Un film intemporel pour ados mais pas seulement car il remémore de nombreux souvenirs aux collégiens que nous étions. Une comédie qui sous ces airs de films lourd et pataud est bien plus fine et réaliste que ne peut l'être un LOL par exemple (et bien moins parisianiste au passage).
C'est frais, c'est vrai, c'est proche de la réalité et les dialogues sont à certains moments tellement drôles. Un des meilleurs films sur l'adolescence que j'ai pu voir.
Ce film porte un regard très réaliste sur l'adolescence. Forcément, c'est souvent d'un niveau au-dessous de la ceinture mais tellement vrai. Le jeu des acteurs est naturel et spontané. La réalisation décalée dynamise agréablement le film. Après, à l'issue de la projection, on a notre quota de visages boutonneux et de voix qui muent. Mais décidément que ces jeunes sont drôles et pathétiques ! On sent que le réalisateur maîtrise bien son sujet.
Je l'avais zappé, celui-là, puis le re-visionnant par hasard, je lui ai accordé cette critique. A mi chemin entre film d'adolescent (au rebut les anglicismes) et chronique sentimentale, ce film nous décrit la vie quotidienne des adolescents du jour, dan leur collège (ceux-ci sont en troisième) dans leur habitat et surtout dans toute leur beaufitude assumée - ou inconsciente. Premier constat, les dialogues sont inaudibles, sauf en vulgarité, c'en est exaspérant. Ensuite le film ne tourne qu'autour de ce qui semble leur seule préoccupation: copuler. Leur environnement ne les sert souvent pas, et le cinéma nous en sert jusqu'à l'écoeurement, de mono parentalité, laisser-aller, toxicomanie... à se demander s'il s'agit d'une caricature ou de caractéristiques, les deux cas étant finalement assez liés. Tout de même, la scène dans le magasin de musique sert quel propos? Le film est navrant à regarder et n'a même aucun intérêt socio-pédagogique, mais le réalisateur a maitrisé son sujet car le réalisme est hélas incontestable. Et par conséquent, ce film qui m'est en approche directe plutôt insupportable, mérite mon respect. A noter que le film doit être antérieur à l'invasion des smart-phones car il nous épargne la consultation du téléphone à chaque scène, ce qui vaut bien une demi-étoile de plus. Où certains ne vont-ils pas chercher le détail qui devient essentiel...
Comment souvent, les émois cannois restent impénétrables. En effet, on a du mal à comprendre ce qui a valu à ces "beaux gosses" l’élan de sympathie qu’il y a connu, car en fin de compte – et il ne faut pas se leurrer – il n’y a rien de vraiment original dans ce film de Riad Satouff. On s’étonne même d’avoir à faire à un film aussi maladroit et malingre dans son interprétation et sa réalisation, ce qui le ferait presque passer pour un téléfilm atypique plutôt qu’un film en soi. Mais, avouons-le quand même, à l’image de son sujet – l’adolescent – il touche justement par sa maladresse, il fait rire justement parce qu’il est balourd et, pire encore, il nous délecte tant il peut s’avérer parfois pathétique. S’il y a quelque chose en plus à retirer du film ce serait peut-être cela : cette cruauté assumée portée sur le monde ado, ce petit sadisme à l’exposer jouissivement sans fard ni ambages. A ce jeu, les musiques presque kitschs et l’aspect gros sabots du film finissent par jouer en sa faveur, si bien qu’au final on a quand même de quoi passer un bon moment. Bref, rien d’extraordinaire au pays des beaux gosses, mais la possibilité d’une soirée pas trop désagréable en perspective.
Je ne suis pas d'habitude grand amateur de ce genre de comédie… mais là, c'est sans doute la meilleur comédie française depuis bien longtemps, elle ose, elle ose se moquer d'elle même, pas comme "LOL" qui se prenait trop au sérieux… ici les personnages sont juste des caricatures, mais des caricatures qui semblent vrai… oui les gags sont parfois lourd, mais certains sont justes énormes et valent le détour…
Riad Satouf transpose sur grand écran, ce qu'il crée dans le 9ème art et c'est réussi. Ce film apparemment anecdotique est surtout très drôle et brut d'authenticité. L'esprit de l'auteur est bien là et l'ensemble sent le vécu. Le regard sur l'adolescence est juste et original. C'est parfaitement réalisé et cela touche parfois au chef d'œuvre. On en redemande.
