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    The Irishman
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    3,9
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    484 critiques spectateurs

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    bobbyfun
    bobbyfun

    34 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2020
    Entre film crépusculaire et testamentaire, Scorsese nous livre une oeuvre au delà du simple genre, de la simple signification du mot cinéma.
    TitiBob _
    TitiBob _

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Scorcese qui fait du Scorcese et qui le fait très bien. Une histoire bien racontée, filmée de manière très sobre et juste et des acteurs qui sont tous taillés pour les rôles. Le scenario est dense en termes de personnages, d'histoire, il faut s'accrocher si l'on veut tout suivre mais quand c'est le cas, c'est très réussi. Il y a très peu de choses à redire si on aime Scorcese.
    Un peu long par moment, j'ai tout de même moins retrouvé l'engouement pendant ce film que je pouvais avoir durant un Casino par exemple. Mais si on a le temps et que l'on aime les histoires et les scenarios bien écrits : c'est ici.
    Mentions spéciales aux effets visuels qui sont très réussis et à Netflix pour avoir financé le projet.
    Sam15
    Sam15

    4 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Un très grand film, réalisé à la perfection. Pourtant, mon sentiment est confus. Malgré les acteurs impeccables, la maîtrise de la mise en scène et l'écriture, je me suis terriblement, terriblement ennuyée. Je l'ai regardé jusqu'au bout, car au fond je sens que ce film le mérite, et de loin, mais j'ai lutté contre le sommeil pendant plus de trois heures. Heureusement, de multiples scènes me réveillaient ponctuellement, et il faut vraiment reconnaître l'art de la mise en scène (travelling, quelques plan-séquences irréprochables) de Scorsese. Néanmoins, je n'ai pas du tout retrouvé dans ce film l'intérêt que je retrouve dans ses autres œuvres. J'ai l'impression qu'il s'adresse à des initiés dont je ne fais visiblement pas partie, comme un hommage mélancolique à un passé figé dans son approche. Il m'est donc très difficile de juger objectivement ce film, qui m'aura néanmoins lassée définitivement des films du genre.
    Robin
    Robin

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2020
    J'ai adoré ce film, je l'ai trouvé excellent. Le casting n'a fait que booster ma motivation à lancer ce film, et je n'ai pas été déçu ! Je ne mets pas 5/5 parce qu'il y a quelques moments durant lesquels il faut s'accrocher afin de relier tous les éléments et le plus gros défaut de ce très très bon film sont les divers retours en arrière appuyés par le rajeunissement pas toujours parfait. Je suis un fan inconditionnel de Messieurs De Niro et Pacino (avec une préférence pour le premier cité) ; j'ai trouvé que Al Pacino s'en sortait vraiment brillamment dans ce film, plus que De Niro, dont la performance reste pour moi à souligner. Pesci n'est pas à oublier non plus.
    Stef P.
    Stef P.

    24 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2020
    Excellent casting dans une ambiance année 60 vraiment pas mal et des décors comme on les aime.

    Niveau scénario, c est vrai que c est un biopic, mais trop de longueur, trop politisé et trop de scènes sur le personnage "hofa" qui aurait pu être évité ce qui plombe le rythme du film.
    Thiernassba
    Thiernassba

