Derniers Avis : Girlfriend Experience - Page 5

Eh bien, un sentiment mitigé. En fait, y'a pas grand chose à tirer de ce film. Le portrait d'une call-girl sous fond de crise financière. C'est assez répétitif. Avec quel objectif ? Ou Soderbergh voulait -il en venir ?

J'avoue être resté quelque peu dubitatif après la première vision de Girlfriend Experience. C'est que ce film demande réflexion. Petite pelloche à l'allure d'expérimentation cinématographique ultra classe (très inspirant pour les apprentis cinéastes), il est l'anti comédie romantique par excellence. Une structure narrative totalement éclatée mais fort intéressante, retranscription d'un espèce de vide existentiel où l'on cherche des explications vaines à l'exercice de cette vie d'Escort girl (ou d'actrice de porno pour Sasha Grey). Aucune passion, aucune espèce d'envie de vivre ne viennent illuminer le visage - fort joli - de Chelsea. Cette fille transpire la mort. Le couple qu'elle forme avec son petit ami officiel transpire la mort. Le journaliste qui l'interroge n'arrive à rien avec elle. Elle est le vide. Et Soderbergh en grand réalisateur inspiré sait très bien filmer le vide.

Aucun interet, mou, soporiphique, sans queue ni tête, difficile à suivre, une véritable perte de temps...

1 point pour le déplacement.. et encore c'est aussi cher payé que le tarif demandé par la très ... chère Chealsea.

Encore un soderbergh masturbatoire, la vision bourgeoise d'un réalisateur sans idées, mais avec une bonne mémoire

Cela aurait pu etre un bon film seulement il manque quelque chose , un fond à l'histoire ... c'est dommage

Ce film est vraiment sans intérêt , trop nul le scénario, c'est tellement mauvais que je préfère en rire, j'espère que le réalisateur s'est pendu après avoir vu son chef d'oeuvre. C'est plat, il n'y a pas d'histoire, pas de suspense, pas d'émotions, ... pas d'intro, pas de fin aussi (juste une scène coupée). Avis aux pervers : il n'y a pas de sexe non plus. Je ne sais pas ce que le réalisateur cherche à nous montrer, mais là, il ferait mieux de se recycler dans un autre métier tels que boulanger, peintre, livreur de pizza, ... du moment qu'il reste loin du cinéma.

Pourquoi un réalisateur aussi brillant, capable de faire des films magnifiques et profonds, a-t-il pris un sujet délicat pour en faire un film dénué de saveur et d'émotion (sauf une brève tentative qui arrive trop tard pour qu'on s'y attarde) ?

Elle est censée être la meilleure dans son domaine, le film nous démontre, malheureusement sûrement malgré lui, que si elle est la meilleure, le métier n'a pas d'avenir car qui voudrait engager une fille aussi ennuyeuse, si peu profonde, aussi émouvante et excitante qu'un automate mal peint ?

Quand à son couple, pitié ! Outre le fait que l'acteur n'est pas crédible un seul instant en hétérosexuel, leurs scènes sont si affadies et applaties et noircies dans tous les sens du terme que, non seulement on a que faire de leur histoire et de qui ils sont (alors que ça nous aurait pourtant intéresser si au départ si ça avait été bien traité), mais en plus ils nous ennuient terriblement ! Leur pseudo scène d'intimité, franchement, si c'était pour faire ça autant s'abstenir. Cette remarque vaut d'ailleurs pour l'ensemble du film tant ce n'est qu'un amoncellement inutile de pseudos belles images. Franchement, Soderbergh est bien l'un des seuls, voir le seul, très bon cinéaste capable de râter autant un sujet pourtant méritoire !

Film pourtant de Steven Soderberg, on en presque pas entendu parler. Seulement 2 étoiles pour la moyenne presse, mais putain quand est ce que c'est journaliste vont enfin apprécier un film? Si on les écoutait on aurait que des navets sur nos écrans! Girlfriend Experience est pour moi un film très touchant, et très bien jouer!

