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    Le Sel De La Mer
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    3,3
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    32 critiques spectateurs

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    Karine Cepas
    Karine Cepas

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    Film incroyable dès les 1eres scènes de l'arrivée en Israel d'une Américaine d'origine plalestinienne, qui se voit bombardée des mêmes questions interinablement. Scénario très bien mené. Plein de moments drôles aussi. Une histoire d'amour très poétique. Les conditions de vie terrible des jeunes palestiniens d'aujourd'hui, prisonniers, sans espoir. Très beau film ! Un véritable voyage ! Très riche ! Acteurs formidables !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2022
    « Le sel de la mer » (2008) est le deuxième film de la réalisatrice palestinienne Annemarie Jacir. Soraya (Suheir Hammad, poétesse elle-même palestino-américaine), 28 ans est née à Brooklyn mais son grand-père et son père ont été chassés en 1948 de Jaffa puis partis au Liban dans un camp de réfugiés américains. Soraya décide de retrouver ses racines et revient également sur place pour récupérer de son grand-père décédé. Entrée avec un visa touristique de 15 jours, elle est longuement interrogée à la frontière et ne pourra pas récupérer cet argent, la banque ayant « disparue » ! Elle se rend alors à Ramallah et y rencontre Emad (Saleh Bakri) et son ami, Marwan (Riyad Ideis), 2 jeunes palestiniens « enfermés » dans leur ville natale. Le trio réussit par la force à récupérer les quelques 15 000 $US du grand-père. Soraya et Emad partent alors malgré les nombreux contrôles de police à la recherche de leurs maisons d’origine… l’un étant Palestinien donc « clandestin » et le visa de Soraya ayant échu. Qu’importe…
    Un film sans aucune fioriture cinématographique qui témoigne une nouvelle fois de la complexité de la situation israélo-palestinienne et ici de l’amertume de ces 2 jeunes non velléitaires, qui sont devenus des étrangers là même où ils sont nés.
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    un film juste et touchant où la question du déracinement occupe une place de choix. filmant au plus proche ses acteurs, tous justes, le réalisateur promène sa caméra entre Palestine et Israël, insufflant un souffle de liberté bien vite rattrapé par la réalité à ses trois protagonistes étouffant entre ces checkpoints, ses contrôles et cette loi répressive à chaque coin de rue. les paysages sont beaux, et la longue scène des amoureux qui déambulent en silence dans le village en ruine, village-racine de l'homme est tout simplement bouleversante. Un film nécessaire.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    "Le Sel De La Mer" mêle histoires d'amour et politique dans un road movie palestinien. Ce sujet sensible est abordé de manière fine et intelligente et cela se ressent dans le scénario et les dialogues. Seul une baisse de rythme vient ternir ce long métrage durant la seconde partie.
    murielle m
    murielle m

