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Alejandro Almodoclint
16 abonnés
797 critiques
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2,5
Publiée le 23 août 2010
Noble cause que la résistance des FTP et des MOI. La distribution en est intéressante mais ça manque totalement de dynamisme et on s'ennuie trop souvent...
Bon film historique ou, pour une fois, on dénonce (et montre) l'agissement de la police sous Vichy. Belle interprétation malgré une mise en scène qui s'essouffle parfois. A voir !
L’Armée du crime est une petite merveille de la part des Français, qui est vraiment soignée. J’ai remarqué les Français sont vraiment doués avec les films sur la Seconde Guerre Mondiale (La Rafle, Les femmes de l’ombre et celui-ci) : bon cela reste mon avis.
Le film repose sur les attentats du groupe de Manouchian où l’organisation et les stratégies de ces crimes sont très bien faites. Le film ne montre pas que ça mais il met beaucoup en valeur aussi la vie de ces résistants, avec beaucoup de jeunes qui défendent et qui ont une grande fierté pour leurs origines (Robinson Stévenin, dans le rôle de Marcel Rayman est vraiment excellent). Il prend alors son temps pour nous faire découvrir les personnages et les faits. Un film qui est donc passionnant et émouvant. Il présente aussi des scènes assez écœurantes avec les scènes de torture et certains agissements de la police française. Certaines scènes font bien sûr clin d’œil aux "Femmes de l’ombre" et une particulièrement à "la Rafle".
L’Armée du crime est donc un film vraiment très appliqué et très soigné de la part des Français. Un chef d’œuvre !!
Grande déception de la part de ce réalisateur dont j'ai tant apprécié "La ville est tranquille"! Mise en scène "téléfilm français", c'est à dire figée, affichant un manque de moyens relevant plus de la pauvreté que de la sobriété... Scénario alambiqué qui devient confus et fait perdre de vue l'intrigue et le rôle des personnages... Le seul intérêt de ce film, à mon sens, est le rappel historique qu'il constitue. Mais ça n'en fait pas une oeuvre réussie.
La forteresse collaborationiste française prise d'assaut par un Guédiguian qui donne à l'histoire rouge son sens premier à savoir structurer des attentats autour de cellules communistes pour contrecarrer les désirs d'occupation de l'envahisseur.
Evolution du groupe Manuchian en deux périodes bien distinctes. Tout d'abord l'ascension vers la notoriété par plusieurs attentats qui conduiront l'Allemagne à décréter un jour de deuil national puis dans un second temps le revers de la médaille où reflète les tortures et les arrestations des résistants commises par la police française elle-même s'il vous plaît à l'étonnement quasi narquois d'un état major allemand arrivé au delà de ses propres espérances. Guédiguian n'en fait pas des héros mais matérialise la possibilité de ne pas oublier ce à quoi d'autres n'auraient même pas songé mais après tout tous les quartiers de Paris n'avaient pas en leur sein une poignée d'activistes du Mouvement Ouvrier International ! Et si l'un d'eux affirme qu'il n'y a pas d'avenir dans la Résistance c'est qu'il sentait l'ennemi motivé à les faire périr.
La mise en scène est dans l'intensité de cet acte qu'était la résistance armée, la clandestinité qu'elle exigeait n'ajoutant qu'au suspense déjà présent. Autres moments suffisamments significatifs saisis dans deux scènes au bord de l'absurde. La première concerne deux policiers venus trinquer dans le bistrot épicentre du groupe manouchian. En levant leur verre au Maréchal le blanc silence qui s'en suivit nous étonne encore de les voir sortir vivant. Ensuite le champion de natation remporte le concours et là aussi on lui jette à la figure que le Maréchal serait sansdoute fier de cette victoire. Moment d'étonnement du jeune sportif qui déclare avoir battu son propre records et qu'il s'entrainait durement ce que toute cette France vichyste ne pouvait qu'encourager par l'intermédiaire d'un micro qui pose le problème de la liberté de la presse en temps de guerre. Le double langage amuse et on ne sait pas vraiment s'il parle de ses exploits sportifs ou du nombre d'attentats commis.
Historiens, polémologues et même la justice s'étaient déjà penchés sur l'existence de ce groupe dont il n'existe que très peu de documents d'où un besoin urgent d'en faire un sujet de cinéma-vérité et Guédiguian le surligne au générique de fin. "C'était nécessaire afin que cette histoire vraie devienne une légende pour aujourd'hui, pour qu'elle nous aide à vivre ici et maintenant" insiste-t-il ! Il n'y a guère que le terme de légende qui fasse froid dans le dos comme si c'était devenu interdit aujourd'hui et au Chiappas et en Palestine ils n'ont qu'à crever alors ?
L'Armée du crime constitue un vibrant hommage aux membres des FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans - Main d'Oeuvre Immigrée) qui se sont battus pour la France et au nom d'un idéal et qui sont morts pour leurs idéaux. Si Robert Guédiguian admet avoir modifié la chronologie des évènements, il n'empêche que ce film reconstitue de manière efficace l'atmosphère d'insécurité, de chaos que l'on retrouve dans la France occupée. Il montre aussi les sentiments d'espoirs et de solidarité que l'on peut trouver malgré tout en ces heures si sombres. L'Armée du crime est enfin un film millitant pour l'engagement et qui peut nous servir de leçon et d'exemple.
Voilà une oeuvre touchante et un sujet peu souvent mis en lumière qui retrace le parcours du groupe Manouchian dans ce qui était plus communément appelé « résistance étrangère ». Robert Guédiguian traite ici un sujet cher à ses yeux qui se veut avant tout historique à défaut d'être vraiment spectaculaire. Là est d'ailleurs le principal reproche que l'on peut faire à ce film par ailleurs très bien mené par Simon Abkarian et toute une troupe de jeunes acteurs très talentueux. Une adaptation instructive et captivante emportée par sa dimension tragique. Du bon cinéma.
Film bien fait et bien interprété. les acteurs sont justes et une mention particulière à Daroussin en flic au 2 visages. A voir pour les plus jeunes afin de comprendre et connaitre une page de l'histoire de la police française sous l'occupation.
L'Armée du crime tente de brasser large avec un casting ambitieux, mais manque de puissance et d'intensité. On ne s'ennuie pas, mais on n'a pas l'impression non plus d'assister à du grand cinéma. Dommage !
manque de plans intéréssants, d'action, de scénario, acteurs qui jouent mal, ennui tout au long du film, un bon navet français comme on sait bien les faire et qui pourrait passer comme téléfilm le mercredi après-midi sur m6, c'ets pour dire .....
Certe ,c'est un film qui relate l'organisation de la resistance dans un Paris occupé, une noble cause dont ont participé ,entre autre,Rino della negra (mon ancienne rue!) mais ça manque cruellement d'action. Beaucoup de bla bla et peu de suspens,retournements et autre ingrdients qui font qu'un film nous tient en haleine , nous transporte,ce qui n'a pas été le cas pour moi.