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2020
    Quel plaisir... le décollage a été un peu difficile, la première heure bien longue, mais quel régal ensuite. Ce film est un véritable cadeau. D'abord pour ces acteurs légendaires Robert de Niro, Al Pacino, Joe Pesci, Harvey Keitel... et tous ces seconds ou troisièmes rôles, si peu secondaires dans les films de Scorsese. Ils se sont régalés pour nous offrir ce régal ; montré à quel point ces rôles sur mesure leur manquaient, nous manquaient, manquaient au cinéma. Surtout Robert de Niro qui est rentré avec gourmandise mais sobriété dans ce rôle où son jeu, son visage servent d'écran au film, d'écran à ce monde de gangsters plein de contraste, dont il a adhéré aux règles sans trop les comprendre, se rendant néanmoins compte que tout faux pas serait fatal, que toute marche arrière est interdite, mais qu'en contrepartie, il pouvait se réaliser, mais à quel prix !
    Et Al Pacino alors... Éblouissant. Son duo avec Robert de Niro représente pour moi, un des plus grands moments de cinéma de ces dernières années.
    Le film a probablement 30 mn à une heure de trop, mais ne boudons pas notre plaisir.
    The Irishman constitue également un cadeau pour nous cinéphiles qui commencions a éprouver un certain malaise devant la déferlante des films de superhéros. De ce point de vue, le film de Scorses constitue la première véritable première ligne de résistance à la multiplication des films de superhéros.
    Mais en définitive, c'est le CINEMA qui y gagne où les cinéphiles sortant d'un film de superhéros tout de bruits et de fureur, et qui a tout d'un objet industriel, pourront paisiblement savourer cet autre objet d'art celui-là, toujours dans le 7ème ART !
    Ah rien sur Martin Scorcese ? Que dire, sauf "Respect, Director !". Mais une question tout de même : comment fait-il donc pour continuer à captiver notre intérêt et notre admiration en racontant depuis si longtemps et en tant de films la même histoire qui, qui plus est, semble ne plus présenter aucun ressort ? Ça doit être ça, le tempérament d'artiste !
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    23 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    "The Irishman", nouveau film de Martin Scorsese, avec Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci, disponible sur Netflix et ayant coûté 159 millions de dollars. Par conséquent, tout pour donner envie de le voir ! J’attendais donc beaucoup ce projet à cause de ces raisons. Et le résultat est clairement en dessous des attentes. Ce qui en témoigne le plus va être la mise en scène de Martin Scorsese. J’apprécie beaucoup son travail en temps normal, mais ici, j’ai trouvé sa mise en scène un poil trop plate. Je ne dis pas par là que je la trouve mauvaise, mais juste sans grande inspiration. En effet, la plupart du temps, le film filme des dialogues entre les personnages, ce qui constitue 70 % de celui-ci. Et il n’y a rien de plus basiques que de filmer des dialogues aussi longs que ceux de ce film. Donc, au final, même si cela fonctionne et remplit son travail, il n’y a que peu de scènes où Martin Scorsese peut s’exprimer avec sa caméra. Il y en a tout de même quelques-unes comme, par exemple, la toute première scène, uniquement tournée en plan-séquence. Mais visuellement, le film est, malgré tout, assez joli. Les décors et les costumes sont très réussis. Tout comme la photographie, également agréable à regarder, avec de très jolis jeux de lumière. Au niveau du scénario, maintenant, je dois dire que bien que le tout semblait intéressant, la durée du film est un très gros frein. Avec ces 3 heures 30, le film est très long et cela se ressens vraiment. Le rythme est assez mal géré, dut à une mise en scène plate et à des dialogues à rallonge. Le seul élément qui donne un peu de rythme est le montage, très intelligent par moments, et donnant même lieu à un peu d’humour. À vrai dire, le seul élément vraiment irréprochable, c’est bien le casting. Les acteurs sont vraiment tous excellents, notamment le trio de tête. Rajeuni par l’usage d’une technologie vraiment révolutionnaire, qui n’utilise pas de motion capture comme habituellement, mais grâce à un logiciel, le résultat est vraiment bluffant. Donc, en bref, le film, pour moi, n'est pas un chef-d’œuvre. Il reste un film vraiment bon et intelligent, mais il n’est tout simplement pas fait pour tout le monde à cause de sa durée vraiment trop importante, donnant un rythme bien trop lent, pas aidé par les dialogues et la mise en scène. Pour conclure, un film très long, mais appréciable tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 février 2020
    une pure merveille avec le talentueux trio PACINO, DE NIRO et PECCI !
    L'histoire est tirée de réels personnages ayant existé au sein de la mafia dans le quartier mytique "little Italie" à Brooklyn.

    A voir absolument !
    Céline D.
    Céline D.

