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    Vénus noire
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    3,0
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    287 critiques spectateurs

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    Paulo W
    Paulo W

    38 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 novembre 2010
    C'est la première fois que je quitte un film avant la fin...
    c'est en fait un téléfilm... et c'est ennuyeux...
    il y a quelque chose de genant dans ce film... certaines scenes sont répétitives, le rythme est lent... l'actrice principale qui n'a pourtant pas l'air mauvaise est plate, sans relief.
    On connais des le départ comment va etre traité le sujet, pas d'intrigue, même si cette femme a connu la souffrance ( comme tant d'autres malheureusement ) je ne vois pas d'interet dnas ce film.
    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Aucune concession n'a été faite par le réalisateur et c'est tant mieux! On peut être choqué par les images et les répétitions qui nous sont présentées car ce film n'a rien à voire avec le mimesis aristotélicien, et pour cause: les quatre cinquièmes des spectateurs ont quitté la salle avant la fin...
    Le moment le plus agréable du film est probablement l'après-film, mais cela n'en fait pas un mauvais film, au contraire.
    Très cru mais intéressant, âmes sensibles s'abstenir.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Un film très dur ou on retrouve Olivier Gourmet dans un rôle monstrueux, quant à l'actrice principale elle a un rôle très difficile a jouer, niveau performance c'est authentique et on y crois a fond.L'ambiance du 19ème siècle est très bien retranscrite, la seule chose que je peux reproché a ce film, c'est qu'il a quelques scènes vraiment trop longues et c'est parfois répétitif (quelques parties du film n'étaient pas indispensable).En tout cas l'interdiction aux moins de 12 ans est une grosse erreur, il devrait être interdit aux moins de 16 ans, minimum! Ca va assez loin et croyez moi on passe pas un bon moment devant ce film...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 438 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2021
    Je ne pourrais pas être plus en désaccord avec ceux qui disent avoir été abusés pendant trois heures. Le film est difficile à avaler un certain nombre de scènes sont dégradantes pour l'actrice principale. Mais l'intrigue n'est pas aussi simple que certains le disent. En fait certains des personnages deviennent plus complexes qu'ils ne semblent l'être à première vue et il y a une gradation distincte dans la façon dont les gens c'est-à-dire les personnages qui regardent le spectacle et non les spectateurs au cinéma qui réagissent à l'exhibition de cette femme. On pourrait même dire que plus on s'élève dans la société plus leurs réactions deviennent désagréables et de mauvais goût pour culminer avec l'insensibilité absolue des grands scientifiques de l'époque. Mais discuter du contenu du film pourrait nous faire oublier sa qualité essentielle c'est une œuvre cinématographique époustouflante surtout dans les scènes les plus déplaisantes. On peut ajouter que outre la performance de l'actrice principale qui irréprochable un autre interprète pourrait bien mériter un Oscar ou un prix partout où ce film sera projeté c'est Olivier Gourmet habituellement un excellent acteur qui livre ici une performance de classe mondiale et en trois langues d'ailleurs...
    softy76
    softy76

    22 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2010
    Une accumulation de scènes choc et une mise en scène assez faible,en résumé un film pas très cinématographique,ça aurait plutôt mériter un documentaire tellement ça manque d'émotions et de rebondissements,je n'ai éprouvé aucun attachement pour l'héroine malgrè ce qu'elle subit donc il y a un sérieux problème relatif au manque de profondeur que kechiche donne à ses personnages.
    nicolas t.
    nicolas t.

    54 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2010
    Quelle déception ! Je n'ai pas dû voir le même film que les critiques. Ce film est interminable, pénible, répétitif et essaie de nous culpabiliser en nous mettant en permanence du point des vue des voyeurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    Un film incroyable parfois à la limite du soutenable, mais d'une grande force. Silence impressionné de la salle en fin de séance.
    Clément H
    Clément H

    26 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    Une dénonciation crue et assez remarquable de l'idéologie coloniale.
    Voyeurisme, décadence et arrogance : on étouffe sous la laideur de la nature humaine (celle de l'Homme dit "civilisé")