    2 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Très beau film, dans un décor sublime! Les acteurs sont doués, et l histoire est magnifique. La Palestine sous un autre angle, celui de l humain et de l histoire qui détruit parfois les souvenirs d'enfance!
    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2011
    L'histoire d'une palestinienne habitant à New York qui veut vivre en Palestine... cherchez l'erreur.
    Sur un sujet très très délicat par les temps qui restent où la pensée unique reste très puissante en France et aux States, il est toujours plaisant de voir le courage ou le poids économique des minorités qui dénoncent certaines évidences, et des distributeurs idoines. Mais j'ai toujours pensé que la montée en puissance des Chinois, des Mexicains et des Indiens allait un jour ou l'autre remettre en cause certains lobbies, ce qui arrive dans le quartier du sentier n'est que le prémice à ce que je considère comme le deuxième déclin. Ce qui laissera un peu plus d'intégration et de paix aux juifs progressistes du monde, et moins de moyens aux sionistes forcenés qui utilisent le progrès technique comme une force sans comprendre qu'il sous entend une évolution humaine incompatible avec l'extrémisme ou la religion, de quelque côté qu'ils soient. L'originalité du film est aussi de montrer que l'idéologie en arrive à l'absurde quand on voit comment des palestiniens se font passer facilement pour des israëliens, ils serait temps que tout ce beau monde se souvienne de ce que veut dire sémite.
    La première intelligence de la réalisatrice c'est d'abord d'avoir effectué un casting de rêve. La palestinienne est très belle, pas de cette beauté facile caucasienne, mais de celle exigeante et sensuelle des femmes du moyen orient. Le petit copain est pas mal non plus, une sorte de Zidane avec un cerveau en prime. On suit donc leur difficile périple avec l'intérêt de l'esthétique.
    La deuxième réussite, c'est d'avoir montré combien les personnages sont prisonniers d'une situation indémerdable qui leur fait « pêter » les plombs, même s'ils sont au départ très cultivés et calmes.
    Enfin, loin d'un certain manichéisme ou d'un aspect partisan (plus visible chez Suleiman finalement), la réalisatrice nuance son propos et laisse à la caméra et à ce mur de la honte le soin de finaliser ce que l'on peut penser de cette situation ubuesque de la palestine. Les images valent mieux qu'un long discours.
    Après, l'idéologie ou la xénophobie naturelle au parisien bien confortablement installé dans son siège de cinéma lui laissera penser ce qu'il veut des arriérés palestiniens qui n'ont pas su gérer leur pays. Mais il aura aussi le choix de penser ce qu'il veut de ces juifs qui ne survivent dans un désert qu'avec l'éducation scientifique et le progrès technologique payé par toute la diaspora mondiale, et surtout américaine. Ce qui ne fait en aucun cas d'eux des héros surtout au prix du désastre écologique annoncé dans cette région !
    Un beau film âpre mais séduisant comme un road movie sans fin, qui permet d'oublier le conflit des envahisseurs dans leur droit international et des envahis dans leur martyre. Ce que je veux dire, c'est que c'est moins triste que le sujet pouvait le laisser penser.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2011
    Chef d'oeuvre d'une grande beauté et d'une poésie infime. Un des plus beaux qu'il ai été donner à voir. Un magnifique road-movie, un sublime hommage aux palestiniens et à la Palestine. Bijou du 7ème art comme on devrait en voir plus souvent.
    Eric A.
    Eric A.

    10 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2009
    J'ai aimé : la démarche de cette jeune fille d'origine palestinienne. Elle a un passeport américain qui lui ouvre bien des portes, mais chez elle, c'est en Palestine. Elle aime sa terre d'origine, et c'est vrai qu'elle est belle cette terre et que ses habitants ont du coeur. On a peu l'habitude de voir ce côté de la barrière en occident.
    Je n'ai pas aimé : une certaine lenteur du film (c'est peut-ètre voulu ?). Tout m'a paru un peu plat, et le lendemain j'avais même oublié le titre. Dommage.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    D'énergiques comédiens convaincants ainsi qu'un sujet simple (les racines familiales) évoqué dans un contexte militaro-politico-religieux tendu constituent les principaux atouts de cet agréable road-movie.Quelques longueurs lors d'une seconde partie qui s'essouffle comme un final attendu viennent atténuer la bonne impression globale.A travers la quête identitaire de Soraya et sur un mode meleant gravité et légèreté (de petites histoires au cœur de la grande) ,la jeune réalisatrice dépeint le difficile quotidien de populations Palestiniennes soumises aux incessants contrôles militaires Israeliens.L'on pourra toujours lui reprocher l'aspect manichéen de sa description mais en tout cas pas la pertinence de son casting qui emporte l'adhésion générale ,notamment Hammad et Bakri (pas jean pierre !!) qui forment un séduisant couple empli de rage ,de rêves et de désirs.La Palestine ou le concept d'une immense prison a ciel ouvert sans le moindre barreaux mais avec un mur ,celui de la honte.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 novembre 2008
    Avec une réalisation laissant parfois à désirer, la réalisatrice nous emmène dans un univers réaliste mais dont l'histoire, au fond, manque de repère. Le jeu d'acteurs est assez niais et l'on s'embrouille par des réactions que l'on ne saurait juger exactement. Un film sans distraction ni subtilité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    ça faisait un moment que je n'avais pas été voir un film au cinéma... Peur de tomber sur un navet... Mais là, j'ai vu la bande annonce, le sujet... Un sujet qui est d'actualité, réel, qui fait qu'on se rend compte du monde tel qu'il est.
    Le temporel du film est bien réalisé...
    "Le sel de la mer", ça pique les yeux...
    Vraiment,ce film est accéssible à tous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2008
    Voilà un film que vous ne pourrez pas voir, car il n'est pas diffusé, car on ne lui fera pas de la publicité, car il est censuré, privé de parole.
    Il aurait pourtant mérité cent fois la Palme d'Or 2008 de par le scénario, les acteurs, la mise en scène limpide et la VERITE des sentiments exprimés, surtout la justesse.
    Mais pas de palme d'or, on devait détourner l'attention sur un navet improbable. Le jury trouvait les dérives d'un prof mégalo et sous-doué plus intéressantes que les sujets qui ont de la profondeur historique et humaine, joués par des acteurs sans faille et en tous points remarquables.
    Illustrez-vous avec ce film et apprenez tout ce que l'on veut vous cacher sur la pratique de l'apartheid, 50 ans après le "Plus jmais ça" par les mêmes qui le réclamaient.
    Vous ne verrez probablement pas cette critique non plus, car elle sera dénoncée pour des motifs quelconques et les mêmes qui ont empêché le film de se faire dans des conditions normales là bas; vous diront ici que ce n'est pas la peine d'aller le voir ici.
    Dommage: vous aurez raté un grand moment. En tous points remarquable
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 octobre 2008
    Le coeur du propos aurait pu être véritablement l'identité, la recherche de racines pour être et se construire. C'est en partie le cas avec un portrait de femme en quête de, mais... et il y a des mais : des longueurs, des invraisemblances, des baisses de régime.
    Malgré tout, nous retiendrons de ce film la rage d'un peuple nié, déchiré, meurtri et pillé, pillé de son passé, de sa terre, de ce qui fait mémoire. Sans reconnaissance, pas d'existence!
    saxoman
    saxoman