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2020
    J'ai mis 5 étoiles pour l'unique et bonne raison que j'ai eu l'impression que ce film tirait le rideau sur tous les films du même genre de Martin Scorsese. 3h30, c'est certes très long (et j'avoue avoir vu le film en 2 fois) mais c'était nécessaire à la narration. Il n'y a pas de scènes violentes, des ralentis seulement, ni d'effets spectaculaires, mais revoir Robert de Niro, Al Pacino et Joe Pesci jouer ensemble était vraiment fabuleux. Tout se passe dans les dialogues et les interactions entre leurs personnages au fil de la narration. Mention spéciale à Joe Pesci, que j'ai trouvé excellent.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    7 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2024
    très déçu. Un énième ressassement de film de mafia, pas très bien fait, pas très bien joué. Les vieilles ficelles sont toutes là, De Niro fait une imitation de De Niro, je suis géné pour lui. Scorsese idem. Le seul qui trouve grâce est peut-etre Al Pacino, et encore... Les acteurs de 75 ans grimés en 35-40 ans, ça saute aux yeux tout de suite, et c'est vraiment génant, presque pathétique. Bref, LE FILM DE TROP pour tout le monde. Je suis sorti bien avant la fin, dégouté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2020
    Un nouveau film de Martin Scorsese est toujours en soi un événement, mais cet *Irishman* a indéniablement des airs de célébration particulier, en ce qu'il marque les retrouvailles derrière la caméra du légendaire cinéaste américain avec sa muse originelle, près de 25 ans (!) après leur dernier long-métrage commun, mais également la sortie de la retraite de Joe Pesci pour une nouvelle collaboration avec le duo, suivant leur travail sur les désormais cultes Raging Bull, Goodfellas et Casino . Cerise sur le gâteau, se trouve également au casting le petit nom d'Al Pacino,qui fait sa première irruption dans une œuvre de l'artiste new-yorkais et dont la simple présence permet d'anticiper un échange entre plusieurs monstres sacré du 7ème art outre-Atlantique. La réunion de tous ces éléments promettait donc un grand spectacle ; cependant, une alléchante fiche technique ne garantit pas forcément un bon film, comme l'a déjà montrée à de nombreuses reprises l'histoire du cinéma. Scorcese et toute son équipe avait donc la lourde tâche de satisfaire les attentes, déjà très haute, des spectateurs sur cette nouvelle plongée dans le sombre univers mafieux. Mais il ne faut pas oublier que le réalisateur aux commandes n'est pas un nouveau venu dans le paysage hollywoodien et s'est déjà tiré de situations à l'apparence bien plus inextricables.

    L'Irishman auquel se réfère le tire, c'est Frank Sheeran, un ancien camionneur reconverti en homme de main pour une branche locale de la mafia. Etant la figure centrale du long-métrage, c'est sur sa vie que la caméra va s'arrêter, suivant ses diverses frasques et ses relations avec quelques personnages influents, tant du crime organisé que d'autres sphères parallèles, au cours d'une période longue de près de 30 ans.

    A l'évocation de ce pitch, les images des somptueux Goodfellas et Casino, qui proposaient une expérience similaire à l'aide également du duo De Niro-Pesci, reviendront certainement dans la tête des spectateurs. Et, de fait, certains ingrédients des recettes qui ont fait la réputation de ces classiques sont également repris ici : on retrouve ainsi à nouveau quelques dialogues savoureux, donnant une note d'humour à une histoire qui devrait en être dénué. De plus, le cinéaste possède toujours cette habilité à pouvoir peindre efficacement une gigantesque fresque, manipulant avec adresse le passage du temps par des bouleversements politiques ayant lieu en arrière-plan. Le film, tout en restant focalisé sur sa poignée de protagonistes, enchaîne également la présentation d'une multitude de personnages, montrant l'étendue du réseau mafieux, tout autant qu'il enchaîne les assassinats de ces mêmes individus, soulignant encore une fois la dangerosité et la fausseté de ce milieu. Malheureusement, ce genre de procédé présente un défaut majeur en ce que le spectateur peut parfois se perdre dans cette étendue d'acteurs de ce monde de l'ombre, surtout lorsque l'aspect physique de ceux-ci évolue avec le temps, et l'identification de certains sera dans quelques scènes un exercice un peu compliqué pour l'audience.

    Evidemment, afin de pouvoir construire une épopée de cette ampleur, il faut du temps et cela explique donc que le long-métrage affiche la durée (assez longue, avouons-le) de près de 3h30. Cependant, Scorsese est à présent habitué à l'exercice consistant à maintenir l'audience scotchée à l'écran pour un moment correspondant à la totalité d'une soirée et n'a rien perdu de son extraordinaire rythme et de sa fluidité dans sa narration (ce qu'il doit également à sa plus ancienne collaboratrice, la monteuse Thelma Schoonmaker). The Irishman peut donc se permettre de commencer par un flashback, lui-même inséré dans un flashback, et de revenir à plusieurs reprises dans le futur lointain ou dans le futur plus proche sans laisser le spectateur à l'époque précédente. Si, après visionnage, il est possible de remettre en question l'utilité de certaines scènes (tout ce qui tourne autour de Crazy Joe n'a ainsi qu'un intérêt assez restreint par rapport à la globalité de l'histoire), aucune longueur ne sera cependant accusée dans le cours du film.

