Derniers Avis : Cet été-là - Page 4

A travers un casting bien choisit, the way way back nous transporte dans la peau d'un ado. On y découvre personnages attachants et révoltant comme on peut les voir quand on a 14 ans.

L'histoire est intéressante et prenante, j'ai vraiment adoré ce scénario avec des répliques bien trouvées et sympathique, une morale qui fait mouche et un sujet qui peut toucher chacun d'entre nous à différents points de vue. J'ai beaucoup aimé la personnalité des personnages, on s'attache facilement à eux, on les déteste,...La réalisation est belle ainsi que la photographie. Le casting est bien trouvé, le jeune Liam James est parfait en Duncan renfermé, mystérieux mais avec une pointe d’espièglerie, il ne porte pas ce film seul mais à un rôle central qu'il tient à merveille. Sam Rockwell est excellent dans un personnage qui lui colle bien, sa a été un plaisir tout le film. Toni Colette joue très bien cette femme d'apparence heureuse qui s'effondre toutefois petit à petit et j'ai aimé retrouvé Steve Carell en particulier pour le détester !!

Passer ses vacances en famille dans une maison toute proche de la mer, en voilà un programme sympathique. Pas pour Duncan adolescent introverti qui souhaitait les passer avec son père. Fils de parents divorcés, il est obligé de subir son beau-père (un étonnant Steve Carell, loin du personnage comique qu'il est habituellement) et, dans une moindre mesure, sa mère (Toni Collette toujours juste) relativement apathique. Cet été-là sent bon le conte offrant un vent de fraîcheur au spectateur. La vie de Duncan ne sera plus la même après... Cet été-là. Il va se révéler à lui-même et comprendre qu'il n'est pas le looser que certains veulent lui laisser entendre. Le propos du film est traiter avec une légèreté telle qu'il fait sourire sur le destin de ce garçon finalement en accord total avec son époque. Ses préoccupations sont simples, un besoin de reconnaissance, une amitié sincère et une amourette de vacances.

Charmant conte américain à propos d'un garçon introverti, cherchant à se sortir du carcan viscéral dont il est victime. Avec sa famille reconstituée dans une demeure d'été, Charlie parvient avec l'aide de bouffons compagnons mais pleins de vie à profiter sans réserve de ses vacances, une renaissance et une revanche contre sa timidité sociale devenue maladive. Une agréable voisine blonde partageant sa détresse familiale, un gai roublard au bon cœur, une semi-matrone tachetée de lentilles flamboyantes, un érudit raté germanophobe en chemise hawaïenne, un marmot hyperactif avec un œil de verre de travers, impossible pour Charlie de continuer à s'ennuyer comme à son habitude.
Certes, la projection n'offre pas vraiment d'originalité en matière de comédie mi-dramatique en happy-end et ne sort nullement des sentiers battus mais elle est sympathique et nous passons un agréable moment dans un monde où règne d'un coté la bonne humeur et la joie de vivre et de l'autre le drame progressif qui vient déchirer une famille. La transition d'un monde à l'autre par le personnage de Charlie est d'ailleurs amenée intelligemment et donne au film une fluidité qui permet une immersion facile.
Sam Rockwell est comme à son habitude charismatique bien que légèrement cliché, défaut qu'on lui pardonne aisément face à son sourire et son attitude désinvolte mais aguichante.

Aucunement novateur mais un plaisant moment en perspective.

Des personnages haut en couleurs menés par un excellent casting. Malheureusement, le scénario sans grand intérêt n'aidera pas le film à décoller.

Avec son titre mystérieux (on préfère la VO The Way Way Back) et son pitch tendance teenmovie déjà vu, Cet été-là est passé inaperçu dans les salles françaises. Dommage. Car sans révolutionner le monde du cinéma, ce petit film réserve quelques bonnes surprises.

La première est sa scène d’introduction. N’y allons pas par quatre chemins, elle est géniale. Tant dans sa mise en scène que dans son propos. Cette discussion, en apparence anodine, entre un adolescent et son beau-père sur la route des vacances nous plonge dans l’ambiance : Duncan s’apprête à passer un été difficile.