    11 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2008
    Film magnifique avec des personnages magnifiques dans un pays hélas pas magnifique puisqu'occupé. Etrange destin que celui de cet homme et de cette femme, lui vrai Palestinien de Ramallah qui ne pense qu'à fuir cet enfer, et elle, "fausse" Palestinienne née à Brooklyn, qui décide de retrouver la terre de son père ; ils ne sont libres nulle part, pas dans les Territoires car ils ont braqué une banque, et pas en Israël puisqu'ils n'ont pas droit d'y être ! Et pourtant ils semblent revivre.
    Tous les éléments de l'oppression sont là, très bien filmés par Annemarie Jacir, de l'interrogatoire à l'arrivée à l'aéroport de Tel Aviv aux démolitions de maisons en passant par le mur, les check-points, etc...
    Pour couronner le tout, ces deux acteurs enflammés sont beaux et on aimerait que leur road-movie amoureux ne s'arrête jamais.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    Le bleu du ciel qui se reflète à la surface de la mer appelle à unir deux éléments opposés que tout, dans les caractéristiques, unit. «Salt of this sea» (Palestine, 2008) d’Annemarie Jacir produit le même mouvement, écrit le même geste de réunion entre deux éléments semblables que l’espace sépare. Née aux Etats-Unis, Soraya a l’ambition de revenir habiter sur la terre de ses parents. En premier lieu, elle compte seulement récupérer l’argent que ses parents ont laissé dans un compte en banque. Or depuis l’annexion d’une parcelle du territoire palestinien par Israël, l’argent conservé sur un compte est devenu indisponible. Par piété filiale, et en raison également d’une petite mais vive rancœur pour Israël, Soraya, accompagnée d’Emad et de son ami Marwan, vont fuir la Palestine pour venir occuper, à leur proportion, un territoire qu’ils considèrent comme légitimement le leur. Étant mise hors de la maison de ses aïeux, Soraya en vient à occuper pour foyer une grotte désignée comme patrimoine naturelle. Jacir dessine le mouvement d’un retour, développe les émotions toute fordienne qui accompagne la recherche nécessaire d’un foyer. Cette poursuite vers les origines, sur fond d’une nature contrainte et comme assénée sous les ruptures des frontières, emprunte des voies agressives, des scènes de tension. Jacir n’est pas dupe, elle sait pleinement combien la reconquête d’un lieu, la reterritorialisation des individus sur une zone en passe par des hostilités. La Palestine résonne au son de Soraya, elle se fait entendre lorsque, de rage et de lassitude, elle crie contre l’injustice. Cet appel si fréquent à l’injustice rend le film partial et arbitraire. Jacir n’organise pas les raisons qui opposent Israël à la Palestine, elle n’en révèle pas les motifs mais se contentent de décrire la petite émotion, de retranscrire le phénomène de souffrance que connaît tous palestiniens. En conservant l’obscurité de ses sentiments, Jacir tombe dans l’écueil de la chronique.
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