    On trouvera aussi dans le script de Steven Zaillian (adaptant un livre de Charles Brandt) quelques thèmes communs aux oeuvres précédemment citées : le récit retrace par exemple l'escalade des échelons du milieu sordide de la mafia (Frank effectuant un trajet similaire à celui d'Henry Hill), ainsi que la chute brutale advenant lorsque l'impétuosité devient trop grande, lorsque tous les anciens "amis" et "frères", tout en continuant à serrer chaleureusement du futur condamné, tiennent discrètement un couteau qu'ils se tiennent prêt à planter dans le dos de l'intéressé à tout moment spoiler: (le parcours de Jimmy Hoffa rappelle quelque peu ceux des anciens personnages de Joe Pesci
    ). Sur ce dernier point, on peut remarquer que c'est véritablement ces relations humaines dans cet environnement froid et violent qui intéressent au plus haut point Scorsese et qui constituent le principal fil rouge de ses 3 épiques voyages dans le monde des gangsters : ses oeuvres se penchent à chaque fois sur cette notion d'amitié; à la fois forte dans le respect que se témoignent les personnages entre eux, mais également fragile du fait de la "profession" de ces mêmes protagonistes et de l'évolution de leur cote auprès de leur congénères. L'interrogation est toujours la même, mais ne manque jamais de fasciner le spectateur : comment ces monstres, capable d'abattre froidement un homme avec lequel ils viennent d'échanger quelques verres, peuvent se construire une relation authentique avec d'autres êtres humains ?

    Pour autant, l'équipe du film a bien conscience que cette histoire survient sur nos écrans après celles d'Henry Hill et d'Ace Rothstein. C'est pour cela que le long-métrage s'amuse à quelque peu à bouleverser les attentes de certains spectateurs : le casting de Robert De Niro et de Joe Pesci est ainsi loin d'être anodin, beaucoup s'attendant à ce que leur duo de gangsters proches et complices se reforme une nouvelle fois. Le même groupe est également conscient du fait qu'une partie de l'audience est susceptible d'avoir manqué le visionnage de Goodfellas et de Casino et de ce fait rater la signification d'une telle réunion. Tout le monde est alors mis au même niveau, certains procédés scénaristiques mais également visuels permettant d'amener l'ensemble du public dans la même direction : spoiler: les 40 premières minutes du film (et l'utilisation de flash-forward) laissent penser que le film sera centré sur une relation entre Frank et Russel, avant de prendre un revirement et de se focaliser plutôt sur l'amitié du personnage principal avec Jimmy Hoffa
    . Plusieurs astuces de ce type sont utilisées au cours de l'oeuvre, ce qui sera généralement utile afin de pouvoir faire monter la tension (par exemple la scène du renvoi de la femme de Moffa).

    Le long-métrage ne se veut pas un simple hommage aux films de gangster qui ont fait la gloire de son réalisateur des décennies plus tôt, mais bien une continuation directe de ceux-ci. Et pour ce faire, The Irishman introduit donc un certain lot de nouveautés par rapport à ses prédécesseurs. L'histoire ne se concentre donc plus tellement sur les milieux mafieux en tant que soi mais sur un monde semi-parallèle où la pieuvre italienne a également été posé une tentacule, à savoir l'univers du syndicat américain (ironiquement supposé être centré plus sur l'humain). Le déchirement est donc d'autant plus fort pour le personnage de Frank, obligé de choisir entre ces environnements ayant tous deux contribué à faire de lui l'homme qu'il est aujourd'hui : celui de Russel, plus sûr en un sens mais plus cruel, ou celui d'Hoffa, plus instable mais plus sincère (la relation que Peggy, la fille de Frank, entretient avec les deux hommes illustre bien cette divergence).

    spoiler: De plus, la fin de ce film est extrêmement amère, bien plus que dans les autres oeuvres du genre du trio. Arrivant de manière quelque peu inattendue mais pourtant construite depuis le début du récit (notamment par les textes expliquant les morts des autres personnages), celle-ci pose un regard pénible sur la vieillesse mais surtout donne une réponse aux critiques estimant que de tels long-métrages font l'apologie de ce type de personnes peu fréquentables. Sa dernière part d'humanité étant morte avec Jimmy Hoffa, Frank se voit infliger la punition suprême : celle de vivre avec les conséquences de tous ses crimes. Transformé en vieillard pathétique abandonné de tous, il cherche la rédemption à travers la religion mais sans jamais pour autant pouvoir l'atteindre, manquant la compassion nécessaire pour remettre en question ses actes.