Derrière cette mise en bouche délicieuse, les réalisateurs Nax Faxon et Jim Rash posent tranquillement le décor. Au programme, une demi-soeur qui l’ignore, une belle voisine mystérieuse, une mère inquiète et perdue et le charme de ces petites villes côtières américaines. Classique… ? Oui, et on regrettera que les cinéastes n’aient pas plus tenté de renouveler le genre. Heureusement tout ne va pas se dérouler exactement comme prévu. Duncan ressortira grandi de ce séjour mais pas forcément de la façon dont tout le monde s’y attend.

Ce parcours initiatique est en plus pimenté par une brochette d’excellents acteurs. En dehors de la découverte Liam James, parfait dans son rôle d’ado mal dans sa peau, Steve Carell personnifie le salaud dans toute sa splendeur. Un rôle bien loin de ses pitreries habituelles. Pitreries qu’il laisse au toujours survolté Sam Rockwell (7 Psychopathes). Toni Colette (actuellement dans la série Hostages) et la nouvelle Carrie Bradshaw (AnnaSophia Robb, The Carrie Diaries) complètent la distribution.

A défaut de la salle de cinéma, ne manquez pas sa sortie en DVD.

Lire d'autres critiques sur Lost in Universes.

Quel film ! On en ressort les larmes aux yeux...
Ce film, racontant l'histoire d'une jeune homme sans beaucoup d'ambitions qui va, en surmontant des épreuves et en affrontant le regard des autres, tenter de changer son destin. Certes, le discours reste moralisateur, mais l'écriture est tellement subtiles et les personnages sont tellement bien définis et pertinents, qu'il est difficile de ne pas s'y attacher.
On retrouve de très bons acteurs, une musique fort agréable et une réalisation toujours en finesse.
Ce film est une véritable leçon de vie, que chacun devrait voir au moins une fois ! Ouvrant la voie sur les idées telles que le choix propre de son destin, le refus de l'abandon et l'entraide, ce long-métrage nous emporte au gré de ses péripéties. Excellent, subtil, et même jouissif, il est à conseiller à toutes les personnes qui veulent voir leur vie défiler devant leurs yeux.

J'ai beaucoup aimé ce film! L’histoire est pas mal, ca change un peu de d'habitude... Je le conseille!

Étonnamment étonne par ce film un véritable bijoux des scénaristes The Descendants! C'est juste une petite merveille ce film. Les acteurs et la musique sont vraiment bien choisie! Ce duo de réalisateur est vraiment a suivre car je pense qu'ils pourront rafler quelques oscars durant les prochaines années. Les plans séquences sont intéressant mais certains plans reste sur leurs fins. Bref un petit bijoux

Le film s'inscrit vraiment dans la lignée d'un Little Miss Sunshine : on a une famille plus ou moins dysfonctionnelle, qui part en vacances. Dedans, il y a un ado qui va pas fort. Et dedans on a la figure du père incarnée par Steve Carrell, et la figure de la mère par Toni Colette. Sauf que Little Miss Sunshine était quand même beaucoup plus réussi que "Cet été-là".
Tout n'est pas à jeter pour autant. Le film révèle quelques surprises, notamment le fait qu'il soit moins gnagnan qu'il aurait pu l'être. Il y a des choses bien senties, la fin m'a plu, et le voyage iniatique de ce jeune garçon dans un parc de loisir (il n'est plus celui qui joue, il est de l'autre côté, c'est tout un symbole) m'a plu (ça m'a fait penser positivement à Adventureland). Il y a une alchimie qui fonctionne bien, les personnages secondaires marchent bien, le film est plutôt pas mal.

Sujet qui aurait pu etre mieux traiter , on reste sur notre fin . Gros casting pourtant .