    Kechiche ou pas chiche d'aller voir ?
    (Pensez à rester après les crédits)
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Il est difficile de rester de marbre devant Vénus Noire... Abdellatif Kechiche a approximativement la même démarche que Freaks et Elephant Man, montrer que le monstre n'est pas celui que l'on croit. Devant les horreurs subies par Saartjie Baartman, brillamment interprétée par Yahima Torres dégoûte, horrifie et choque le spectateur. Avec de beaux décors et de une musique rare mais magnifique, l'histoire de Saartjie Baartman nous est conté sans aucun temps mort, avec une mise en scène excellente.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2010
    J'ai mis le temps à me décider pour aller le voir. Énorme ! Pas la vénus. Le film. Chacun essaye de garder intact l'intégrité de sa propre identité, que ce soit la vénus qui veut gagner des sous avant de retourner au pays, ceux qui l'accompagnent, ou l'entourent. Personne n'y parvient. Tous y perdent un peu d'eux-mêmes, sans s'en apercevoir vraiment, comme une arnaque parfaite. Il y a des réalisateurs qui mettent les pieds dans le plat, des courageux ou des provocateurs, des maladroits parfois, Kéchiche y met en plus les mains d'un artisan, doigts d'artiste talentueux. Ça pourrait parler de racisme, de l'autre, de soi-même. Le sujet est l'angoisse, brute, collante à chaque existence, un peu, beaucoup, à la folie, ou passionnément. Quant à ceux qui croient que pas du tout, ce film anxiogène non identifié nous y plonge. La sortie n'est pas l'issue de secours avant le générique de fin, ce sont les dernières images, du rapatriement du corps dans les années 90. Car là on obtient la vérité, une parmi tant d'autres, peut-être, mais qui dit mieux que Kéchiche? Avant ce film sur la vérité belle toute nue qui se suffit à elle-même, le réalisateur avec "la graine et le mulet" avait réussi un film merveilleux, peut-être chef-d'oeuvre, sur la connerie humaine. Ici, il relève encore l'ambition d'un cran. Cela ouvre des perspectives angoissantes, celles qui sont déjà en nous, sans chercher à en créer de fausses fascinantes et sauvages. Ainsi en montrant son actrice, notre vénus, sous toutes les coutures, il est bel et bien à l'opposé exact, comme dans un duel, d'un montreur d'ours. Y. Torres nous livre une formidable composition, pas parce qu'on voit son popotin en zoom caméra, mais parce qu'elle sait rendre les yeux abrutis d'une alcoolique, à des années lumières de son joli regard dans les interviews télévisées. Olivier Gourmet, l'un des plus grands acteurs francophones, fait mieux encore une fois qu'un gérard depardieu n'aurait pu faire, c'est à peine un salaud, un enfant du peuple qui a su déceler la soif de mise en scène qu'a la société, pour ranger tout dans des cases, sous certaines conditions politiquement correctes, qu'il ne maîtrise pas, aveuglé par son mépris pour cette absurde humanité dont il désire être à la marge sans réussir plus que d'en être à la marge socio-économique. Elle finit disséquée, sans échappatoire, libre d'être avilie. La faute n'en revient 100% à personne, ni à celui qui tient le scalpel, ni à ceux qui lui ont conduit une femme devenue corps jusque cette situation, ni à elle-même. Car la faute, même désignée, ne donne pas le pardon. La vérité encore moins. Bravo Kéchiche, t'es un grand, Dieu t'a donné ça, alors ce qu'il te reste à faire c'est de ne pas prendre la grosse tête et de continuer ce qui peut devenir une oeuvre majeure de l'art français, certes, mais maintenant international. T'es un killer. Laisse les parler, ce qui est fait n'est plus à faire.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2011
    Ce film est une curiosité, non pas exotique mais cinématographique. Le sujet sent le soufre et le traitement est clinique. On a une désagréable impression d'une mise à distance, comme une totale absence d'émotion, qu'on suppose voulut par l'auteur pour ne pas tomber dans le piège de la complaisance dans la description des souffrances de Saartjie Bartman, la vénus hottentote avait un nom. Je n'ai pas ressenti la nausée de certains mais plutôt la sensation de voir un reportage anachronique très crû et réaliste avec une non-implication très pro du "journaliste" qui a filmé ça. C'est peut-être ça qui me manque, ce manque de risque qui nuit au film et le transforme en "foire aux monstres", et nous pauvres spectateurs on est bien obligés d'endosser le rôle et l'habit du voyeur malsain. C'est vrai que le sujet est casse gueule, l'histoire de cette femme est terrifiante mais à tout regarder à travers une loupe de naturaliste, les protagonistes deviennent des choses et de moins en moins sujets, qu'on a pas envie de juger bons ou mauvais voire même intéressants, et surtout pas sadiques, bêtes à la limite. Il faut dire que dès le départ les points sont mis sur les i. Le parterre de "scientifiques" qui déblatère autour du plâtre grandeur nature de feu la vénus hottentote, pose le postulat d'une époque et du film: cette femme est un objet. La mise à distance assumée (gros plans fuyants et rapides, constants champs-contrechamps, très courts) aboutit à des portraits et des scènes riches, certaines scènes de groupe visuellement sont "hardcore"mais sans pathos assez étonnant pour un film pareil. En gros, la vénus devient rat de laboratoire, la caméra scalpel. Pourtant la caméra est toujours collée à l'action, mais on n'a jamais le temps ou l'opportunité de sentir une empathie réelle, ça aussi ça me manque. On aurait pu faire le même film avec la femme à barbe ou les frères siamois, qu'est-ce-qu'elle a de plus? ni héroïne, ni intéressante, jouet des circonstances qui accepte son destin. Les autres, ceux qui jouissent de son calvaire ne sont même pas sadiques ou méchants, cela rend la situation insupportable et teintée de fatalité, misanthrope Kechiche? peut-être. En tout cas ce paradoxe entre mise à distance et exhibition comme on le verrait sous le chapiteau d'un musée de l'horreur rend le film intello et anecdotique. A trop s"adresser à ma tête, sans me laisser entrer dans la vie ou la tête de Saatjie, je deviens aussi voyeur que les autres, et j'attends impatiemment le moment où on montrera ce que tout le monde veut voir, ( sans oublier une légère érection à force de voir toutes ces chattes me passer sous le nez). Si acheter des êtres humains et les exhiber ça paraît normal, à quoi sert un tel film, je veut dire ici et maintenant? Arrive alors quelques moments de grâce, les seuls rares moments ou on fait réellement connaissance avec elle, et ou elle fait autre chose que boire. On conclut alors, c'est une artiste! et ses dons passeront par pertes et profits, mais là même le réalisateur n'y peut rien. A voir pour se faire une idée, ça reste un bon film, assez complexe, j'aime l'angle par lequel le sujet est abordé, mais le traitement me laisse dans le doute.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    C'est un film exceptionnel, mais ce n'est pas un film confortable, loin de là. Le sort déplorable de cette pauvre femme, cette plutôt courte (cinq ans) descente aux enfers, pour finir sur une table de dissection, objet de spéculations foireuses d'un scientifique -Cuvier- pourtant renommé... C'est magnifiquement filmé, en se refusant à émouvoir, et ç'aurait été facile, vu le sujet. Tous les acteurs sont formidables à commencer par Yahima Torres, et aussi Marthouret, inquiétant Cuvier, et Olivier Gourmet. Du grand cinéma d'auteur.
    podilato14
    podilato14

