L'histoire d'un Rmiste, pardon, rsaiste et d'une rsaiste (c'est mixte) au bout du rouleau.
Il y a deux sortes de films sociaux, les déprimants et les sympas. Si je commence par là, vous devinez facilement à quelle catégorie ce film sur la recherche d'emploi des pas doués appartient. Le problème, c'est que le marketing était parfait, on croyait à une comédie, ou au moins à un truc sympa sur les doux rêveurs.
Au final, on a un truc indigeste où l'on rit 4 fois, où le pathos et l'inadaptation est pathologique et non sociale, et où la lenteur et la photographie sont tout sauf intéressants. Certes, on peut objecter que c'est pour signifier la dureté du monde tel qu'il est devenu (c'est vrai qu'il y a 100 ans, le monde était beaucoup plus cool), mais d'autres films l'ont montré avec tellement plus d'intelligence et de sens du spectacle que l'on peut difficilement avaler la pilule du film d'auteur content de lui.
C'est long, lourd, déprimant au possible, on a d'autant plus envie de le descendre en flammes que la publicité était trop bien orchestrée sur un truc cool pour ce qui reste un film gauchiste sans lumière et sans intérêt, des SDF, on en voit tous les jours, ce n'est pas du cinéma. Où alors, comme "Louise-Michel", ou "Le couperet", on peut imaginer un travail abouti et non ce truc paresseux. Voilà, je suis énervé et j'écris mal moi aussi.