    De Niro, prêtant ses traits au stoïque personnage principal, offre une performance toute en subtilité, loin de bouffer l'écran comme il avait pu le faire dans de précédentes productions du même style mais présentant une grande variété d'émotions au travers d'un simple regard. Joe Pesci suit le même chemin de la réserve, prouvant qu'il peut se détacher de ses célèbres prestations lunatiques, pour rentrer dans la peau d'un homme plus posé mais tout aussi menaçant en sa propre façon, dissimulant ses intentions derrière un nuage de fausse amitié et d'hypocrisie. C'est donc à Al Pacino que revient la tâche de donner un maximum d'énergie au film; et il remplit ce rôle à la perfection. C'est l'aboutissement du personnage typique braillard et excentrique qu'il a perfectionné toute sa carrière, mais il y a également quelque chose de plus. On retrouve dans son personnage de Jimmy Hoffa une sorte d'honnêteté, une franchise sincère en décalage complet avec le caractère de Russel : c'est ce qui lui permet de véritablement accepter avec joie l'offre de Frank de présider sa cérémonie d'honneur mais également de faire savoir à son adversaire qu'il ne supporte pas les retards, alors même qu'il se retrouve à la merci de ce dernier.

    Comme la promotion du film l'a fait très vite savoir, les trois comédiens ont pu incarner les protagonistes à travers tous les âges grâce à certains nouveaux effets visuels de pointe. Si ceux-ci étaient tout à fait satisfaisants dans d'autres films, l'illusion est ici par moment assez grotesque et se remarque assez fort sur le visage du jeune De Niro. Non seulement les mouvements de ce dernier trahissent plus la gestuelle d'un septuagénaire qu'un camionneur trentenaire sorti de l'armée, mais il ressemble en outre plus à un personnage de jeu vidéo ou issu d'un film en capture mouvement à la *Pôle Express* que d'un véritable humain, notamment du fait de son visage bien trop lisse. La supercherie est par ailleurs particulièrement visible lorsqu'il est entouré de véritables acteurs ou lorsqu'il fait une apparition suivant un flash-forward montrant un Frank plus âgé. De ce fait, on perd incontestablement en chemin une partie de la performance de l'acteur, et on peut également après le visionnage se poser certaines questions sur l'utilisation future d'une telle technologie au cinéma, qui se rattachent non seulement à des considérations artistiques mais également éthiques (notamment sur l'utilisation de tel effets pour faire revenir des acteurs décédés, pas qui a déjà plus ou moins été franchi dans Rogue One). Peut-être est-ce là la simple plainte d'un spectateur vieux jeu, trop paranoïaque devant les nouvelles technologies, mais j'en viens tout de même à regretter l'utilisation d'autres acteurs lorsque le maquillage ne permettait pas de maintenir l'illusion de la jeunesse.

    En résumé, The Irishman est une réussite, malgré quelques petits défauts notoires (notamment l'utilisation d'une technologie pas encore complètement au point et artistiquement contestable). Le film ravira tant les nouveaux venus à l'univers de Scorsese que les inconditionnels, qui se retrouveront devant une oeuvre au parfum de Goodfellas mais qui n'est pas une redite de ce dernier. C'est un long-métrage qui possède une fin pouvant convenir à son magnum opus, mais le cinéaste est cependant déjà reparti sur un nouveau projet qui se verra réunir devant sa caméra son plus vieil comparse avec son nouvel acteur fétiche, Léonardo Di Caprio. Et on a déjà hâte !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 février 2020
    Je me suis vraiment ennuyé. Je l'ai visionné en une douzaine de fois ! Et encore, je parle au passé, mais je n'ai pas fini, il me reste les 15 dernières minutes que j'espère visionner dans la semaine (7 visionnages ?)
    Il a eu au moins l'avantage de m'inciter à faire des recherches sur Hoffa, les implications de Kennedy et Nixon...
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Un constat alarmant peut-être émis avant toute chose. Comment Scorsese peut-il en être réduit à se tourner vers une chaîne de télévision pour produire un de ces films? Les studios hollywoodiens sont-ils timorés au point de refuser à ce réalisateur une grosse enveloppe ? Ce fut apparemment le cas : dans cette optique, difficile d’accabler et Netflix (confier 150 dollars et une totale liberté artistique à un réalisateur se doit d’être loué) et Scorsese (quand on est réalisateur et qu’on t’offres tout cela, tu dis oui). La couardise des grands studios est d’autant plus curieuse que Scorsese a connu des succès récents (pas ‘’Silence’’ ok, mais ‘’Le loup de Wall Street’’ fut son plus grand succès). Et s’il est difficile de savoir si ‘’The Irishman’’ aurait marché (3h 30, c’est long), il faut reconnaître que ce nouveau Scorsese a reçu louanges, flatteries et (peut-être) récompenses (on verra aux Oscars…).