    28 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2014
    EXCELLENT, le rôle de la femme noire est super bien joué et à du être très difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 avril 2011
    Vu après l'excellent "La graine et le mulet". De trop rares scènes de grâce, comme celle, magnifique, du moulage, celle de l'interview au journaliste, celle où elle raconte son passé à une prostituée, celles où les larmes coulent...en bref celles (on peut les compter) où Kechiche lâche du mou sur son orgie de sordide. Il aurait du modérer cette exhibition du corps : par respect pour elle, pour nous (les fesses de Saartjie qui restent dans la tête après le film c'est pas logique.). "Vénus noire" est presque juste choquant et du coup manque à l'hommage qu'il s'était promis. Il laisse trop rarement son héroïne souffler, exister, dans des instants à elle seule et du coup castre sa légende en la réduisant fictivement à un simple corps. Indigestion de costumes, d'acteurs secondaires. En bref on arrive à saturation de tout et on reste en manque d'elle.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Venue D'Afrique du Sud avec son maître -son "associé" comme celui-ci se permet de l'affirmer- la noire et charnue hottentote est un sujet d'attraction dans les fêtes foraines anglaises comme elle le sera plus tard dans les salons aristocratiques et polissons parisiens. Cette jeune femme taciturne, qui ose exprimer parfois en afrikaner des réticences ou de vains mots de rebellion est réduite au rôle de femme-objet par la curiosité populaire, ou scientifique comme on le verra dans des séquences qui ne sont pas les moins humiliantes auprès de membres éminents de l'Académie des sciences de Paris.
    Au long d'un trop long film, de scènes peu nombreuses mais excessivement étirées, le réalisateur Kechiche évoque dans une approche âpre et brutale, sinon violente, la maltraitance que subit Saartjie, être différent -physiquement, et encore, si peu- figure exotique et donc livrée à la curiosité, à la bêtise et au mercantilisme, en dépit de quelques défenseurs éclairés. Peu capable de révolte ni de manquer de "loyauté" vis-à-vis des odieux négriers qui la jettent en pâture, Saartjie se plie à la débauche spoiler: jusqu'à la fatale prostitution.

    Le destin de l'héroine, son malheur et sa déchéance ne nous sont pas insensibles. Mais était-il besoin pour le cinéaste d'insiter si longuement ou lourdement dans des scènes souvent redondantes d'humiliations et de jeux sordides. Certes, en stigmatisant et en appuyant, Kechiche obtient ce qu'il cherche; le malaise permanent et la culpabilité pour nous, européens au sentiment de supériorité, sans éthique ni scrupules. Mais son film véhément tourne trop à la démonstration st semble se complaire dans l'exposition des turpitudes de l'homme "civilisé"
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