinématographique traitant de la résistance Française pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Délaissant pour un temps la cité phocéenne, Robert Guédiguian a décidé d'évoquer, avec son film « L’Armée du crime », l’engagement résistant en racontant l’épopée du groupe Manouchian durant la seconde guerre mondiale. Le récit est assez didactique et la première partie mettant en place les différents protagonistes parait un brin trop longue. Les actions du groupe Manouchian contre l’occupant nazi sont ensuite filmées dans une mise en scène classique mêlant actions héroïques et plages romanesques un peu accessoires. Peut-être aurait-il fallu insister sur les enjeux politique afin d’inscrire le récit dans un contexte historique plus large. L’interprétation est cependant excellente avec une pléiade de jeunes acteurs et surtout le toujours impeccable Simon Abkarian dans le rôle de Missak Manouchian. Dans une période où il est de bon ton de montrer du doigt les immigrés comme les responsables de tous nos maux, il n’est pas inutile de rappeler qu’à une époque pas si lointaine, certains étrangers ou français d’origines étrangères se sont sacrifiés pour que notre pays retrouve la liberté. Le film de Robert Guédiguian leur rend à ce titre un vibrant hommage.

Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

Le sujet du film est pas très original car déjà mainte fois vue au cinéma. Mais il faut voir cette oeuvre comme un témoignage plutôt intéressant sur les résistants issu de l'immigration. La mise en scène n'a rien de génial mais reste assez proche de ce que cela raconte.

De l'avis général:pas mal,mais parfois poussif et soporifique.

Cet excellent film retrace la naisssance, la résistance et la fin du mouvement FTP-MOI, dont les membres sont de immigrés communistes. A voir au moins une fois ! Le casting est excellent, tout les acteurs sont bien dans leur rôles !

Robert Guédiguian fait partie – avec Yves Boisset- de ces cinéastes qui veulent émettre des vents plus haut que leur arrière train. Son film « l’armée du crime » se révèle mal écrit, ennuyeux, plein de temps morts. Les dialogues sont d’une totale platitude et surtout l’ensemble des acteurs jouent comme de mauvais amateurs. Qu’est-ce qu’un Grégoire Leprince-Ringuet fait-il devant une caméra ? Il joue comme un pied, sa diction est déplorable, on ne comprend pas les trois-quarts de ces propos.
On voit, sur des planches de théâtre, des centaines de jeunes acteurs tout à fait valables, que va-t-on chercher une nullité pareille sinon qu’il doit jouir d’un piston terrible ! A moins qu’un certain lobby, mais là, chut, je vais être censuré… Bref, si vous voulez voir un chef d’œuvre traitant de la résistance, achetez « l’armée des ombres » de Jean-Pierre Melville, un génie du cinéma pas assez reconnu.

Un peu trop brouillon à mon goût et notamment dans la première demi-heure. Mais, bon l’ensemble se tient de façon honnête sans que ce soit non plus le film de l’année.