Sorti en 2009, le premier long-métrage de Riad Sattouf (également auteur de bandes-dessinées) a pour seul intérêt de présenter l’âge de l’adolescence sans aucun artifice. Le réalisateur puise dans ses souvenirs pour retranscrire l’histoire d’un jeune garçon ordinaire, couvert d’acné, obstiné par la découverte du sexe et immature. Le récit n’est pas spécialement drôle mais possède une certain réalisme. S’il est difficile de parler d’étude de mœurs, quelques passages permettent tout de même de nous rappeler au bon souvenir de notre propre jeunesse. A noter, la présence de Vincent Lacoste qui effectue ses premiers pas au cinéma. Bref, une chronique potache sur la découverte des sentiments amoureux.
Franchement le cinéma français tape haut!lol. On est bien loin d'American Pie et autre film du style. Ici les acteurs font fort, tres fort tant dans la prestation que par leur présence... Bon certaines situations sont très made in America.. Mais ici ressortent assez bien. On croit avoir à faire à un film des années 70 (la présentation, la musique...) et en meme temps un renouveau des années de maintenant. Beaucoup s'y retrouveront dans les situations, parfois meme jusque dans les dialogues qui bon parfois touche quand meme le fond^^ LA fin quant à elle arrive de but en blanc sans grande explication et un peu baclé; c'est ce qui est dommage apres l'enchainement de situation depuis le début. Les ados apprécieront sans doute ce teen movie qui est à la fois caricatural et à la fois tellement vrai... Une bonne dose de détente!
Les teen movies sont pour la plupart décevants, débiles, complètement cons, niais, ridicules, affligeants et ce n'est pas Riad Satouf qui remontera le niveau. Bien que moins caricatural que les autres films du genre Les beaux gosses tombe dans les même travers, un scénario clicheteux rabâché des 100aines de fois (X veut sortir avec Y qui ne veut pas puis va vouloir puis va quitter X avant de se remettre avec lui), des dialogues insipides, des acteurs carrément mauvais et une réalisation digne d'un film de vacance d'une famille de beauf au camping "Chez Momo". Et s'il arrive qu'on rit à quelques rares moments on se dit très vite que ce n'était qu'un hasard tellement le reste du film est naze. Le nouveau Juno n'est pas encore né.
Le teen-movie français est quelque chose qui n'a plus jamais vraiment fonctionné depuis le succès de "La Boum", on attendait donc tous beaucoup de celui-ci qui avait été révélé à Cannes. C'est donc presque dommage que Sattouf semble, dans l'écriture de son scénario et la mise en scène de ces stéréotypes de jeunes, aussi immature que ces personnages dans ce film dont le synopsis nous promettait une parodie d'"Entre les murs"... Oui, certaines scènes sont marrantes et l’on retrouve dans le scénario relève bien certains aspects de la jeunesse prépubère mais le jeu sans inspiration des jeunes acteurs n’est pas convainc une seconde (même si leur amateurisme reste toujours meilleure que la méthode américaine qui fait incarner le rôle de gamins de 15 ans à des jeunes d’au moins 20 ans).
Hilarant ! Une comédie haute en couleur et a l'humour corrosif. Les gags du quotidien, qui concerne aussi bien adulte et adolescents, tout le monde en prend pour son grade et tant mieux ! Les tronches qu'ils ont quand même ! Des comédiens au top, Vincent Lacoste et Noémie Llvosky forme un duo remarquable. Riad Sattouf pond une perle
Ces "beaux gosses" (antiphrase, puisque ces ados, embarrassés de leur corps, gauches et sans grâce, s'ils sont bien encore des enfants, n'ont rien d'attractif) ne pensent qu'au sexe, à défaut de pouvoir encore s'y adonner. Les situations sont certes convenues, et l'humour n'est pas souvent léger, mais il y a du rythme, s'il n'y a pas d'originalité. Petit film d'apprentissage dont les héros comme "croqués" (le jeune réalisateur est d'abord auteur et dessinateur de BD), malgré le trait souvent forcé, sont attachants, ados comme adultes (le rôle de la mère cool/collante/obsédée d'Hervé donne ainsi l'occasion à Noémie Lvovsky d'une prestation remarquablement hilarante).