Une anecdote, puis une deuxième et déjà je pense à Mréjen. Puis une troisième et j'ai oublié les deux premières. Plan fixe, couleurs ternes, très bons jeux d'acteurs. Trop bons ? Les anecdotes se succèdent, anecdotes insignifiantes ou touchantes, souvenirs douloureux ou amusants... Où est le lien, où est le liant ? Où est le fil, à part dans le dos de cet homme qui, avec son histoire de folie douce, me fait espérer une rupture, une envolée, une descente de ce train-train. Non. Je n'ai pas pleuré, je n'ai qu'à peine ri, je n'ai que si peu souri. Mais je ne me suis pas ennuyé. J'ai eu, face à cette Suite parlée, un doux sentiment d'indifférence. Dommage.