Film intéressant mais qui laisse un goût d'inachevé. Objet cinématographique peu identifiable, aux confins de la recherche artistique. Un certain esthétisme (la plastique de l'actrice principale y participe un peu...) dans une relative vacuité du propos (la solitude de la p... de luxe après l'amour ? les conséquences indirectes de la crise financière sur les riches clients des plaisirs sexuels de luxe ?). Soderbergh nous étonnera toujours (enfin, j'avoue ne pas avoir vu toute la série des "Ocean 1n"...).

Étonnant film. Soderbergh confirme qu'il est l'un des plus intéressants et inventifs cinéastes americains d'aujourdhui. Ce film est même, peut-être, son meilleur, car il est le premier à aller jusqu'au bout de son idée du cinéma, voire à la traiter de manière explicite: les rapports entre l'être et le paraître, la recherche du fond (jamais trouvé, au fait) par la forme, toujours mouvante et profonde. Des sensations, des idées, des gestes, des paroles, des images - elles sont toujours en suspension, en communication les unes avec les autres, dans un foisonnement de réel d'une grande force esthétique, musicale, voire morale. Car, oui, la forme de Soderbergh ne s'arrete jamais à la surface, mais cherche l'être, comme le journaliste qui prend l'interview de Chelsea.
Le grand talent de Soderbergh est de trouver le bonnes doses. Je ne sais pas comment il reussi à appuyer ces touches, ici l'une, ici l'autre, pour nous garder toujours dans un espace intermédiaire, entre la vie et la contemplation de la vie, entre une question (qui est toi, Chelsea?) et une reponse, qui ne viendra jamais. L'espace intermédiaire du cinema, pour une infinie richesse.

Étrange sentiment devant cet objet cinématographique non identifié. Soderbergh nous fait bien comprendre qu'il n'inscrit pas son film dans normalité. Coupes franches, absence de raccords sons, voilà pour l'aspect technique. Pour ce qui est de l'essentiel, le film en lui même, on assiste à un morceau de vie d'une prostitué de luxe New Yorkaise, sans jamais tomber dans la vulgarité. Au contraire, on découvre le métier de Chelsea comme elle veut bien le concevoir. Mélange difficile entre sa vie de couple et sa clientèle.
A défaut d'être pute, la jeune femme se voit plutôt comme un service payant de petite amie.

Intriguant, poussant la réflexion vers un terrain inhabituel (la prostitution), le film est une bonne surprise.

C'est un sujet peu traité et difficile. Il est intéressant de voir les impressions et désillusions des riches américains après la crise.
Sinon pour l'histoire, on s'y perd, ce n'est pas toujours dans l'ordre chronologique, pas vraiment de fil conducteur ou semblant de suspens. C'est filmé comme un documentaire. J'ai et j'aurai toujours du mal avec ce "métier", qui pour moi rabaisse la dignité, même si ce n'est pas le seul.

Ce qui est étonnant avec Soderbergh c'est qu'en général ses "blockbusters" sont souvent moyen voir moins, alors que ses films qui se voudraient "indépendants" sont souvent de bonne facture.
Ce dernier fait donc partie des bons Soderbergh. L'actrice Sasha Grey est excellente, impénétrable (désolé), transcendée par le réalisateur et vice versa.
Plastiquement bien fait, sans trop de chichi comme il peut il peut le faire de temps en temps, les repères temporels sont mélangés pour donner au film une intemporalité rafraichissante.
Bonne surprise pour ma part, et metteur en scène atypique, très irrégulier mais attachant pour son amour de la diversité cinématographique.

Steven Soderbergh ne change pas ses habitudes, entre quelques grosses productions Hollywoodiennes (Ocean's Eleven - 2002, Ocean's Twelve - 2004 & Ocean's Thirteen - 2007) le cinéaste revient avec des œuvres plus intimistes. S’il était parvenu à convaincre avec Bubble (2006), cette fois-ci, il déçoit complètement avec cette œuvre stylisée.
Girlfriend Experience suit les aventures/mésaventures d’une call-girl de luxe dans Manhattan. 90 minutes de patchwork d’images, de plans en tous genres, de dialogues et de rencontres, bref, où veut en venir le cinéaste ?
Car si son œuvre a une qualité photo remarquable et une actrice sublime (Sasha Grey, porn-star de 20 ans !), son film en lui-même est fade et ne mène à rien.