    Le film narre le parcours de Frank Sheeran (Robert De Niro). D’abord chauffeur de camion, Frank va se mettre au service de la mafia italienne, et plus particulièrement de Russel Bufalino (Joe Pesci) et d’un puissant patron d’un syndicat Jimmy Hoffa (Al Pacino). Le film s’étend sur une cinquantaine d’années.

    Il faut peut-être calmer le jeu. On entend partout que ce film est génial, que c’est le retour de Scorsese à son meilleur niveau (récemment, Scorsese était plutôt dans une mauvaise passe : ‘’Le loup de Wall Street’’ était excellent, pour le reste...). Non, ce film n’est pas la grande œuvre qui va définitivement consacrer Netflix comme créateur de chef-d’oeuvre. ‘’The Irishman’’ s’il dispose d’évidentes qualités (que nous verrons plus tard) est par ailleurs rongé par des défauts tout aussi visibles. Trois points notamment desservent grandement le potentiel du film. Le film a été critiqué pour son usage du rajeunissement numérique. Si on peut critiquer le potentiel (plusieurs fois, on a l’impression de voir des papys se mouvoir alors que le spectateur est sensé se trouver devant des hommes de 40 ou 50 ans)., ce n’est esthétiquement pas la pire chose proposée par le film. Car voulant à tout prix créer un personnage, Scorsese a conféré à Frank Sheeran des yeux bleus. Choix étrange. d’une part, l’artifice saute aux yeux du spectateur qui sait bien que De Niro n’a pas les yeux de cette couleur. Par conséquent, ce détail ultra visible pourra distraire le spectateur et parfois le faire décrocher. Dé’autre part ce choix est d’autant plus incongru, que, d’un plan à l’autre, la couleur semble changer. Tantôt, De Niro a d’intenses yeux bleus, tantôt il les a d’un bleu plus discret (voire pas bleu du tout). Comme si l’acteur avait oublié d’une scène à l’autre de mettre ses lentilles. Ce détail qui fait tâche fait presque oublier le peu d’expression de De Niro dans le film (le rajeunissement numérique sur le papier est capable de rendre les traits de la jeunesse certes, mais la diversité des expressions et émotions est encore à améliorer). Ce choix est d’autant plus surprenant que Scorsese, vieux briscard du cinéma a toujours refusé, et même snobé les effets de mode (ahhhhhhh ! Le pétage de câble qu’il a provoqué en s’attaquant au MCU!). Plus généralement, l’utilisation de cette technologie n’est-elle pas tout bonnement symptomatique de la médiocrité de la majorité des acteurs actuels ? Rajeunir les acteurs relevait-il d’une volonté d’éviter de prendre des acteurs plus jeunes ou d’une sincère envie d’utiliser cette technologie ? Une chose est certaine : si, sur du court terme, cette technologie peut faire pousser au spectateur un waouh de surprise, sur du long terme, elle pourra incarner ce laxisme des studios trop effrayés de choquer le public en faisant jouer un personnage par deux acteurs. Il est vrai qu’on ne saurait incriminer seulement les studios, les spectateurs parfois un peu trop excessifs peuvent aussi être incriminés (comme ce fut le cas avec le bashing d’Alden Ehrenreich qui a eu lieu avant même que ‘’Solo’’ ne soit sorti). Toujours est-il que les faits sont là : un acteur légendaire dans un rôle légendaire peut très bien céder sa place à un autre acteur. Les exemples au cinéma sont légions. Le meilleur exemple (proche de ‘’The Irishman’’ par bien des aspects) est sans aucun doute ‘’Le Parrain II’’ : avoir un De Niro (oscarisé pour ce rôle) pour incarner un Don Vito Corleone (joué par Brando dans ‘’Le Parrain’’, oscarisé pour ce rôle) fut une éclatante réussite. Malheureusement, ce pépin esthétique n’est pas le seul bémol que l’on peut émettre à l’encontre de cet ‘’Irishman’’. Il y a d’abord la durée : 3h 30. un film peut durer aussi longtemps que nécessaire, pourvu que cette durée raconte quelque chose, apporte quelque chose. Et force est d’admettre que le film, aussi riche soit-il, comporte de dispensables longueurs. La 1 ère heure dans l’obligation de poser trois temporalités différentes et un contexte très touffu a du mal à décoller et à trouver sa voie. Il faut attendre l’apparition d’ Al Pacino pour que le film gagne en souffle et en rythme. Avant cela, le film raconte peu de choses (et ces choses n’ont rien d’enthousiasmant…). spoiler: Les séquences où De Niro et Pesci conduisent une voiture sans que l’on en connaisse la destination s’étirent et s’étirent encore. Des scènes ou des dialogues s’attardent sur des protagonistes qui n’auront aucun impact sur l’histoire ou n’apparaîtront quasiment plus jamais dans le reste du film (comme les femmes de Frank et de Russel présentées dans la voiture ou encore ce gâchis d’Harvey Keitel, dont le personnage n’a aucune scène marquante)
    . Autre facteur qui peut expliquer l’ennui, c’est une certaine lassitude de voir ce film s’enfermer dans le déjà-vu. Plusieurs scènes semblent être des copier coller de précédents films de Scorsese (ou même Coppola, De Palma). Bien sûr, il semble logique qu’un artiste (surtout âgé) une fois son style posé et établi ne cesse de bâtir une œuvre autour de ce style. Mais le risque pour le réalisateur est de se laisser piéger par son style et de se répéter sans jamais apporter quelque chose de neuf. Récemment, on a eu des exemples de maturité avec Almodovar et Tarantino, qui ont su, sans se trahir ou se renier, se renouveler avec des œuvres très subtiles (‘’Douleur et gloire’’ pour l’un, ‘’Once upon a time in Hollywood’’ pour l’autre). Et Scorsese ? Si ce dernier n’est pas l’as du renouvellement (était-il obligé par exemple de venir titiller de grands films comme ‘’Cape Fear’’ ou ‘’Infernal Affairs’’ qui n’avaient rien demandé en réalisant de piteux remakes?), il a tenté de se diversifier en sortant du film de mafieux. En y revenant avec ‘’The Irishman’’, Scorse renoue avec ses premiers amours. Et renoue avec des choses que l’on a vu mille fois (eeencore la mafia italienne…). A ce titre, ‘’The Irishman’’ n’est pas le grand film de mafia de 2019 : le grand Bellochio remporte la mise avec ‘’Le traître’’.

