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    Titeuf, le film (3D)
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Titeuf, le film (3D)" et de son tournage !

    Quelques chiffres

    La réalisation de Titeuf, qui a duré plus de deux ans, a nécessité :

    -700 personnes aux talents divers et variés

    -780 000 feuilles de papier

    -6800 crayons

    ... pour un résultat de :

    -200 000 dessins et 1067 décors.

    La naissance de Titeuf

    Nous sommes en 1992. Jeune auteur de bandes dessinées jusqu'alors inconnu ou presque, le dénommé Zep multiplie les projets et les propositions sans réel succès. Aujourd'hui couronné de succès grâce à son très célèbre Titeuf, Zep se souvient comment l'aventure a commencé : "Un jour, j’ai (...) décidé de m’acheter un grand cahier blanc et d’y coucher mes souvenirs d’enfance. (...) au moment de me représenter en dessin, j’ai repensé à ce petit bonhomme avec une mèche sur la tête, que j’avais imaginé quelque temps auparavant pour un autre projet. Et je l’ai tout bêtement appelé Titeuf parce qu’il avait une mèche en forme d’œuf." Ce nouveau projet, affranchi de toute contrainte, a dans un premier temps été refusé par plusieurs journaux, pour être finalement adopté par un éditeur et devenir l'une des bandes dessinées françaises les plus célèbres de son époque.

    Du petit au grand écran

    Suite au succès sans précédent rencontré par les différents albums de "Titeuf", une série télévisée centrée sur le garnement à la mèche blonde a vu le jour en 2002. Immédiatement tenté par une adaptation sur grand écran, Zep a dû attendre l'année 2008 pour que le projet soit financé par des producteurs. L'auteur s'est alors tout de suite proposé pour réaliser le film, faisant ainsi ses premiers pas dans le monde de l'animation, et du cinéma en général.

    Ecrire pour le cinéma

    Pour adapter ses bandes dessinées au cinéma, Zep a dû se lancer dans un domaine qu'il n'avait encore jamais exploré auparavant. La somme de travail que représentait le projet n'avait ainsi plus rien à voir avec ce que l'auteur connaissait, et a exigé de ce dernier une implication totale et une adaptation constante aux codes de l'animation. Mais Zep a su tirer parti de ces contraintes, utilisant les multiples possibilités que lui offraient le cinéma pour laisser libre cours à son imagination débordante. "Le cinéma est une espèce de rêve ultime pour quelqu’un comme moi qui raconte des histoires. On possède toutes les cartes en main", explique le réalisateur.

    A double niveau

    En écrivant le scénario de Titeuf, Zep a choisi d'aborder, comme à son habitude, des soucis inhérents au monde de l'enfance, mais également les problèmes vécus par les parents de son personnage. "(...) quand j’écris ces histoires, je me sens tout à la fois Titeuf et le parent que je suis dans la « vraie vie »", confie le réalisateur.

    Sources d'inspiration

    Pour se préparer à faire son entrée dans le monde du cinéma, Zep a revu de nombreuses comédies qui sont devenues ses références en la matière. L'auteur cite notamment Prête-moi ta main de Eric Lartigau, Mensonges et trahisons et plus si affinités... de Laurent Tirard, Comment épouser un millionnaire de Jean Negulesco, les films de Gérard Oury et ceux de Billy Wilder. Zep explique également s'être inspiré du "Story" écrit par Robert McKee.

    Multi-studios

    Si Zep est probablement le meilleur dessinateur de Titeuf au monde, il n'avait, en revanche, jamais entrepris lui-même d'animer son personnage. Le réalisateur a donc fait appel à de nombreux jeunes animateurs de tous les horizons pour l'assister dans son projet. Dans un premier temps, Zep a tenté de concentrer tous les travaux dans un seul studio à Paris, mais l'entreprise a rapidement pris de l'importance et le réalisateur s'est retrouvé contraint de gérer à distance une totalité de 18 studios d'animation, aux quatre coins du monde. "On a (...) dû prendre un deuxième studio en Espagne. (...) Puis un autre en Écosse, un autre au Canada, un autre aux Philippines… Parallèlement, on a recruté des gens en Australie et aux États-Unis. Et tout ce petit monde communiquait entre eux et avec moi grâce à Skype," raconte le réalisateur, qui se souvient encore de l'opération comme d'un véritable "casse-tête".