Les co-scénaristes de "The Descendants" passent à la réalisation et livrent avec "Cet été-là" une jolie chronique sur les difficultés d'un adolescent qui doit vivre dans une famille recomposée et qui préfère la solitude à la compagnie d'autres gens, ceux-ci ayant une fâcheuse tendance à le rabaisser. Alors que son beau-père (Steve Carell, odieux à souhait) estime qu'il vaut un 3 sur une échelle de 10, Duncan se sous-estime et évite les autres. Jusqu'à ce qu'il s'aventure dans un parc aquatique et qu'un des animateurs (Sam Rockwell, toujours aussi excellent et inspirant la sympathie dès le début) le prenne sous son aile et lui donne un boulot dans lequel Duncan va pouvoir mûrir au contact des autres. Douce fable sur un sujet pas évident mais maîtrisé de bout en bout, le film est subtil dans son écriture, parvenant à faire d'une chose aussi simple que de doubler quelqu'un dans un toboggan géant un moment clé pour le personnage principal (interprété parfaitement par le jeune Liam James). Grâce à sa galerie de personnages attachants (à quelques exceptions près) et à sa réalisation discrète s'alliant parfaitement à son écriture, "Cet été-là" sans être inoubliable, nous promet de beaux moments de rires et d'émotions.

S’ils ne vont bientôt plus produire en direct que des franchises (voir l’avalanche de suites, spin-off et prequels qui nous tombent dessus), les studios américains continuent d’être attentifs au cinéma indépendant et, chaque année, vont faire leur petit marché au festival de Sundance. Il ne faudrait surtout pas rater ce qui pourrait être le prochain "Juno" ou "Little Miss Sunshine". La 20th Century Fox a cru reconnaître ce potentiel dans "The Way Way Back" (Cet été-là ) et en a acheté les droits de distribution pour le monde entier. Qu’il s’agisse de la 1ère réalisation des deux scénaristes de "The Descendents", un film qui avait rapporté à la Century Fox beaucoup d’argent et un oscar, a dû avoir son importance. Mais comme apparemment l’exploitation de "Cet Eté-là" n’a pas fait les étincelles attendues, voilà la filiale française (capable par ailleurs de trouver 300 écrans pour la moindre bouse intergalactique) qui sort le film sur 11 salles. Pas de promo, pas d’affichage… C’est ce qu’on appelle une sortie technique. Juste de quoi prendre date pour la VOD et la sortie DVD. Même si ce n’est pas un chef d’œuvre, le film de Nat Faxon et Jim Rush méritait vraiment une autre visibilité. C’est une jolie chronique de l’adolescence, pas super originale, c’est vrai, mais très finement écrite et dotée surtout d’un casting à tomber : Steve Carell en salaud absolu, beau père martyrisant sa femme, Sam Rockwell en patron déconneur et le jeune Liam James, qui incarne avec une grâce touchante ce garçon mal dans sa peau qui va réussir à s’ouvrir aux autres. Petit micro trottoir perso à l’intention du distributeur : Figurez-vous que c’est un film qui plait aux ados, ceux du moins qui ont eu l’inspiration de chercher une salle, et la chance d’en trouver une. Et qui plait aux adultes aussi, oui, réveillant sans doute en eux quelque chose de leur propre jeunesse.

Film à la fois profond et léger avec des acteurs au top.
Un film qui fait aimer le cinéma.

Ce film est un véritable bijoux.
Rassemblant tout les éléments pour faire passer un moment inoubliable à toute la famille , ou entre amis : une histoire d'amitié et d'amour qui ne tombe pas dans le pataud , une vraie réflexion sur qui l'on est et celui que l'on veut montrer qu'on est aux autres (et oui c'est différent nuance :p). C'est une histoire vraiment belle avec des acteurs , certains connus et d'autres non , qui se donnent à fond. Une musique superbe , des moments qu'on oubliera pas de sitôt tant ils sont extra. Le film n'est malheureusement pas distribué dans beaucoup de salles et c'est fort dommage car vous avez là un des meilleurs moment cinéma de 2013.