    Et malgré tout cela, il serait injuste de se borner à tous ces points négatifs. Des redites, il y en a, mais il y a aussi des innovations, des originalités. ‘’The Irishman’’ n’est pas en définitif une redite du cinéma de Scorsese. Mais avant tout, il faut pointer un élément inévitable : on a De Niro, Pacino et Joe Pesci dans le même film. Dans un film de Scorsese, qui plus est. Et forcément, l’impression de se voir rejouer sous nos yeux le temps d’un film une époque. Celle du Nouvel Hollywood où les réalisateurs étaient les maîtres et ne rencontraient pas les problèmes actuels (Scorsese dans les années 70 aurait il cru un jour qu’il ne trouverait plus de financement pour tourner ses films?). Une époque qui ne risque pas de refaire surface tant que la suprématie de Disney ne s’effondrera pas. Une époque qui meurt sous nos yeux, quand on voit les rides des trois acteurs. Une époque dont le chant du cygne est précisément ‘’The Irishman’’. Le film gagne en beauté quand il évoque le temps et ses effets. Scorsese n’a jamais été aussi intimiste dans sa façon de s’approcher de ses protagonistes. Auront nous l’occasion de revoir tous ces acteurs ensembles ? Auront nous l’occasion de revoir ces mêmes acteurs entre les mains expertes de Martin ? Auront nous l’occasion de revoir De Niro et Pacino en pyjama ? Si il y a du déjà-vu, il faut admettre que Scorsese a toujours le sens de la scène (en 3h 30, c’est heureux). Le temps justement est omniprésent dans le film : spoiler: De Niro jette un flingue dans l’eau, deux flingues, trois flingues… recouvrant entièrement le fond aquatique d’armes
    . Parfait pour comprendre l’implantation mafieuse sur un temps long dans cet espace. Un temps qui broie tout : ‘’The Irishman’’, c’est ceci : un film sur les illusions perdus. spoiler: Un film où les gangsters finissent par chuter, rongés par les ravages du temps. L’horreur du film : c’est l’alternative proposé par Scorsese
    . La mort ? La vieillesse ? Tout cela revient au même. C’est toujours ce qu’a dénoncé Scorsese : pourquoi toujours cherché l’enrichissement là ou le futur est le même pour tous ? Mais cette fois-ci, Scorsese se lance dans cette thèse avec un nouveau type de personnage : Frank Sheeran. Sheeran n’est pas comme la majorité des héros scorsesiens. Des anti-héros comme Travis de ‘’Taxi driver’’ ou Henry de ‘’Les affranchis’’ sont des rebelles, des marginaux qui préfèrent une vie de violence qu’une vie ‘’normale’’. Mais Scorsese a su varier les figures humaines de son œuvre. Le meilleur exemple de contre-pied est sans doute Newland Archer, héros du magnifique ‘’Le temps de l’innocence’’ (1993). Tiraillé entre deux femmes, Archer ne se rebelle jamais et accepte les conventions de la société qui l’entoure. La surprise de ‘’The Irishman’’, c’est bien ce Frank Sheeran, à mille lieux des gangsters traditionnels du film de mafieux. Sheeran est un porte-flingue : il tue, tue et retue encore. Il fait ce qu’on lui dit de faire, sans se poser de question. Ce qui est fascinant avec le film, c’est de suivre un homme complètement passif qui ne fait qu’obéir aux ordres. Ainsi, le personnage est indissociable de ses deux mentors, Russel et Jimmy qui, eux, prennent des décisions. Cet absence de libre-arbitre renforce l’ambiguïté de Frank qui à la limite ne semble pas vivre. Tout le film, Frank obéit, sans s’interroger sur ses actions. spoiler: Cet homme mécanique s’il semble faire preuve d’humanité en essayant de sauver Jimmy finit par le tuer quand Russel le lui ordonne. Mais surtout, Frank n’évolue pas en 3h 30. La fin du film absolument glaçante ne dit rien d’autre : Frank tue Jimmy, le temps d’une scène où Frank n’hésite pas, où ce dernier fait preuve d’un terrible professionnalisme. Et le remord ? Rien. Frank dit ne rien ressentir quand un prêtre lui demande s’il regrette ce qu’il a fait. La froideur de Frank explique le détachement total du protagoniste avec ses enfants
    . Il y a du Melville dans ce Frank, qui, par moment, agit comme un automate. spoiler: Un automate, qui, le temps d’une courte scène, pendant la Seconde Guerre mondiale abat froidement deux ennemis
    . Ce qui frappe dans cette courte séquence, c’est à quel point le rajeunissement numérique rend particulièrement lisse le visage de De Niro. Mais est-ce vraiment une calamité ? Le rajeunissement numérique ne devient-il pas un atout renforçant le caractère monolithique et absolument sans personnalité de Frank ? Un nouveau contre-pied est à relever : rendre De Niro fantomatique, presque fade. spoiler: Plus rien à voir avoir Sam de ‘’Casino’’ qui a tout perdu. Frank lui n’a pas tout perdu en vieillissant puisqu’il n’a jamais rien gagné lorsqu’il été jeune
    . spoiler: Derrière lui, il y avait Jimmy Hoffa, l’homme qui aurait pu être le personnage principal du film. Un homme qui avait semble t-il une personnalité bien plus prononcée que Frank
    . Et c’est la force de cette œuvre : voir des personnages (comme Jimmy ou Russel), une époque, un pays et ses mutations via le prisme d’un interlocuteur statique et immobile : Frank Sheeran.