    Story-boards et animation

    Avant de passer à la phase d'animation du film, Zep a commencé par réaliser un story-board du scénario, qu'il a filmé avec des voix d'essai par-dessus. Des story-boarders professionnels ont ensuite développé cette première ébauche, pour un résultat plus élaboré sur lequel les comédiens ont pu poser leurs voix. Deux ans d'animation ont suivi, monopolisant 700 personnes à travers le monde. Les différents travaux ont finalement été rassemblés dans un studio au Luxembourg pour être assemblés en un résultat uniforme, avant que la post-production ne s'achève en Suisse. "(...) je suis heureux car le résultat final est très proche du story-board que j’avais préalablement dessiné", s'enthousiasme Zep.

    Chemins croisés

    Titeuf marque les retrouvailles de plusieurs comédiens à l'écran, cette fois sous les traits des parents et des grands-parents du jeune héros. Ainsi, Jean Rochefort et Maria Pacôme, qui interprètent respectivement Pépé et Mémé, s'étaient déjà donnés la réplique dans Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965). Zabou Breitman et Sam Karmann, qui doublent quant à eux les parents de Titeuf, incarnaient déjà un couple dans Cuisine et dépendances (1992). Enfin, Maria Pacôme retrouve Zabou Breitman après La Crise (1992), dans lequel les deux actrices interprétaient déjà une mère et une fille.

    Doublage

    Le doubleur professionnel Donald Reignoux a commencé à prêter sa voix au personnage de Titeuf à l'âge de 16 ans, à l'époque de la série télévisée. Zep n'a pas hésité une seconde avant de lui proposer le même rôle dans le film. Aidé par Zabou Breitman, le comédien a cependant tenté d'insuffler à Titeuf une dimension différente, se détachant un peu plus du côté "cartoon" pour en faire un vrai personnage de cinéma.

    Zep directeur d'acteurs

    Casquette de réalisateur oblige, Zep s'est employé à constituer le casting vocal de Titeuf et à diriger ses acteurs. Faisant appel à de nombreux doubleurs déjà présents sur la série télévisée, l'auteur a également recruté des comédiens plus célèbres tels que Maria Pacôme, Jean Rochefort, Zabou Breitman ou encore Michael Lonsdale. Laissant la directrice de casting du film trouver les autres acteurs, Zep a également dû diriger les opérations durant le doublage, assisté dans un premier temps par Zabou Breitman. "(...) Lorsque les comédiens ont enregistré les voix, on n’avait pas encore d’images du film à leur disposition, juste un story-board très sommaire (...). C’était donc à moi de leur expliquer tout le reste : le rythme, l’avant et l’après chaque scène… Et les animateurs se sont ensuite basés sur leurs intentions de jeu dans l’animation de leurs personnages", raconte le réalisateur.

    En avant la musique !

    Zep a fait de Titeuf un film éminemment musical en y intégrant de multiples chansons qu'il a entrepris d'écrire lui-même. Le réalisateur a ensuite fait appel et de célèbres chanteurs pour les interpréter. On peut ainsi entendre dans le film (entre autres) les voix de Bénabar, Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, Alain Souchon, James Blunt... et même Johnny Hallyday. La star du rock à la française a ainsi accepté d'interpréter une ballade au milieu d'une scène se déroulant dans l'imaginaire de Titeuf. "(...) il a eu la gentillesse de venir un de ses rares jours de pause - qui était d’ailleurs celui de son anniversaire - pour enregistrer sa chanson et le petit bout de voix qu’il avait à faire. C’était un moment inouï," se souvient Zep.

    Quand la musique est bonne

    Pour la composition des chansons du film, Zep a fait appel au célèbre musicien Jean-Jacques Goldman, avait qui il avait déjà eu l'occasion de collaborer en illustrant le livret de son album "Chansons pour les pieds". C'est d'ailleurs le chanteur qui a suggéré à Zep de composer lui-même la musique. "Une fois qu’il m’a expliqué ce qu’il voulait, je lui ai dit qu’il était tout à fait capable de le faire. Le folk rock est un idiome qu’il maîtrise parfaitement. Au fond de lui, il en avait très envie. Je lui ai juste suggéré de le faire, ça lui a peut-être donné confiance", raconte Goldman.

    Contre la montre

    Après avoir annoncé la date de sortie officielle de Titeuf, Zep a engagé une véritable course contre la montre pour tenir ses délais. Les retards dans les travaux effectués par les différents animateurs étaient fréquents et le réalisateur a souvent dû trouver des solutions de secours pour mener le projet à bon port. "À partir du moment où on a commencé l’animation en janvier 2009, on était le nez sur le guidon. Je ne vous cache pas que ce fut parfois un peu paniquant !," raconte l'auteur.

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