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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 mai 2010
Trop de névrose tue la névrose.... J ' ai juste perdu deux heures face à ce film qui fait passer "le jour du seigneur" pour une comédie musicale.... Faudra m' expliquer un certain engouement critique....
Suite de "Happiness", 10 après donc... Les personnages sont tous plus ou moins fragile psychologiquement, entre les femmes névrosées voir cinglées, les enfants sous médocs, les hommes pervers, pédophiles... etc... on est servi ! Le tout avec un ton où règne en maitre l'ironie et le cynisme, l'humoir noir très décalé. Un genre qui choquera beaucoup donc. Moi j'adore mais la sauce n'a pas complètement pris notamment à cause d'une mise en scène trop statique. Malgré une image qui n'est pas sans rappeler les films de Wes Anderson le côté sitcom des couleurs n'empêche pas le côté trop théatral. Un très bon film sans nul doute dont le propos n'a pas froid aux yeux (c'est à saluer) mais dont la forme laisse un peu froid.
Sur un ton incroyablement pédant et hésitant en permanence entre réflexion quant au saint thème du pardon et psychologisme à qui mieux-mieux, Life During Wartime suscite la plupart du temps l'agacement. On y voit donc défiler une galerie de personnages tous plus ampoulés les uns que les autres (exception faite du sublime et sous exploité geek sino-phobe), comme ce jeune ado pré pubère qui se révèle, de fait, grand théologue. Dans le genre satyre judaïque, A Serious Man vole autrement plus haut, et est, surtout, autrement plus drôle que cette "comédie familiale qui n'a peur de rien", et surtout pas de sa précieuse ridicule.
...un film qui fait se poser des questions sur une multitude de sujets et qui est servi par des acteurs exemplaires d'une justesse impressionnante. Les dialogues aussi sont d'une grande finesse. Magnifique film.
Un film space comme l'était Happiness que j'ai beaucoup aimé à l'époque, plus que celui-ci qui me laisse perplexe. Perplexe parce que oui c'est bien, c'est drôle, c'est décalé mais que vais je en garder, je ne sais pas. What's the point? serait ma question à la fin du film...
C'est assez marrant dans l'ensemble... Dans le genre "névroses, sourires et médicaments" on peut dire que c'est une belle réussite, et amusante qui plus est. Le cinéaste fait des choix de construction du film assez intéressants qui laissent entrevoir la pourriture sous le brillant d'un monde trop beau et trop sucré pour être réel. Les choix de la musique d'accompagnement sont idéaux, et magnifiques. Bémol : la fin, qui est un peu (très...) abrupte...
Un film qui multiplie les protagonistes sans jamais s’en servir au final, qui tourne en rond, sans début ni fin... Faussement original en définitive... et en tout cas sans intérêt…
Voilà un film tout à fait étrange. Chronique de la dépression extraordinaire, "Life during wartime" s'attache aux états d'âmes de personnages tous plus ou moins monstrueux en quête, sinon de bonheur, au moins de rédemption, de pardon ou tout simplement d'oubli. Sans pudeur, avec un goût de la provocation et un sens du sarcasme manifeste, Todd Solondz parvient dans certaines scènes remarquables à atteindre une justesse de ton et un humour proches des meilleures saynètes de "Coffee and cigarettes". Malheureusement, ces moments sont trop rares et l'ensemble s'avère d'un ennui mortel ; un ennui renforcé par la réalisation, talentueuse mais trop clinique, trop froide, trop calculée pour faire surgir le moindre frisson.
Bel ovni que ce film dont je ne savais pas qu'il était une suite à un film aussi dur sur les sujets abordés ( Happiness ). Malgré ceux-ci, des scènes drôles et décalés, des dialogues un peu alambiqués et/ou longs dans certaines scènes. D'ailleurs, l'une des difficultés consiste à faire le lien entre celle-ci et à obtenir une compréhension d'ensemble du film. Chacun des personnages semble atteint d'un problème psy et doit faire avec, et on se demande qui est le plus "normal"...
Même si on n'a pas vu "Happiness", ce deuxième épisode, "Life During Wartime" est compréhensible, pas forcément très clair et limpide mais on comprend rapidement les grandes lignes. C'est vraiment le genre de cinéma indépendant sympathique. Le sujet est grave mais le ton est très humoristique, un humour noir et cynique. Le thème est fort, c'est celui du Pardon. Peut -on donner et recevoir le pardon dans n'importe quelle circonstance ? Peut-on tout oublier ? Ce sont les deux questions qui structurent le film. C'est donc fort sans être prise de tête. Les acteurs sont très bons surtout Shirley Henderson qui joue Joy. Tous les personnages sont franchement dérangés aussi bien les adultes que les enfants et rendent ce film touchant et drôle.
Avec un deuxième film décapant et couvert de prix Bienvenue dans l'âge ingrat et un cultissime et anti-politiquement correcte Happiness, on attendait avec impatience ce Life during wartime, suite du précédant nommé. On retrouve les personnages quelques années après. Ils sont toujours aussi déjantés mais le propos et le traitement sont bien moins trash et bien moins accrocheurs. Certes les dialogues sont encore très brillants et les situations décalées, mais le tout est plus mou et beaucoup plus consensuel. Todd Solondz semble s'être un peu assagi. A de nombreux moments du film j'ai eu l'impression d'être devant le dernier Coen A serious man, et cela m'a un peu dérangé. Un réel plaisir vient des acteurs (tous nouveaux par rapport à Happiness). Allison Janney, star du ciné US indépendant (Juno, Away we go, The hours...) est impayable, vraiment formidable. On retrouve Ally Sheedy rescapée des années 80 (Breakfast club, St Elmo's fire, Short circuit) disparue depuis. Belles aussi prestations de Shirley Henderson, Ciaran Hinds, Michael Lerner et une Charlotte Rampling très en beauté et très en forme. Les jeunes enfants sont aussi très bien, la petite fille a un regard terrible et ne cligne jamais des yeux ! Malgré ses petits défauts et un certain manque de puissance Life during wartime reste tout de même un film qui sort de l'ordinaire et qu'on ne voit pas toutes les semaines. Satire acerbe, sombre, désespérée et sans concession de la classe moyenne américaine, il plaira sans doute à ceux qui n'ont pas vu les autres films de son réalisateur, les autres risquent d'être, comme moi, un peu déçus.
Film très original , déjà très plaisant au premier degré , bien plus complexe qu'il ne pourrait en avoir l'air, donc parfaitement réussi.Il peut atteindre et convaincre un large public.
Que dire de ce film sinon qu'il est complètement déjanté, qu'il ne respecte pas les codes de narration habituels, ce qui impose d'avoir l'esprit vif, car rien n'est commenté (pas de voix off explicative et tant mieux...). Un petit ovni qui, c'est évident, ne peut plaire à tout le monde...