    Loin d’être le chef d’oeuvre annoncé, ‘’The Irishman’’ est blindé de défauts. Long, un peu banal par moment et composé de yeux bleus étranges, ce film est néanmoins chargé d’une émotion sincère et véritable. De là à dire que Scorsese a tenté de faire son ‘’Il était une fois en Amérique’’, il n’y a qu’un pas. Tout cinéphile sera probablement ému de voir ce triste spectacle : la déchéance d’une époque, de ses acteurs. Ce sentiment de décrépitude a certes toujours été présent dans la filmographie du réalisateur. Mais il la pousse ici jusqu’à l’extrême spoiler: en fermant toute porte de sortie à ses personnages
    . La mort ou la vieillesse sont toutes les deux des naufrages.
    Leopaleba
    Leopaleba

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    De Niro ...Al Pacino...Du grand art. Régalade du début à la fin. Je cherche bien ce que je pourrais ajouter, mais....non. Regardez ça. Je ne peut pas dire mieux. Ah oui, il y a aussi dans la recette des moments d'un humour ironique bien amené. Si tous les films avaient cette trempe, quelque soit le genre, les stocks de friandises pop corn / esquimaux prendraient une sacré claque.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    37 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    j'étais tellement emballé de voir réuni joe Pesci al pacino et Robert de niro dans ce fameux scorsese qui est sorti que sur netflix. ben jai été déçu, trop long a mon goût. l'histoire tien la route et nous embarque avec ce irishmen que l'on suit pour le meilleur et pour le pire. cest tout un pan de vie de gangster comme le cinéma américain nous en servi pendant des années et s'est construit grâce à ce genre d'histoire parfois vrais parfois fictives. je pense que la carrière de scorsese est derrière lui. birn qui y ai tout les codes d'un film de martyr, ces meilleurs films ont été fait, faut accepter de tourner la page.
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